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Hotinhere
570 abonnés
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3,0
Publiée le 15 septembre 2021
Un polar sombre très ricain, au scénario bien ficelé dans une première partie séduisante et prenante, mais qui s'égare en route et vire au gore dans une deuxième partie improbable.
Un polar signé par le metteur en scène Jim Mickle à la fois sombre, paranoiaque et un peu d'humour à mon grand regret en deuxième partie qui plombe un peu l'intrigue !! Le cinéaste est également co-scénariste et nous plonge dans le Texas de 1989 avec un homme ordinaire , marié et père d'un fils, tue un cambrioleur dans le noir. Porté en héros mais ronger, le père de famille apprend que le père de la victime sort de prison et décide de le harceler, c'est la panique et la police s'en mèle en l'arretant. Le héros peut vivre tranquille mais s'aperçoit sur la photo du cadavre que ce n'était pas le fils du harceleur, je vais m'arreter là pour ne pas spoiler mais ce long métrage est bien mis en scène avec une ambiance opréssante et une histoire qui réserve des surprises. Je tiens a signaler trois acteurs qu'on n'a pas l'habitude de voir dans le cinéma Américain, Michael C. Hall excellent en père de famille, Sam Shepard super et Don Johnson qui vient dans la deuxième partie et, bien que l'acteur soit impeccable, son role de détective baisse un peu le rythme de l'enquète pendant un petit moment.
Avec son ambiance du Texas en 1989, la belle époque des VHS des vidéos clubs, des coupes mulets et de la musique électronique...
Le film séduit surtout pour son casting, Michael C.Hall, est impeccable, mais c'est surtout Sam Shepard et Don Johnson qui rendent l'oeuvre assez jouissive. Jim Mickle livre une réalisation propre et immersive, sans être prétentieuse.
Malgré son scénario classique, manquant de profondeur et un peu tiré par les cheveux, le film ravivera la fibre nostalgique des amateurs de films noirs qui portent la griffe des années 80. Une petite série B assez plaisante, même si elle ne révolutionne rien...
Cold in July, débute à la façon d'un film noir, un cambriolage dans une ambiance inquiétante, un meurtre puis un malaise chez celui qui est propulsé au rang de héros pour avoir abattu un homme dans son salon ... bientôt rattrapé par une quête paternelle de vengeance. Intéressant car mis en scène avec soin et interprété avec talent, ce thriller se démarque par une intrigue qui évolue de façon surprenante et la froideur violente de ses personnages.
Pas terrible... J'ai beaucoup aimé le début du film mais le suspense et l'intrigue du film vont decrescendo. Au final on a dû mal à rentrer dans le film et se mettre dans la peau du personnage principal. C'est par contre toujours un plaisir de retrouver Michael C. Hall, excellent acteur!
J'ai un avis mitigé sur ce film ça commence très bien la première scène lance bien le film avec un moment très intense ou l'on voit bien le caractère du personnage s'ensuit une partie thriller à la fois sombre et intrigante mais après il ne se passe plus grand chose d'ailleurs je trouve que l'histoire se termine à mille lieues d'ou elle avait commencée je trouve pas de suite logique à ça il y aussi pas mal d’éléments laissés en cours de route comme les flics de la ville ou encore le cadavre et ce que j'ai dit pour l'histoire marche aussi pour le personnage de Michael C. Hall qui change du tout au tout en très peu de temps. Malgré que je sois resté sur ma faim c'est quand même un film à voir de part son ambiance sobre, son trio d'acteurs très bon et un final génial d'ailleurs dommage que ça ne soit pas tout le long comme ça.
Un honnête père de famille abat un cambrioleur en légitime défense, et se voit harcelé par le père de celui-ci. "Cold in July" débute comme un thriller aux personnages classiques, et offre une première demi-heure assez oppressante. Puis le film mue en polar qui prend des directions inattendues. S'il on regrette que le film manque un peu d'enjeu dans cette dernière partie (les motivations du protagoniste demeurent légères), et que l'intrigue est finalement assez simple, l'ensemble est indéniablement soigné. Les lumières et visuels sont travaillés, la reconstitution de 1989 bien vue (avec quelques clins d’œil amusants sur le décalage avec les années 2010), et la BO, qui louche sur du Carpenter avec ses synthétiseurs, est très sympathique. Sans oublier le trop principal, bien interprété et qui échappe finalement aux conventions : Michael C. Hall en homme de famille perturbé, Sam Shepard en père vengeur et bougon, et Don Johnson en détective privé improbable. En somme, "Cold in July" est un film intéressant sur la paternité et la nature masculine.
Changement de registre pour Jim Mickle. Lui qui nous avait habitué à des films d'horreur revient, en cette année 2014, avec un thriller assez soft aux accents de western. "Cold in July" manque d'intensité et de suspens mais le rythme soutenu et les nombreux rebondissements tiennent le spectateur en haleine d'un bout à l'autre de l'histoire. Une solide réalisation vient s'ajouter à cela et l'on se retrouve au final face à un bon film.
