Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bobmorane63
197 abonnés
1 979 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 avril 2016
Un polar signé par le metteur en scène Jim Mickle à la fois sombre, paranoiaque et un peu d'humour à mon grand regret en deuxième partie qui plombe un peu l'intrigue !! Le cinéaste est également co-scénariste et nous plonge dans le Texas de 1989 avec un homme ordinaire , marié et père d'un fils, tue un cambrioleur dans le noir. Porté en héros mais ronger, le père de famille apprend que le père de la victime sort de prison et décide de le harceler, c'est la panique et la police s'en mèle en l'arretant. Le héros peut vivre tranquille mais s'aperçoit sur la photo du cadavre que ce n'était pas le fils du harceleur, je vais m'arreter là pour ne pas spoiler mais ce long métrage est bien mis en scène avec une ambiance opréssante et une histoire qui réserve des surprises. Je tiens a signaler trois acteurs qu'on n'a pas l'habitude de voir dans le cinéma Américain, Michael C. Hall excellent en père de famille, Sam Shepard super et Don Johnson qui vient dans la deuxième partie et, bien que l'acteur soit impeccable, son role de détective baisse un peu le rythme de l'enquète pendant un petit moment.
Plutot bien ce polar assez noir. Le film part un peu dans tous les sens, car on débute par la mort d'un cambrioleur, pour s'orienter vers une toute autre histoire. Mais au bout du compte cela n'est pas plus mal. C'est vrai que le film a un petit air de "blood simple". La bande son se marrie bien au film. Vraiment pas mal.
Autant le début est bon, on est directement plongé dans l'histoire, dans cet univers tendu et violent, autant le reste est assez médiocre et tourne vite au massacre gratuit, sans intérêt et loin des attentes. Les personnages sont caricaturaux, parfois laissés de côté au profit de banales fusillades. Dans l'ensemble, je trouve que ce film est passé à côté de son sujet !!
Dans "Cold in July", outre le plaisir de voir un très bon trio d'acteurs à l’œuvre, on apprécie la précision de la mise en scène et l’atmosphère générale bien noire du métrage. La seconde partie est plus légère, plus déjantée, flirtant avec la série B, complétement immorale mais toujours excitante.
Curieuse impression que celle laissée par ce « Cold in July ». Cela commence plutôt bien, avec un portrait de l'Amérique profonde assez « Coenien » et une intrigue prenant une tournure assez originale, évitant habilement les stéréotypes et les schémas narratifs écrits d'avance. De plus, l'improbable trio Michael C. Hall - Sam Shepard - Don Johnson fonctionne bien, chacun ne représentant jamais vraiment ce que devrait être son personnage dans un polar « normal ». Malheureusement, malgré un certain sens visuel pour poser une atmosphère étrange, Jim Mickle n'a pas le talent des Coen de la grande époque pour nous offrir quelque chose de réellement stimulant, l'intérêt du film (manquant déjà un peu de rythme) allant en s'estompant, le récit se dirigeant dans la deuxième partie vers quelque chose de nettement plus banal et même assez en décalage avec ce qui avait pu être proposé auparavant, le final, aussi efficace soit-il, s'avérant loin de l'étrangeté et du trouble espéré spoiler: (et puis bon, cette histoire de « snuff movies », admettons, mais cela tombe quand même un peu comme un cheveu sur la soupe) . Donc bon, pas inintéressant, parfois séduisant et tout de même plutôt bien fait, mais au vu des promesses de départ et des espoirs suscités un temps, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu : dommage.
Michael Hall, Don Johnson et Sam Shepard s’impliquent dans ce polar qui sent bon les années 80. La reconstitution est savoureuse, la musique adaptée à l’époque et étonnamment variée, le sujet scandaleux et sordide, entrainant cet improbable trio de vengeurs sur des pistes dangereuses. On apprécie les multiples fausses pistes et volte-face du scénario, la jubilation de Don Johnson qui s’amuse en surjouant le détective cow-boy éleveur de porcs qui vient en aide à un vieil ami en détresse. Ça rappelle les débuts des frères Coen, mais pourtant l’ensemble ne restera pas dans les mémoires car l’atmosphère anxiogène du début laisse rapidement place au film de vengeance sanglant.
CE CHER DEXTER. L'embrouille est dans le sac. Une salade composé avec des restes. Après un départ tonitruant dans une atmosphère inquiétante, tout s'effrite quand le beau Don Johnson et ses santiags veut remettre de l'ordre. Sans finesse, l'ambition s'essouffle et on finit shooté à l'hémoglobine.
Ce film n'a d'intérêt -et encore, très limité- que sa première partie, spoiler: jusqu'au départ des 3 lascars à la recherche du fils.
S'ensuit un enjeu dont on a vraiment rien à faire, et ce qui s'annonçait comme un chouette petit polar décalé et violent, n'est en fait qu'une grosse daube prétexte à réunir 2 ex stars sur le retour (Shepard et Johnson). C'est au final un film très ennuyeux avec une mise en scène pompeuse (ah, les belles images jaunes et bleues de la scène finale, comme c'est original !) et un scénar écrit sur un coin de table !
Un bon film mais trop inégale. Autant la première partie est pleine de suspens et bien construite, autant la seconde partie fait office de simple vengeance sans queue ni tête. Et cela malgré des scènes très prenante et bien faîte. Au final on a l'impression d'avoir vu du bon film mais rempli de maladresse.
Un père de famille sans histoire abat un homme à son domicile et va rentrer dans une spirale de violence. Malgré un casting de qualité et une ambiance de film noir, on est désagréablement surpris par les raccourcis scénaristiques du réalisateur. Un film à voir pour ses trois acteurs principaux.
Un vrai film Américain façon année 90' qui se laisse suivre... avec un scénario typique années 90' plutôt bien ficelé, malgré quelques facilités. De quoi passer une soirée pop-corn devant le télé, tranquillement, même si elle ne restera pas mémorable. 3 étoiles. ----Mars 2016----
Un thriller noir, tendu, crasseux et sanglant qui possède en plus un charme désuet et vintage, bénéficie de la "coolitude" de Don Johnson et se permet de distiller un peu d'humour et de prendre un tournant inattendu jusqu'à un final tout en hémoglobine. Une bonne surprise.