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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 28 mai 2016
Le plus célèbre des détectives a-t-il encore quelque chose de nouveau à nous apprendre ? Pour Bill Condon oui, à condition de présenter le distingué british, vieillissant et à la retraite. L’homme âgé de 93 ans n’a alors plus toute sa tête et sa première lutte est donc de remettre sa capacité à analyser les choses dans l’ordre. Mr. Holmes s’accroche alors à ses plus vieux souvenirs pour résoudre l’intrigue dont il sera en charge. Ian McKellen joue son rôle avec délicatesse et sensibilité, si bien qu’on en oublie devant qui nous sommes. Bill Condon abuse néanmoins des allers-retours dans le passé et nous fait perdre l’intérêt de cette enquête. Finalement, on se concentrera sur l’amitié sincère entre le vieillard et le jeune prodigue. Mr. Holmes échoue dans la construction de son histoire mais laisse vraiment place à une belle chronique entre deux générations. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un Sherlock Holmes, comme on ne l'a jamais vu au cinéma : poétique, épuré et anti-spectaculaire. Pas besoin d'en faire des tonnes pour faire un grand film, la preuve avec ce joli film. Une interprétation grandiose de Ian Mackellen.
Mr.Holmes est une excellente conclusion à la carrière du plus grand des détectives. Même si les enquêtes ne seront qu'accessoires pour faire avancer l'intrigue principale, c'est une nouvelle facette plus humaine que l'on découvre de ce personnage. Plus touchant, plus émouvant et plus humains c'est ce que sera Mr.Holmes et cela on le doit principalement au jeu parfait de Ian McKellen qui offre une nouvelle interprétation réussie d'un Sherlock Holmes fragile.
voir un film en avion n'est jamais flatteur. L'idée de départ n'est pas inintéressante, à savoir revisiter un personnage hyper connu, pour imaginer des parts d'ombre et une fin dans l’anonymat. Malgré le scénario atteint vite ses limites, et manque de cohérence avec ses digressions japonaises. McKellen fait le job, et c'est toujours remarquable comment les anglo-saxons savent jouer et filmer des personnages anciens. mai 2016
Sherlock Holmes a aujourd'hui 93 ans, il vit retiré dans le Sussex dans une jolie maison avec sa gouvernante, veuve, et son fils, un garçon intelligent et amateurs d'apiculture. Sa vie n'est cependant pas si paisible, taraudé qu'il est depuis une affaire qui le hante depuis plus de 25 ans, lorsqu'il a décidé de prendre sa retraite. Hanté par les fantômes de son passé, entre Hiroshima au Japon et la rue Baker Street à Londres, le célèbre détective en retraite qui commence à être touché par la maladie d'Alzheimer, décide de se lancer dans cette ultime enquête non résolue...
"Monsieur Holmes" est un film intimiste centré sur le célèbre détective. Le réalisateur s'amuse à remettre en question un certain nombre de poncifs sur le personnage de roman (Monsieur Holmes n'apprécie pas particuliérement ni la pipe ni les couvre chefs Deerstalker...). Au passage, le personnage central du film fait également son autocritique (Il fut attaché toute sa vie au célibat, égoiste, craintif...) au travers de cette enquête qu'il décide de ré ouvrir pour lui apporter un point final. C'est en tous les cas un très beau rôle pour Ian Mc Kellen, très touchant et très fin dans la composition de ce vieux Monsieur qui reste très vif et très alerte alors qu'il sait que la maladie a commencé à l'envahir...Le film pourra séduire les amateurs de films dramatiques et psychologiques, moins les amateurs des célèbres aventures du détective comme dans "le Chien des Baskerville".
Bien loin des blockbusters habituels, Ian McKellen offre une prestation touchante et de grande qualité. Il tient le film sur ses épaules tremblantes et vieillissantes mais pourtant si puissantes, distribue à chacun de ses partenaires une grâce et une étincelle. Avec Mr. Holmes, on en oublie les Guy Ritchie et Bénédict Cumberbatch. Le seul défaut de Bill Condon est d'avoir fait trainer en longueur certaines scènes inutiles.
Mr Holmes est bien vieux et il a du mal a se souvenir de ses souvenirs, grâce a l'aide d'un jeune garçon (superbe comédien) et de ses abeilles voila qu'il finit par résoudre une histoire qui l'a beaucoup marqué dans le temps, une caméra virtuose suit cette passionnante aventure avec beaucoup de délicatesse servi par des comédiens excellents, certes le rythme est lent, mais la vie d'un ciel homme ne l'est elle pas.
Le mythique détective a fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques. Celle-ci nous présente un homme vieillissant qui peine à se souvenir de sa dernière affaire qui l'avait pourtant pousser à se retirer du métier. Ian McKellen et son jeune partenaire Milo Parker, sont épatants et très complices. Et si l'intrigue est agréable à suivre, le scénario est trop convenu pour donner au film toute sa dimension tragique.
