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Fêtons le cinéma
688 abonnés
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3,0
Publiée le 1 août 2019
Mr. Holmes offre au légendaire Sherlock Holmes l’occasion d’un dernier tour de piste avant sa retraite et déploie son récit sur deux temporalités entrecroisées : l’une rapporte l’amitié présente entre notre détective et un jeune garçon, l’autre revient sur la dernière affaire qui, dans l’esprit de Holmes, demeure fragmentaire. Ce choix permet de développer une dimension jusqu’alors absente des adaptations de Conan Doyle : la fragilité du personnage. La partition composée par Carter Burwell teinte l’image d’une nostalgie pesante et bienvenue, tisse le long crépuscule d’un artiste venu faire ses adieux à la scène. Dommage, par conséquent, que Bill Condon ne confère davantage de puissance dramatique à son film qui manque de souffle et de vie, qui semble épouser la décrépitude de son protagoniste principal. Nous aurions aimé nous perdre dans les hésitations de Sherlock Holmes, ressentir ses incertitudes ; en lieu et place, nous demeurons passifs, amusés certes, mais guère embarqués dans une aventure trop longue et répétitive pour émouvoir. Reste Ian McKellen, immense en détective terrifié par la mort qui le guette.
Un film touchant. Ian McKelen est magnifique dans le rôle de ce héros que la vieillesse guette. Il y a une vraie réflexion sur la vieillesse et ses méfaits ainsi que sur la sur-confiance en soi.
film avec de bons acteurs mais tres mou et voir sherlock holmes a la limite de la sénilité et tres amoindri n’est pas pas tres plaisant lorsque l’on est fan de ce personnage
Très beau film. Histoire intéressante et attachante. Très beau jeu d'acteur pour McKellen. Rien de transcendant mais histoire touchante à regarder et clôture bien l'histoire de ce grand détective.
Ce film autour du mythe de Sir Arthur Conan Doyle montre un nouveau visage à Sherlock Holmes. En effet, on y trouve un Sherlock âgé et à la retraite dans sa maison à la campagne. Fini le 221 B Baker Street et les enquêtes. Maintenant Sherlock s'occupe de ses abeilles en compagnie d'un enfant et de sa mère. Ce long métrage tiré du livre "Les Abeilles de monsieur Holmes" de Mitch Cullin est mené avec brio par le duo Ian McKellen, qui donne sa profondeur au personnage, et Laura Linney. Ce duo est accompagné par le jeune prometteur Milo Parker. Ce film vaut vraiment le coup si on veut voir un Holmes différent de celui de Guy Ritchie où le réalisateur plonge le spectateur dans les méandres de l'esprit d'un ancien enquêteur de légende qui cherche à comprendre pourquoi sa dernière affaire fut un échec. Un long métrage qui vaut vraiment le coup d'être vu.
Mr Holmes est un excellent film ayant Sherlock Holmes en personnage principal mais à 93 ce qui en fait l'originalité . Ce personnage est Holmes, il y a une enquête, des rebondissements et des surprises mais ce vieux monsieur qui perd la mémoire peut être plusieurs personnes existantes . Un très bon scénario . Un bon dialogue . McKellen, Linney, ... sont excellents . Un film touchant .
On est plus dans le drame que dans le policier pur et dur à l'ancienne, avec cette idée astucieuse qui donne l'occasion à Ian McKellen d'un formidable numéro d'acteur, fragilisant l'image hyper répandue d'un super cerveau infaillible. De ce point de vue le film est une franche réussite, d'autant que le casting est très bien dirigé, le petit garçon notamment tenant la dragée haute aux adultes et nous renvoyant à notre propre positionnement de spectateur face à notre héros favori. Les moments d'émotion sont nombreux et savamment dosés, avec une mise en scène concise et un montage précis. Il est juste un tantinet regrettable que l'enquête en toile de fond ne donne pas lieu à plus d'intensité. Belle performance toutefois.
Un film tendre, un peu inclassable qui narre le grand détective au crepuscule de sa vie. Ian Mc Kellen y est remarquable de justesse et de finesse. Une belle reussite soignée jusque dans sa photographie.
