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mem94mem
119 abonnés
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1,5
Publiée le 14 janvier 2015
Le film hésite entre film d'horreur et polar, du coup il est bancal. La qualité du film baisse du début à la fin. Le scénario est linéaire, les personnages secondaires inexistants, l'interprétation inégale. Le film a le niveau d'un téléfilm sans âme, impersonnel, banal. Je n'ai pas trouvé Michael C. Hall convaincant.
Michael c hall nous livre une très grande interprétation d un père de famille apeuré mais près a tout pour défendre les siens. Un bon hommage au film des année 90 .
Tres bon thriller. Micheal C.Hall est excellent dans son role de pere de famille pris dans une tourmente de violence apres avoir tué un cambrioleur. Sam Sheppard enorme et un tres bon retour de Don Johnsson qui apporte un peu d' humour au film.
Petit film de série B, pour ne pas dire de série C, Cold In July nous fait comprendre très vite qu’il ne faut pas en attendre grand chose avec un scénario sans finesse et se foutant complètement d’assurer un minimum de suivi au niveau de l’intrigue et des personnages (quid de la Police qui semblait être pourtant au cœur de l’histoire au début du film ?). Bref on avance un peu à l’aveuglette dans un film qui devient de plus en plus bourrin au fil des minutes et qui tourne carrément au grand guignol sur la dernière partie. Si la mise en scène tient la route, on regrettera tout de même le côté peu abouti du scénario qui lorgne vainement du côté du History Of Violence de Cronenberg mais sans jamais se révéler un tant soi peu consistant. Seul vrai point positif, la BO du film, dont les sonorités électro froides 80’s très prenantes, sonnent comme un joli clin d’œil aux musiques de John Carpenter.
Jim Mickle jeune cinéaste indépendant commence à se faire un nom grâce à ce quatrième film gentiment encensé par la critique après avoir été présenté à Cannes, Deauville et Sundance. Depuis Jim Mickle est comparé sans doute un peu hâtivement aux frères Coen des débuts en raison de la dose d'humour féroce qu'il distille de temps à autre dans ce film noir véritable plaidoyer contre le recours à l'auto-défense vu comme l'alpha et l'oméga d'une sécurité garantie par une société américaine où l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Nous sommes en 1989 dans une bourgade du Texas profond, Richard Dane (Michael C. Hall) encadreur de métier et homme de rigueur par nature est surpris dans son sommeil avec sa famille par un cambrioleur. Il le tue accidentellement sans que ce dernier ne l'ait menacé en aucune façon. Il n'en faut pas plus au pays de Jesse James pour que Dane devienne un héros. Pétri de remords, il se trouve encore plus déstabilisé quand Russel (Sam Shepard) le père de sa victime un ancien repris de justice semble vouloir venger la mort de son fils. spoiler: Effrayé, il comprend que l'engrenage de la violence est enclenché, la police refusant étrangement d'assurer sa protection. Se rapprochant bizarrement de Russel, il va mener l'enquête sur une vérité tout faite qui ne parait plus si évidente. Aidé de Jim Bod (Don Johnson) détective baroque, compagnon d'armes de Russel en Corée, ils vont remonter une piste qui va les mener jusque dans l'univers glauque des snuff movies . A partir de ce moment et grâce à l'arrivée du toujours réjouissant Don Johnson, bon pied bon œil, le film propose un savoureux cocktail entre suspense et humour machiste assumé qui permet de surmonter les incohérences assez grossières d'un scénario qui aurait gagné à être plus travaillé. Vu le matériau d'origine, cela ne semblait pas insurmontable. Les deux mutiques que sont Richard Dane et Russel vont être joyeusement bousculés par un Jim Bod aux extravagances qui ne cadrent pas avec un professionnalisme rarement mis en défaut. C'est ce côté iconoclaste très plaisant qui a fait penser certains à une parenté avec les frères Coen mais dans ce domaine il faut quand même reconnaître que Jim Mickle n'affiche pas encore la même folie que les deux frangins quand ils étaient à leur meilleur ("Miller's Crossing", "The big Lebowski"). Toutefois ne boudons pas notre plaisir devant ce thriller de bonne facture qui a la bonne idée d'associer deux pointures des années 1980 toujours vaillantes Michael C Hall héros mythique des séries "Six feet under" et "Dexter". Jim Mickle semble en avoir sous la pédale comme on dit et ses prochains travaux seront à regarder avec le plus grand intérêt.