Ce n'est pas le premier film de Jim Mickle, mais jusque-là il avait officié dans le film d'horreur direct to DVD ou to VOD. “Cold in July” est à la fois son premier long-métrage hors du film de genre et le premier à avoir les honneurs d'une sortie dans les salles obscures. J'ignore ce qu'il vaut en tant que réalisateur de films d'horreur, mais en ce qui concerne ce film-ci je peux dire que j'ai passé un très bon moment. L'intrigue est vraiment originale en fait le film part dans une direction narrative qui tout d'un coup change pour changer de nouveau dans le dernier tiers. Du coup on n’est jamais embarqué dans un train-train et on reste mobilisé par une histoire aux rebondissements multiples. En même temps le film ne fait pas dans des ressorts retors, il avance de façon juste dans une ambiance de polar au fond du Texas. Les personnages sont à l'image de l'intrigue, ni héros ni salauds, juste des hommes qui cherchent la vérité et une justice ordinaire loin des grandes envolées vertueuses. Ce trio de justiciers de circonstance est incarné par trois acteurs de grande qualité : Sam Shepard en ex-taulard taiseux, Don Johnson en détective privé haut en couleur et Michael C. Hall en père sans histoire qui bascule un peu malgré lui dans un envers du décor peu reluisant. Tout le long la tension reste maîtrisée, mais sans en faire trop et en ménageant une certaine légèreté au travers d'un humour pince-sans-rire. Un thriller pesant, mais pas glauque qui via une intrigue à tiroirs tient le spectateur en haleine tout du long. Une vraie bonne surprise que ce thriller mené par un réalisateur inconnu et un trio d'acteurs aussi connus que talentueux. Une petite curiosité qui mérite le coup d'œil.
Très belle surprise. Déjà, je suis très heureux de revoir Michael C. Hall après "Dexter" car il commençait à me manquer. En fait, ce drame/thriller n'a pas beaucoup de défaut et ça devient tellement rare ... le scénario est assez original et on se laisse vite prendre par l'histoire qui se compose d'un retournement de situation assez subtil. L'époque est super bien retranscrite, tous les détails sont au rendez-vous, du coup l'immersion est complète et réussie. Les acteurs sont convaincants et ils rendent, du coup, les personnages attrayants et le trio principal attachant. On ne s'ennuie pas et j'ai bien aimé la tournure que prenait les événements. On peut ajouter a tout ça que la bande originale est ... originale ; la photographie est superbe grâce aux nombreux plans très variés et a la qualité soignée de l'image ; il y a même parfois des petites notes d'humour malgré un sujet difficile ; on a même le droit au thème du snuff movie sans trop rentrer dans les détails. Bref, dans l'ensemble, j'ai passé un très bons moments. Je regrette deux choses : les quinze dernières minutes que je n'aurai pas faites comme ça (vous comprendrez en le regardant) et quelques précisions sur le pourquoi du comment par moment car on reste un peu dans le flou. Mise a part ses deux bémols, cela reste un excellent long-métrage que je recommande vivement. 14/20.
Polar assez bizarre. Il y a une reconstitution de l'époque assez bien fichue. On est à la fin des années 80 et ça fait plaisir de revoir un vidéo-club par exemple vu que ce genre de boutique a aujourd'hui complétement disparu. Cela dit, je n'ai pas compris pourquoi ce bon père de famille qui voit sa vie bouleversée après avoir abattu un cambrioleur décide non pas de tout sacrifier mais de mettre entre parenthèse son équilibre pour une affaire qui n'est pas la sienne. Ça l'est au début tout du moins. Mais après, ça ne tenait qu'à lui de lâcher prise. Mais c'est l'Amérique profonde (ses héros moustachus voulant se faire justice, ses saloons, ses flics corrompus) où cette apparente tranquillité n'est que l'arbre qui cache la forêt. Il y a des choix à faire, cruciaux, et je n'aurais pas aimé être à la place de ce père horrifié par les actes de son fils.
Autant le début est bon, on est directement plongé dans l'histoire, dans cet univers tendu et violent, autant le reste est assez médiocre et tourne vite au massacre gratuit, sans intérêt et loin des attentes. Les personnages sont caricaturaux, parfois laissés de côté au profit de banales fusillades. Dans l'ensemble, je trouve que ce film est passé à côté de son sujet !!
Dans "Cold in July", outre le plaisir de voir un très bon trio d'acteurs à l’œuvre, on apprécie la précision de la mise en scène et l’atmosphère générale bien noire du métrage. La seconde partie est plus légère, plus déjantée, flirtant avec la série B, complétement immorale mais toujours excitante.
CE CHER DEXTER. L'embrouille est dans le sac. Une salade composé avec des restes. Après un départ tonitruant dans une atmosphère inquiétante, tout s'effrite quand le beau Don Johnson et ses santiags veut remettre de l'ordre. Sans finesse, l'ambition s'essouffle et on finit shooté à l'hémoglobine.