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Ryuka92
9 abonnés
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4,5
Publiée le 7 juin 2016
En 1947, le plus grand détective est désormais à la retraite loin de l'agitation de Londres et aspire à vivre paisiblement dans sa petite maison de campagne entouré de sa gouvernante et de son fils. Le vieil homme est cependant toujours hanté par l'une de ses dernière affaires mais sa mémoire lui fait défaut. Il va essayer par tout les moyens de se remémorer celle-ci qui concernait un mari inquiet au sujet de son épouse fragile. Le jeune garçon de la gouvernante sera peut-être la clé du retour de ses souvenirs. Mr Holmes est en fait l'adaptation du roman "Les Abeilles de Monsieur Holmes" de Mitch Cullin, publié en 2005. Respectant scrupuleusement l'univers et les personnages crées par Sir Arthur Conan Doyle le film est un véritable hymne aux fans. Voilà donc le mythe dans sa retraite, sa vieillesse et sa fin de vie, un homme comme un autre fatigué, en fin de parcours écrasé sous le poids des années et sa mémoire qui peu à peu s’efface. On ne le reconnait presque plus, un homme ordinaire de l'extérieur qui accuse le poids du temps et qui malgré ses absences et pertes de mémoire reste d'une intelligence, d'une déduction et d'une logique implacable. Cela fait bizarre de voir un tel personnage en situation de telle faiblesse, on en sent un véritable pincement au cœur d'autant plus que Ian McKellen joue merveilleusement bien le vieillard sénile. Le contraste saute de suite aux yeux avec le jeune Roger, des yeux d'enfant confrontés à l'expérience de Mr Holmes. LE gamin va être pris sous l'aile du détective et leur relation va apporter une touche humaine au grand homme qui parait bien froid au début. Et au fil du temps il va s'attacher à cet enfant et c'est lui qui va faire avancer l'histoire en débloquant des bribes de souvenirs du vieil homme. Les scènes du présent s’enchaînent et s'avèrent tour à tour touchantes, émouvantes et mettent en lumière l'homme plutôt que la légende. Un regard bien différent des nouvelles de Doyle et des derniers films hollywoodiens avec Robert Downey Jr qui fait souffler un vent de fraîcheur revigorant. Les cadrages et la mise en scène sont fort classiques mais la structure même du film dynamise le tout par le système de flashs vers le passé ingénieux. Dans de nombreux films ce procédé s'avère bancale et casse généralement le rythme du film mais ici il est utilisé avec maestria. Tout est clair, rien n'est confus, les trois époques sont bien distinctes et cela rend passionnant le récit et le suivi de l'affaire policière. Un magnifique récit maîtrise, touchant, émouvant où la logique de Holmes se voit bousculer par ce qu'il ressent, lui et les autres. Le changement entre le vieux Holmes et le plus jeune est impressionnant et c'est là que l'on salue la formidable performance d'acteur de Ian McKellen qui rajeunit et redevient le fin limier vif d'esprit d'antan à la classe dévorante. Jongler entre les deux époques de sa vie n'a pas dû être simple à jouer et même simuler la dégradation de sa santé n'a pas du être de tout repos. Le film s'attarde donc sur l'homme et non la légende pour révéler ses erreurs, ses regrets, ses ressentiments. Un Sherlock Holmes sur qui la solitude pèse et qui pense que se rend compte que sa logique et son intelligence ont aussi nuit à certaines personnes. C'est comme si au seuil de sa vie il fait un bilan et commence à en comprendre le sens, se réveille et éprouve des sentiments qu'il n'avait pas saisit avant. Tout son entourage est mort et ses plus proche comme sa gouvernante de Baker Street et le Dr Watson sont mort, et on ne voit pas leur visage du film. De dos, ou leurs mains ect pour renforcer cette idée de solitude et de dire que finalement même en étant des compagnons qu'ils étaient peut-être plus des inconnus. La fiction des livres écrit par Watson se mêle aussi à la réalité du film et se joue de celle-ci en niant le deerstalker et la pipe, des éléments propres au mythe de l'oeuvre originelle du véritable auteur. Sur une forme assez classique on a là un film remarquable qui respecte l'oeuvre originale et s'avère des plus passionnant si on s'intéresse un tant soit peu au légendaire détective anglais. Mais surtout un Holmes inédit dans un rôle encore jamais vu pour lui, d'une homme ordinaire se battant contre la vieillesse et la solitude et qui découvre son humanité. Une performance de haut niveau pour Mckellen qui rend le tout véritablement touchant et poétique tout cela renforcé par de bien belles compositions musicales.
