Lake, un Saint révolutionnaire
Alors maître nageur, Lake doit secourir un homme âgé. C’est à cette occasion qu’il découvre son attirance pour les hommes de cette tranche d’âges.
Après avoir démissionné, il trouve un job d’été comme assistant dans une maison de retraite. Contrairement à ses collègues, il aime ce qu’il fait. D’ailleurs, à cette occasion, il se prend d’amitié pour un certain nombre des pensionnaires et les croque même sur papier dessin, mais pas seulement.
Son attention se porte aussi sur leur comportement, qui devient étrange après avoir ingurgité les médicaments distribués. Testés sur lui-même, il s'effondre.
Dès lors, Lake s’insurge contre ce traitement, contre leur solitude, contre l’abandon de leurs proches et décide d’extraire Melvyn, 84 ans, pour l’emmener voir l’océan, son espoir le plus fou.
Lake est un Saint et un Révolutionnaire. C’est Désirée, sa petite amie, qui le dit. En effet, d’une part, il est toujours prévenant et, d’autre part, il s’est fait ses propres références de beauté et d’amour.
Ni images provocantes ni choquantes. L’option romance, définitivement choisie, nous livre tendresse, délicatesse, mais jalousie aussi. Étrangement, cette relation en devient presque naturelle tant l’affection entre ces deux hommes est touchante. A travers amour et sexualité hors norme, ce film réussit à transporter une belle douceur.
Si le film est une réussite, il le doit certainement aux deux acteurs dévoués à leur rôle, mais, aussi, à une musique qui semble l'envelopper délicatement…comme s'il avait été écrit pour épouser la partition.