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Ti Nou
495 abonnés
3 494 critiques
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4,0
Publiée le 29 octobre 2017
Il est surprenant de voir un récit sur le personnage de Sherlock Holmes finalement très peu centré sur son enquête. Il s’agit plutôt ici de s’intéresser aux regrets d’un vieil homme en proie à la maladie et à la sénilité et à son désir de transmission. Ian McKellen porte un film élégant et raffiné.
Il est sûr que ceux qui s'attendent à voir Holmes et Watson mener une enquête palpitante seront déçus. En effet, le film retrace la vie d'un Holmes très âgé qui a arrêté ses enquêtes et vit avec un jeune garçon admiratif, une gouvernante et ses abeilles. Malheureusement, l'âge fait de Holmes perd la mémoire. Afin de lutter contre cet handicap, Holmes essaye de ce souvenir de la raison de l'arrêt de son métier. Saluons la très bonne interprétation de ian Mckellen qui campe un Holmes grabataire, perdant la mémoire et l'équilibre. Un bon film tout public.
Fin portrait d'un sherlock vieillissant,solitaire joué à la perfection par Ian Mkellen,ce film tel sherlock regardant l'adaptation cinématographique d'un récit de watson(ds une des scènes du film) se moque de la vive narration propre aux autres Sherlock holms.
En dépit de tout le talent de Ian McKellen, ce film est tout de même assez lent et ennuyeux. Hormis quelques brèves passages, ni le rythme, ni le mystère, ni l'humour ne sont au rendez-vous. Une dose de moralisme pleurnichard n'arrange pas les choses. De plus la construction est confuse. Déception sur toute la ligne.
Un Sherlock Holmes vieillissant et plus posé, qui change de la version commune du jeune détective qui saute sur toutes les enquêtes qui passent, et ici qui n'est plus flanqué de son éternel Watson, on peut dire que la version de Bill Condon change de ce que l'on connaît jusque-là ! Ian McKellen interprète un Sherlock Holmes âgé, calme et réfléchi qui est tout de même d'un grand classicisme, ce qui est dommage car l'on ne retrouve pas de surprise sur la mise en images ni sur l'aspect (à part qu'il est âgé) de notre détective. Pas de folie créatrice, donc. Un décor parfois magnifique, avec des personnages secondaires nouveaux et frais, qui sont encore un inédit quant aux nombreuses adaptations que l'on a connues. Le rythme cependant est lascif, voire lent, et l'on peut facilement divaguer entre deux longs dialogues et deux scènes contemplatives silencieuses. L'histoire en elle-même est un pied-de-nez aux attentes du spectateur : on voudrait une enquête et de l'action policière comme dans tout Sherlock Holmes, mais le film tente un beau drame humaniste. Pourquoi pas, au moins cela change, même si l'on avoue que l'on reste un peu sur sa faim quant à ces attentes non remplies. Le drame en lui-même est beau et plein de morale humble, toujours bonne à prendre. Un film qui mise sur le décalage vieilli et humaniste de son personnage principal, qui est une nouvelle version du Sherlock Holmes, mais dont le côté classique se fait parfois trop ressentir dans un rythme en dents de scie, donnant un beau drame, mais pas forcément un Sherlock Holmes passionnant. Une belle prise de risque tout de même.
Bill Condon effectue un brillant mélange des registres du policier et du drame intimiste, avec " Mr. Holmes " , où, Ian Mckellen y est impressionnant en détective fatigué mais toujours pugnace. Une nouvelle version qui revisite le mythe créer par Sir Arthur Conan Doyle, avec prestige et élégance façon British. La mise en scène, les images, la reconstitution d'époque, l'impeccable Bande Originale ainsi que l'histoire fonctionnent dans cette enquête très captivante. Un drame passionnant.
"L"homme derrière le mythe",oui c'est bien cela dont il s'agit car le célèbre détective à maintenant 93 ans et vit ses derniers jours retranché dans sa propriété en Angleterre. Vieux, presque grabataire, l'homme est usé par le temps (l'acteur est vraiment âgé...)et sa dernière affaire qui remonte à 50 ans le préoccupe toujours. Derrière cette mise en situation se trouve quelques brides des scènes de cette affaires perdus dans les souvenirs du vieux monsieur, épaulé par le jeune garçon (passionné par le mythe) de la gouvernante. Bref, il ne se passe pas grand chose dans cette "petite" histoire, on assiste bien plus à la dégradation physique et mentale du mythe qu'autre chose, peu intéressant.Pas ou presque pas d'action, la trame est un peu ennuyeuse et sa dernière affaire est bien légère à mon sens pour justifier toute cette mise en scène.
En plein renouveau ces derniers temps grâce à la fantaisie de Robert Downey Jr., le célèbre détective créé par Arthur Conan Doyle est l'objet ici d'une nouvelle variation romanesque. Qui, même si elle reprend parfois subtilement et souvent savoureusement la légendaire méthode d'observation du personnage, essaie de s'amuser un peu à la manière de "La vie privée de Sherlock Holmes" à déconstruire le mythe. Et là, je dis stop ! Certes, ce film nous offre de beaux sentiments et un joli parfum de nostalgie. Mais en nous faisant croire qu'on peut essayer de mettre en défaut Sherlock, "Mr Holmes" ne peut être crédible. Halte à la propagande !