J'ai vu le film à sa diffusion du 21/10/18 sur une chaîne RMC, cette précision car fait rare un foirage a fait que les dernières séquences du film ont été diffusées dans le désordre, un générique interrompu assez vite se produit à environ 15 minutes avant la film et l'on a les 15 minutes manquantes à la suite. Pour un film complexe avec des flashbacks c'est une mauvaise surprise qui ne tient pas au film lui-même rendu encore plus complexe par cet effet indésirable. Car ce film est en vérité excellent, il nous réserve un Holmes vieillissant il est supposé avoir 93 ans (McKellen en a 75 ans au moment du film) mais malgré des troubles grandissants de sa mémoire, cette adaptation d'un roman de 2005 nous donne une belle démonstration et critique en même temps de l'intelligence propre à ce mythe. Personnage fictif de Arthur Conan Doyle récits de 1887/1927 d'après le film il serait né vers 1853/54 et meurt sans doute peu après le récit du film 1947. A travers plusieurs histoires qui s'entremêlentspoiler: : ses dernières années son vieillissement, sa gouvernante et son fils très intelligent, ses abeilles, son voyage au Japon, ses regrets de sa dernière enquête, le film est dans un cadre champêtre et a un beau rendu de paysages du Sussex.L'ensemble du film est un beau panorama du personnage au crépuscule de sa vie imaginée, en cela cela joue sur quelques faux semblants, quelques jolis clin d'œil fort subtils, de jolis sentiments, une belle narration. Il me manque un brin de véracité et de direction plus nette, une spiritualité plus aboutie pour ne pas valider ce beau film par la note maximale.
Honte à moi : je ne connaissais pas Ian McKellen - ou pire, je ne gardais pas le souvenir de ses interprétations dans les films de lui que j'avais vus. Dans ce rôle de Sherlock Holmes qui a déjà un pied dans la tombe, il est tout simplement prodigieux. Servi il est vrai par un chef d'oeuvre de maquillage (puisque il apparaît à 94 ans et dans de copieux flashbacks 30 ans plus tôt), il délivre une interprétation très attachante et pleine de délicatesse du vieil Holmes. Même les petits excès d'interprétation commandés par le jeu de Bill Condon avec le mythe holmésien nous font jubiler. Le film est porté par son interprétation. L'intelligence de la réalisation est de nous prendre constamment à contre-pied dans les rôles des 3 principaux protagonistes. Le scénario est légèrement emberlificoté, perdu je suppose dans l'adaptation difficile des "Abeilles de monsieur Holmes". La "moralité" (son impact humain n'est-il pas plus important qu'une vérité froide et mécanique ?) en est un peu obscurcie. Il reste un superbe portrait d'une Angleterre campagnarde de la première moitié du XXe siècle.
Un film lent et morne avec un côté téléfilm assez soporifique et un personnage principal qui n'avait pas grand-chose à voir avec le Sherlock que je connaissais.
Le célèbre détective britannique retraité est une intrigue très intéressante, l’instruit passé maître de l’intuition et de la physionomie est superbe, bonne mise en scène finale, révélant la tragédie cachée.
Un très bon film sur la retraite de Sherlock Holmes. L'épreuve de la vieillesse pour mener son ultime enquête. Une interprétation magristale de Ian McKellen.
S’il est pour le moins appréciable de se détacher de l’image snobinarde et prétentieuse qui nous a été souvent dépeinte du personnage de Holmes, il reste dommage de l’enfermer dans une autre appréciation, bougonne, usée et aigrie du maître de l’enquête. Ce ton emprunt malheureusement l’ensemble du film, qui s’enserre dans une mélancolie que les épisodes du passé ne parviennent pas à illuminer, ni même les échanges avec le jeune garçon, faute d’entrain. Ian McKellen prête parfaitement ses traits au personnage en lui offrant des contours inattendus, secondé par des acteurs tout aussi talentueux. La mise en scène, les costumes, décors et paysages sont soignés et offrent de belles images. Le seul hic, dans un tel cadre, revient donc à la tonalité monotone de l’ensemble, qui devient pesante à la longue.
Une adaptation de Sherlock Holmes moue dû genoux qui offre le crépuscule d'une figure emblématique des romans. Le cinéaste joue habillement avec les références réelles et fictives, et donne une nouvelle identité au personnage. Mais la naïveté et le rythme trop lent finissent par lasser le spectateur. Reste une prestation subtile et touchant du grand Ian McKellen qui ajoute une flèche à son arc.