Le grand manque de ce film c'est le scénario. Il y a de l'idée, voire de l'impertinence, mais les imprécisions et les incohérences du scénario les réduisent à pas grand chose.
Le scénario, celui d'un vigilante des plus classiques (un type tue un cambrioleur et le père de ce dernier veut se venger) avait la bonne idée de se transformer en thriller avec complot intégré et de surprendre le spectateur... avant de redevenir très vite un vigilante des plus classiques, soit l'histoire d'un gars qui au départ est mortifié d'avoir tué un cambrioleur (mais on est aux Etats Unis alors c'est légal) mais qui se transforme sans problème en milicien prêt à tuer tous les méchants. Si la psychologie du personnage n'a pas un brin de crédibilité, il en est de même pour le scénario en général, cousu de (gros) fils blancs, ridicule dans ses explications (quand il en donne). Bref, c'est du bon gros nanar indigeste de part son sujet et son traitement, qui réussit cependant à créer une atmosphère parfois efficace et a y ajouter quelques pointes d'humour. Ce n'est pas encore avec ce film que Michael C. Hall (Dexter sur le petit écran) entamera véritablement sa carrière ciné...
Le début du film renvoie beaucoup au rôle de Michael C Hall dans Dexter. Les éclaboussures de sang sur le mur, après qu'il ait tué l"intrus dans sa maison. Et puis on le découvre somme toute assez justicier dans ce film où il va sauver Sam Shepard de la mort, parce qu'il ( Richard tramer, alias MCHall) croit avoir tué son fils. Ce côté justicier rappelle aussi son rôle dans Dexter. Ici, l'acteur sort du personnage, pour une histoire bien différente, il n'est pas un meurtrier...Mais ces points communs avec le personnage de Dexter sont troublants, et laissent à penser qu'il n'a pas du tout choisi de faire ce film par hasard. Et surtout qu'il n'est pas totalement sorti de la série, parce qu'effectivement sept ans à jouer Dexter, le serial killer justicier ça marque son homme... Quant à Sam Shepard et Don Johnson aux côtés de Michael C Hall, ce sont des géants de comédien. Dont il a certainement, malgré son grand talent d'acteur beaucoup à apprendre... La réalisation est époustouflante.
Et bien, Mr Mickle, qui que vous soyez, on peut dire que vous avez tout faux ! Quelle déception après une bande annonce qui laissait entrevoir un grand film ! Mais, comme toujours, il faut se méfier et attendre. "Cold in July" est une production qui débute de façon tout à fait classique, avec une trame intéressante. Le héros se retrouve donc coupable d'un meurtre qu'il n'avait pas envie de commettre, avec une effraction à son domicile, et s'en suit les embêtements : les habitants sont au courant et le regarde de travers, le père de la victime, ex taulard sait où il habite, il doit être juger pour sa sois-disant "légitime défense" etc. Et c'est à ce moment que la machine déraille, alors que rien ne laissait présager cela. Le fameux Richard Dane se retrouve au centre d'un complot bien malgré lui, mais un complot tout à fait ahurissant et peu crédible. La "scène du train" est le début de la fin, l'arrêt de mort du film. C'est à ce moment là que j'ai perdu l'attention et la confiance que j'avais depuis le commencement, laissant craindre le pire pour la suite. Pour le coup, on peut dire que le réalisateur n'a fait pas semblant, puisqu'il a carrément changer le ton de son bébé. D'un thriller dramatique on passe limite à un western-spaghetti, notamment dans le dernier quart d'heure d'anthologie (ironie quand tu nous tiens). Je me suis dit que c'était une farce, mais non, certaines scènes sont bien filmées dans le but de rire, détruisant complètement le propos de l'oeuvre. Et que dire de l'apparition de ce fameux détective-privé qui ne parle que de femmes et d'un charisme de poule , et de la performance trop en force de Michael C.Hall ? Pleureuse puis aventurier ? Bon, d'accord ....
Cold in July: un film de cowboy clean sans femmes et sans sexe
1-les cowboys avec les ralentis:
Le retour du personnage du cowboy macho ne passe pas inaperçu dans ce film là. Avec l’avancement du film, les trois personnages principaux qui jouaient les rôles des victimes au début de film se transforment en des cowboys qui sont prêts à tout faire pour crier justice. Le public est confronté à des passages au ralenti accompagnés de musique qui montrent des cowboys sur le point de tuer pour la bonne cause. L’image du cowboy du Texas sauvage est totalement absente de ce film. Même le fils du vieux Russel n’est pas coupable envers la loi car il tue des prostitués sans papier.
