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À Crocs D’Écrans
185 abonnés
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2,0
Publiée le 16 mai 2016
Mr Holmes aurait pu être un film passionnant. Brillamment interprété, ce film étoffe l’univers cinématographique du détective avec cohérence. Il met beaucoup de temps à démarrer mais on s’accroche et s’immerge en attendant le dénouement qu’on espère étonnant, bien pensé, changeant toute la donne, bref, un rebondissement intelligent à la hauteur du personnage. Hélas, la fin s’avère trop simple, décevante, faisant retomber tout l’intérêt du film. Dommage, car on a de la tendresse pour le trio du film, mais on sort de la salle déçu.
Avec une nouvelle façon d'aborder la vieillesse et le déclin vers l'autre monde, c'est tout en douceur, affection et malice qu'on rentre dans cette intrigue qui reste accessible à tous, même ceux qui ne sont pas forcément de grands passionnés de polars. Ian McKellen est sublime et démontre d'un grand talent pour le drame et se montre ici comme vulnérable. Pourtant, il garde l'œil vif, attentif aux détails de ce qui l'entoure et fait preuve d'espièglerie. Magnifique interprétation, il est impossible que vous ne soyez touché par ce grand acteur !
Une histoire de Sherlock Holmes différente des habituelles enquêtes. Sous forme d'un drame haletant mêlé à une leçon de vie. Le tout dans un décor bien travaillé, et dans une ambiance british post WW2 historique. À voir
Il fallait oser : Mr. Holmes ne raconte pas une histoire policière mais est une réflexion sur la vieillesse. Ce film narre effectivement l’histoire d’un Sherlock Holmes vieillissant à qui la mémoire fait défaut. Pour illustrer ce thème, Bill Condon choisit d’offrir un montage alternant entre trois époques différentes pour montrer le cheminement des souvenirs du personnage principal. Si ce parti-pris est déstabilisant au début, il sert le récit une fois que l’on en a compris le principe. Cette étude sur la perte de la mémoire et sur la vieillesse est renforcée par l’interprétation d’un Ian McKellen subtil et émouvant. L’émotion passe également par les rapports qui s’établissent avec le petit Roger qui amène la thématique de la succession, élément jusqu’à présent absent (à l’exception des témoignages écrits du Dr. Watson) de la vie de Sherlock Holmes qui ne s’est toujours consacré qu’à l’intellect et qui a fuit l’affectif jusqu’à présent. Sans être un film très mémorable, Mr. Holmes reste une belle réflexion sur la vieillesse, où l’enquête passée (car il y en a quand même une) est très secondaire dans le récit mais très importante dans l’évolution du personnage.
Plutôt déçu par ce nouveau film introduisant le célèbre détective. Cela manque tout simplement de dynamisme, et on ne perçoit pas d'enjeu suffisamment fort au début pour maintenir l'accroche. Seul la relation que Holmes entretient avec le petit Roger a un certain charme, mais tout le reste est assez fade. L'enquête que le vieux Mr Holmes essaie de se remémorer semble n'avoir rien d'extraordinaire, et ne suscite donc aucun intérêt au départ. Elle est malgré tout plus intrigante vers la fin du film, lors de sa résolution, et permet enfin d'éclaircir les enjeux du film. On est alors face aux regrets, et à la frustration du détective, dont la résolution d'une de ses enquête n'aura rien changé au destin d'un personnage. La fin est alors assez plaisante, mais il est dommage d'attendre la fin du film pour attiser la curiosité du spectateur.
Un grand film pour deux raisons : - un superbe hommage tout en finesse au personnage de Sherlock Holmes, presque sa naissance à l'humanité, comme le souligne justement le sous-titre. Il ne me semble pas exagéré de dire que c'est un beau dépassement de l'oeuvre originale, sans trahison, avec beaucoup de respect. - un jeu d'acteur époustouflant de justesse, tout simplement.
un film qui prend son temps pour poser de très beaux personnages.
Sherlock Holmes, âgé de 93 ans, s'est retiré à la campagne où il s'occupe de ses abeilles. En se remémorant les histoires romancées de ses enquêtes écrites par le Docteur Watson, il pense à sa dernière affaire qui l'a poussé à se retirer et souhaite la réécrire telle qu'elle s'est déroulée. Ce long-métrage nous présente une version très originale du personnage de Sherlock Holmes, âgé et où sa mémoire lui fait défaut. Il demeure néanmoins très agréable de suivre ce récit. Le rythme est assez lent et permet une progression fluide qui sert très bien l'histoire. De plus, l’interprétation de Ian McKellen dans le rôle principal est impeccable. Ce film a été une très bonne surprise.
Bien joué curieusement l intrigue et l enquête n est pas le sujet du film qui traite du naufrage de l âge. A l arrivée le doute que ce soit réussit est noyé dans la solution de l intrigue ...
Ce film nous présente un Holmes à l'hiver de son existence, exilé à la campagne, fragile... Une histoire où se mêlent le passé d'une enquête et la propre vie du célèbre détective. Ian Mc Kellen livre une magnifique interprétation.