Voir Holmes sur le déclin est assez troublant. L'interprétation de Ian McKellen est réussie, le film un peu moins. Le rythme est un peu trop lent et l'intrigue assez moyenne. Mais c'est avec plaisir qu'on retrouve le personnage et son univers.
Certes, je ne m'attendais pas à voir une réalisation dans la même veine que les Sherlock Holmes avec Robert Downey Junior, mais quand même... Là, soit Ian McKellen commence à faire son âge (76 ans pour ce film tout de même), soit il a été vieilli pour les besoin de la réalisation, soit les deux, mais si c'est le cas, Magnéto a du soucis à se faire pour les futurs X-men... En même temps, vu que la saga est repassée aux "origines" avec des acteurs plus jeunes, peut-être ne reviendra-t-il plus. L'histoire est somme toute banale et, même si, comme l'affiche de Mr. Holmes l'indique, on parle de "l'homme derrière le mythe", chose qu'elle fait bien, j'ai été déçu. Il n'est pas mal joué, mais il faut croire que contempler un mythe dans la vieillesse n'est pas ma tasse de thé.
En 1947, Sherlock Holmes, âgé de 93 ans, prend une retraite méritée au bord de la mer. Secondé par le fils de sa gouvernante, il essaie de se remémorer sa dernière enquête malgré une mémoire défaillante.
En dépit de la maîtrise de Sir Ian McKellen, je suis totalement passé à côté de ce « Mr. Holmes ». Son esthétique de téléfilm sent la naphtaline. Son scénario nous balade sans raison dans l’espace (un détour bien inutile par le Japon post-Hiroshima) et dans le temps (des flash-back ramènent Holmes trente ans en arrière). L’énigme policière, à supposer qu’on se donne la peine de la comprendre, est totalement dépourvue d’intérêt. Quant à la relation que le vieil homme noue avec le jeune garçon, sous le regard désapprobateur de sa mère, elle est aussi prévisible que mièvre.
Moi qui espérais un spectacle du niveau de « Downton Abbey », j’ai eu « Heidi ».
Un petit bijou tant par la réalisation que par la qualité de tous les acteurs. Une mention particulière pour la reconstitution et surtout une grande admiration pour Ian McKellen.
Vraiment un divertissement plaisant que nous offre là Bill Condom adaptant le livre de Mitch Cullin, les abeilles de Monsieur Holmes…les abeilles sont partie prenante d’une histoire où le vieux Sherlock Holmes, âgé de 93 ans, s’est retiré dans joli cottage du Sussex face à la mer et aux falaises de craie …il perd la mémoire et ni les cures de gelée royale, ni les cures de frêne épineux qu’il est allé chercher jusqu’au Japon, n’y font quelque chose…il se raccroche aux récits de son fidèle Watson alors décédé mais auquel il reproche d’avoir enjolivé sa vie, et avoue malicieusement qu’il n’a jamais porté sa fameuse casquette à double rabat, ni fumé la pipe…Il essaye d’écrire ses vraies mémoires aidée par Roger, le gentil garçon de sa gouvernante, âgé d’une douzaine d’années…et qui passe outre les avertissements de sa mère…avec Roger, Holmes essaye de revenir sur sa dernière affaire qu’il avait prise au sortir de la seconde guerre mondiale et dont l’issue perçue comme son propre échec lui avait fait prendre sa retraite…Ian Mckellen est bouleversant dans cette interprétation de ce vieillard luttant contre les atteintes du grand âge…qui sait aussi se montrer facétieux dans ses conversations avec Roger tout à son envie fébrile de découvrir…Il y a bien entendu des références aux anciennes enquêtes de Holmes au travers de flash back où il faut garder le fil…mais l’essentiel n’est pas là, Mitch Cullin a réalisé une délicieuse parodie du légendaire héros de Conan Doyle, mais aussi un film sur la transmission, la solitude, les regrets… et les trois acteurs sont remarquables.
Trés bon film typiquement britanique. Trés belle interpretation de Ian McKELLEN. Laura LYNNEY et petit garcon sont trés juste. Belle histoire sur la vieillesse. Histoire attachante aussi pour le lien qui se crée entre HOLMES et le petit garcon..
Un film prenant sur un personnage mythique à la fin de sa vie. Sherlock Holmes a des problèmes de mémoire et essaie de se rappeler son passé, ses erreurs, ses expériences. Heureusement, sa gouvernante et son fils lui donnent par leur présence, plusieurs derniers bonheurs. On sait qu'il va finir sa vie finalement sans regrets. Très belle restitution de l'époque, acteurs magnifiques, et douceurs de l'Angleterre dans les années 50. Quoi que long, ce film ne nous lasse jamais.