Un chef d'œuvre, une histoire passionnante et qui nous laisse avec une seule envie, encore, encore. Superbe interprétation, magnifique,touchant. Du cinéma
L'univers de Sherlock Holmes est riche en interprétations ces dernières années. Le film de Bill Condom apporte une intéressante facette de cet univers en se consacrant à un Sherlock en fin de vie. Ian Mac Kellen interprète avec tout son talent un Holmes confronté aux conséquences de ses choix de vie solitaire en situation de dégradation de sa superbe légendaire mémoire et esprit d'analyse. Un homme bataillant pour ne pas perdre la seule chose qui lui importait et qu'il tenait à préserver plus que tout le reste afin de nous (ainsi qu'à son jeune acolyte) retranscrire pleinement sa dernière enquête. De superbes images et décors, une histoire simple subtile ouvrant une facette (et induisant aussi une petite réflexion pour chacun) originale sur ce personnage font de ce Mr.Holmes une réussite.
Bill Condon et Ian McKellen se connaissent bien, qui avaient œuvré ensemble en 1998 pour "Gods and Monsters" (Ni dieux ni démons), hommage délicat et raffiné à James Whale, le réalisateur du premier "Frankenstein" en 1931 qu'ils avaient montré dans les dernières années de sa vie alors qu'abandonné de tous dans sa villa de Beverly Hills, il tentait de connaître une dernière fois l'amour en accueillant un jeune kinésithérapeute à qui, nostalgique, il racontait ses souvenirs de réalisateur. Ils rendent cette fois visite à un personnage de fiction dont les aventures ont tellement été déclinées dans des films et séries télévisées de qualité qu'il est maintenant sans doute plus gratifiant de lui en inventer de nouvelles. Dans cet esprit en 1985, sous l'impulsion de Steven Spielberg devenu producteur, Barry Levinson avait imaginé dans "Le secret de la pyramide" une enquête menée par Sherlock Holmes, jeune détective en herbe alors qu'il suivait ses études avec John Watson à l'Académie de Brompton. Bill Condon prend la diagonale opposée, se rappelant que si Conan Doyle après avoir tenté de faire disparaitre son héros trop pesant dans les chutes de Reichenbach, l'avait au final ressuscité à la demande expresse de ses lecteurs, il avait omis de décrire sa vieillesse. C'est cet angle qu'a choisi Bill Condon pour nous parler encore une fois du grand détective. Il le fait à partir du roman de Mitch Cullin, "Les abeilles de Monsieur Holmes" paru en 2005. Que deviennent nos héros quand sonne l'heure de la retraite et que tous leurs compagnons d'armes sont morts ou comme eux entrés dans le grand âge ? C'est avec la grande délicatesse qu'on lui connait que Bill Condon nous invite à la découverte de ce mystère. Holmes en 1947 a 93 ans, il vit reclus depuis trente ans dans le Sussex avec une gouvernante (Laura Linney) assez peu sensible à sa réputation. Le vieil homme commence à perdre la mémoire et s'est promis de coucher sur papier la vérité de sa dernière enquête qui avait provoqué sa retraite volontaire et que son ami Watson disparu avait comme a son habitude enjolivée pour maintenir la légende. C'est un autre combat qu'Holmes doit mener cette fois-ci contre sa déchéance et sa nature quelque peu pédante qui l'a tout au long de sa gloire protégé des agressions extérieures. Il sera aidé dans cette tâche par le jeune fils de Madame Munro sa gouvernante. Si Condon via quelques flashbacks distille quelques fois le parfum d'une vague enquête, il est clair que ce n'est pas le propos du film qui s'intéresse plutôt à la transmission entre les générations et au cheminement que chacun doit mener pour accepter sa destination finale y compris Sherlock Holmes. Bill Condon réussit cette gageure avec brio, accompagné par un Ian McKellen sans doute ravi en qualité de citoyen britannique de rejoindre le clan de ceux qui auront un jour interprété le grand détective. Du cinéma comme celui-là, en cette période où les effets spéciaux sont partout fait plaisir à voir. A noter pour le plaisir un petit caméo en forme de clin d'œil de Nicholas Rowe qui dans le film de Barry Levinson en 1985 interprétait un Sherlock Holmes adolescent mais déjà très sûr de lui.
En 1947, Sherlock Holmes a maintenant 93 ans, et coule un retraite tranquille dans un cottage isolé. Une amitié naissante avec le fils de sa gouvernante, le retour d'un long voyage, et les souvenirs de sa dernière enquête 30 ans plus tôt, vont alors secouer son esprit vieillissant. Très loin d'une intrigue à suspense, "Mr. Holmes" est un drame sur la vieillesse, qui prend son temps, et évoque avec tendresse les derniers moments du plus célèbre détective, conscient qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même, tout en ayant encore des cordes à son arc. Si l'ensemble a tendance à alterner entre des sous-intrigues pas toujours palpitantes, la mise en forme est classique et sans prétention, élégante mais sans éclat. Toutefois, Ian McKellen tire allègrement son épingle du jeu, incarnant avec flegme, charisme, et subtilité un détective sénile troublé par sa mémoire déficiente. Une variation intéressante du personnage.
Un très jolie film qui se démarque totalement des adaptions du célèbre détectives. Ici pas de thriller ou de véritable enquête, c'est contre la vieillesse et la solitude que lutte le vieux détective. Une magnifique interprétation de Sir Ian McKellen
Film attachant et élégant qui s'attaque au mythe de Mr Holmes au crépuscule de sa vie !!! Sir Mc Kellen est époustouflant dans ce rôle et malgré la lenteur du récit on s'attache à son personnage et on veut savoir ce qui le pousse à se replonger dans ses souvenirs de la sorte. Solitude, vieillesse et culpabilité sont au programme et il ne faut pas s'attendre à une énième enquête du fameux détective. C'est fin et triste et je regrette que ce film n'ait pas été nommé aux Oscars et que ce merveilleux acteur n'ait pas été reconnu pour sa performance.