A la vivacité et l’humour des récentes adaptations de Sherlock Holmes, le réalisateur Bill Condon préfère la lenteur et la mélancolie. Il nous offre une nouvelle variation émouvante mais non dénué d’humour autour du personnage plus proche de ce qu’on connaissait auparavant tout en nous bousculant quand même en nous montrant un Mr. Holmes pour la première fois très diminué. Ian McKellen est excellent dans le rôle a tel point qu’on peut s’étonner qu’il n’est jamais eu l’occasion au précédent de se glisser dans la peau du célèbre détective. [Lire la critique complète sur le site]
Je n'ai jamais été un grand fan de Sherlock Holmes. Ni du personnage, ni des films qui en ont été tirés (surtout ceux de Guy Ritchie). Et puis Bill Condon, de Candyman 2 à Twilight en passant par Dreamgirls, on ne peut pas dire que ce soit un réalisateur qui attire. Mais il y a Ian McKellen et surtout Laura Linney (même si le rôle n'est pas très épais). Ils sont tous les deux très biens. Sans oublier le petit garçon, Milo Parker, très à l'aise entre ses deux illustres partenaires. Alors bien sûr, c’est élégant, c'est raffiné et l'intrigue est bien tournée. On découvre le célèbre détective sous un jour nouveau, à la fin de sa vie, malade et amnésique, mais qui, malgré tout, continue d'enquêter avec l'aide de son jeune apprenti. Tout cela est plutôt bien fait, cela se laisse regarder mais j'ai malheureusement trouvé le temps un peu long. Il manque un petit quelque chose pour nous intéresser vraiment. Reste l'interprétation...
On peut dire que ce film raconte trois histoires en une. En effet, on voit Mr Holmes retraité paisible avec sa gouvernante et son fils en 1947 mais également des flashbacks de deux événements qu'il a vécus préalablement (tout récemment lors d'un voyage au japon et il y a 50 ans lors de l'une de ses enquêtes). Tout est lié, relié. Tout cela est intéressant, émouvant mais en même temps terriblement ennuyeux.
Bon bah c'est pas glorieux cette histoire ! Ca partait pas trop mal l'idée d'un Sherlock vieillissant et atteint d'Alzheimer ça ne manque pas de charme d'autant plus s'il est interprété par McKellen mais voilà ni le scénario, ni la réalisation ne sont au rendez-vous. Et je ne suis pas du genre à me focaliser sur l'intrigue mais j'attends un truc un peu travailler de la part d'un film sur Sherlock ça reste du policier tout de même. Mise en scène académique au possible et sacré problèmes de rythmes. Bon bah écoutez on va passer son chemin. Mais ce qui m'a vraiment accablé ça reste que le film ne correspond pas du tout à l'idée que je me fais du personnage. Je suis assez influencé par les intrigues contemporaines autour de Sherlock et du coup ma vision du personnage s'en trouve sûrement biaisée parce que je n'ai (encore) lu aucun livre de Doyle. Maintenant de là à ce que le personnage mette deux jours pour se rendre compte que ça n'était pas des piqures d'abeilles alors qu'il est devenu apiculteur et qu'on nous a bien appuyé l'évidence qu'une abeille laisse son dard je ne peux juste pas y croire. Qu'il finisse pas prier ses amis disparus, je ne peux pas y croire. Qu'il s'excuse de son sarcasme habituel, je ne peux pas y croire. Je n'ai clairement pas eu l'impression d'avoir vu Holmes. En plus McKellen joue le vieux gâteux, lorsqu'on est dans les flash-backs ça passe parce qu'il parait plus classe, plus assuré, et on a pas juste l'impression que c'est un papy comme un autre. Scénaristiquement tous les éléments sont superficiels et mal exploités. Bref, c'est pas vraiment que j'en attendais quelque chose mais le film aurait pu être intéressant s'il avait développé avec malice et vigueur son postulat de départ...
Belle histoire de vieil homme et l'enfant partageant une intime complicité, peinture de la décadence phyique et intellectuelle ponctuée d'éclaircies dans l'esprit du grand détective. Le rôle de Mr Holmes est tenu avec brio, le seul bémol: une lenteur parfois pesante et des répétitions trop appuyées.
Mr; Holmes a vieilli. C'est le moindre que l'on puisse dire. Il perd la mémoire, vacille de temps en temps, mais heureusement, sa gouvernante accompagnée de son fils veille sur lui. Dans cet accablement du temps, le vieux monsieur tente de se rappeler d'une affaire d'il y a 35 ans où il est question de plantes japonaises, de tentative de meurtre et d'amour déçu. Le cinéma raffole depuis quelque temps des histoires qui mêlent des seniors comme le très récent "Youth". Pour autant, celui-là se traîne en longueur. L'histoire policière ne parvient pas à donner suffisamment d'intérêt au récit pour tenir l'attention du spectateur. On regarde cette histoire sans trop y croire, même si le couple incarné par le petit garçon et Holmes est touchant de douceur. C'est un film qui ne fait pas de mal, mais qui n'enchantera pas les foules non plus.