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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mai 2014
Malgré le retournement de situation qui fait quespoiler: Michael C. Hall, et Sam Sheperd font équipent est introduit d'une façon quelque peu soudaine, et inattendue, sachant que je n'avais vu aucune bande annonce, ni de synopsis avant le visionnement de se film à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2014. Ce fut une assez bonne surprise, de voir que Jim Mickle, le réalisateur, a su mêler son expérience en matière de film d'horreur ( ses 3 films précédents ) à un thriller sans en mettre trop, ce qui donne un mélange violent, divertissant, angoissant par moments, notamment la scène ou spoiler: Richard Dane ( Michael C. Hall ), cherche le cambrioleur dans sa maison, ou bien quand Russel ( Sam Shepard ) s'introduit dans la chambre du fils de Richard, et que personne ne sait ce qu'il est advenu de l'enfant pendant quelques secondes ... De plus, Michael C. Hall à été très bon dans ce rôle notamment les scènes de meurtres ou son regard vide et noir est très présent, ce qui donne un côté sombre à ce personnage qui a pourtant une famille et une vie normale. Bref, de très bonnes scènes d'action, un bon humour américain, un scénario improbable mais qui marche ! A aller voir !
Après quelques films d’horreur sortis discrètement mais salués par les fans du genre, Jim Mickle se lance dans le thriller en adaptant un roman de Joe R. Lansdale ayant lieu dans le Texas profond. Cette plongée au cœur de ce petit monde de plous à la mentalité figée au temps des cow-boys est profondément un prétexte à la réunion inattendue mais non moins fulgurante entre trois acteurs charismatiques et à une histoire tarabiscotée menant à une fusillade mémorable. C’est évidemment un plaisir pour les amateurs de Dexter que de retrouver son interprète, Michael C. Hall, dans un rôle aux antipodes de son rôle de tueur en série, celui de Richard Dane, un brave père de famille assumant mal d’avoir abattu maladroitement un cambrioleur. La première demi-heure repose sur un récit classique mais source d’un inexorable suspense, celui de la peur de la vengeance, puis le scénario commence à cumuler, à un rythme presque mécanique, les découvertes les moins crédibles et les retournements de situation les plus improbables en vue de justifier l’effusion de sang finale. Le problème c’est que, à partir de là, chaque plan sur Richard nous le montre en train de se demander ce qu’il vient faire là –car, effectivement, il n’a aucune raison de se mêler à ce tout ce suit– et que ce sentiment qu’il a d’assister malgré lui à un enchaînement d’évènements tirés par les cheveux devient vite contagieux au public. Heureusement, le chef opérateur Ryan Samul nous offre une image léchée et la prestance de Sam Shepard et Don Johnson rendent enthousiasmante la violence que dégage ce film méchamment foutraque.