2-La relation père-fils - Pas de femme - :
La relation père-fils dans ce film se révèle forte et touchante. Au début du film, l’auteur nous montre une relation parfaite d’un père qui aime son fils et qui est prêt à sacrifier sa vie pour lui. L’image de la mère de la famille reste quasi-absente tout au long du film. Rapidement, cette belle relation est abandonnée pour braquer la lumière sur une relation père-fils qui n’a jamais existé. Le père n’a pas eu le temps d’élever son fils à cause de ses années passées en prison. Dans cette deuxième famille, la figure de la mère reste anonyme et ne change rien dans le déroulement de l’histoire. Le spectateur ne la voit jamais et n’entend parler d’elle qu’une seule fois. Aucune figure de femme n’est traitée dans ce film. Comme si les femmes au Texas leurs servaient uniquement comme moyen de reproduction. Le passage le plus marquant dans ce film, reste le moment où le père âgé tue avec son fusil son fils. Comme s’il essaie de rattraper les années passées et de l’éduquer à nouveau. C’est lui qui l’a fait et lui qui l’a défait.
3-Pas de méchant, pas de gentil mais que des victimes:
Contrairement aux films américains et particulièrement aux films de cowboy, dans ce film, il n’y a ni méchant, ni gentil. Il n’y a pas deux camps. Le spectateur a du mal à comprendre ce qui se passe et éventuellement à prendre position avec un des personnages. Le film montre qu’on est tous victime d’une situation. Pour pouvoir mieux comprendre le film, le spectateur doit raisonner à partir de cette idée là. Mais au fait, les vraies victimes sont les relations humaines entre les personnages. Le manque d’affection et d’amour. Au point que jamais dans ce film, un long baiser, un toucher, un flirt, une relation charnelle a lieu.
4-L’oasis de couleur:
Ce film de cowboy reste fidèle à son thème cette fois-ci en utilisant une lumière très colorée et variée (techniquement, l’utilisation des filtres lumineux ne passe pas inaperçue). L’utilisation du bleu pour les situations de peur, d’anxiété et de froideur, de l’orange pour les situations de l’espoir, du rouge - la couleur du sang- pour les situations de tuerie “hard” fait du film un oasis coloré d’émotions mélangé dans une même scène.
5-Corruption au sein des services publics:
Ce film montre aussi la corruption au sein de la police et du FBI et montre également la non-confiance des gens en ces services qui sont destinés à protéger les citoyens.
(...) Si Cold in July, adapté d’un roman de Joe R. Lansdale, s’était contenté de suivre le chemin que son pitch initial lui suggérait d’emprunter, il aurait pu être un agréable petit polar mettant en scène un homme lambda en proie aux conséquences de sa propre violence, symbolisée par l’inquiétant Sam Shepard dans le rôle d’un père vengeur. La première demi-heure du film s’appuie notamment sur une mise en scène efficace qui met particulièrement bien en valeur les scènes importantes du script. L’intrusion de l’inquiétant Sam Shepard dans la maison de Richard lors d’une longue séquence qui gère efficacement la tension et qui est zébrée de quelques plans assez saisissants, nous laisse espérer une suite de la même intensité. Malgré les maladresses déjà évidentes du film, qui illustre de manière caricaturale le traumatisme de Richard Dune dans de courtes scènes fonctionnelles et sursignifiantes, Cold in July bénéficie d’un petit capital sympathie, bien aidé en cela par une musique électro du plus bel effet (et d’inspiration carpenterienne). Mais arrivé à mi-chemin, un peu avant la première heure, le film oublie son ambition initiale et complexifie inutilement son intrigue. Débarque alors Jim Bod, détective outrancier interprété par un Don Johnson qui cabotine. Son arrivée coïncide avec l’effondrement progressif du film. Dans la droite lignée de son nouveau personnage exubérant, Cold in July oublie la simple efficacité de son postulat, ainsi que sa mise en scène racée, pour débuter une toute nouvelle intrigue abracadabrantesque sur fond de corruption, de mafia et de snuff movie. Le personnage principal est d’ailleurs détruit par les rouages scénaristiques de ce retournement de situation car il n’a pas de raison logique de suivre Sam Shepard et Don Johnson dans leurs aventures (...
L'intégralité de notre avis à propos de COLD IN JULY, sur Le Blog du Cinéma