Sans vouloir trop spoiler, il faut signaler qu'il ne s'agit en rien d'un polar, mais d'une réflexion illustrée sur la vieillesse, la vie, la mort et la morale. Je dis ça parce que ceux qui recherchent un film d'action genre "Sherlock 5 : la pyramide javanaise" seraient méchamment déçus.
C'est plutôt bien joué, bien monté, bien conçu, un peu trop lent. Ca a un charme discret et tranquille.
Un film touchant. Ian McKelen est magnifique dans le rôle de ce héros que la vieillesse guette. Il y a une vraie réflexion sur la vieillesse et ses méfaits ainsi que sur la sur-confiance en soi.
Il ne se passe rien. Holmes est vieux et se rappelle une triste affaire qu'il n'avait pas pu résoudre comme il le souhaitait. On parle aussi de la différence entre les guêpes et les abeilles.
Le mythique détective a fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques. Celle-ci nous présente un homme vieillissant qui peine à se souvenir de sa dernière affaire qui l'avait pourtant pousser à se retirer du métier. Ian McKellen et son jeune partenaire Milo Parker, sont épatants et très complices. Et si l'intrigue est agréable à suivre, le scénario est trop convenu pour donner au film toute sa dimension tragique.
Une petit film agréable qui développe un point de vue original sur la fin de vie du célèbre détective. So british. La simplicité de l'intrigue mêlée aux problèmes de mémoire du héros donne une aventure agréable à suivre. J'aurai aimé découvrir un Ian McKellen dans un Holmes plus punchy mais cela serait plus convenu. Là, il joue très bien sa partition de fragilité.
Un grand film pour deux raisons : - un superbe hommage tout en finesse au personnage de Sherlock Holmes, presque sa naissance à l'humanité, comme le souligne justement le sous-titre. Il ne me semble pas exagéré de dire que c'est un beau dépassement de l'oeuvre originale, sans trahison, avec beaucoup de respect. - un jeu d'acteur époustouflant de justesse, tout simplement.
un film qui prend son temps pour poser de très beaux personnages.
Fin portrait d'un sherlock vieillissant,solitaire joué à la perfection par Ian Mkellen,ce film tel sherlock regardant l'adaptation cinématographique d'un récit de watson(ds une des scènes du film) se moque de la vive narration propre aux autres Sherlock holms.
Un film très touchant. Pas actif pour 2 Pence mais on se laisse porter par l'histoire étonnante d'un Sherlock Holmes au crépuscule de sa vie hors champs de la légende. Les acteurs sont excellents, en particulier Ian McKellen (Mr Holmes) très émouvant dans le rôle de ce vieux monsieur torturé par ses échecs. Le scénario est crédible, les décors magnifiques et la fin est extrêmement touchante : "- On ne devrait pas quitter cette vie sans avoir le sens du devoir accompli".
J'ai beaucoup aimée ce film, il est très beau, c'est la première fois que je vois un Sherlock Holmes sous cet forme, ça nous donne une belle leçons de vie et pour courroné le tout les casting est exelent !
L'univers de Sherlock Holmes est riche en interprétations ces dernières années. Le film de Bill Condom apporte une intéressante facette de cet univers en se consacrant à un Sherlock en fin de vie. Ian Mac Kellen interprète avec tout son talent un Holmes confronté aux conséquences de ses choix de vie solitaire en situation de dégradation de sa superbe légendaire mémoire et esprit d'analyse. Un homme bataillant pour ne pas perdre la seule chose qui lui importait et qu'il tenait à préserver plus que tout le reste afin de nous (ainsi qu'à son jeune acolyte) retranscrire pleinement sa dernière enquête. De superbes images et décors, une histoire simple subtile ouvrant une facette (et induisant aussi une petite réflexion pour chacun) originale sur ce personnage font de ce Mr.Holmes une réussite.
Encore un Sherlock Holmes, alors que le personnage a connu tant d'interprétations ? En ironisant lors d'une scène sur la façon dont Sherlock a été représenté au cinéma ( mise en abyme fascinante ), le film en prend acte, et ne se laisse jamais intimider par la légende. D'emblée, le choix d'un Sherlock de 93 ans, plus bougon et asocial que jamais, à l'esprit toujours brillant mais miné par la vieillesse, suscite l'intérêt. Dans le rôle-titre, Ian McKellen est excellent, comme toujours - on peut tout particulièrement apprécier la façon dont il alterne entre le Sherlock sûr de lui et encore pleinement maître de lui-même des flash-backs et la version plus marquée par la vie de 1947, et ses moments d'absence sont particulièrement poignants à voir. Face à lui, le petit garçon qui lui sert à la fois de Watson et d'apprenti montre une belle palette et une belle vivacité d'esprit - jouer face à sir McKellen sans se ridiculiser révèle une maturité certaine chez cet enfant, qu'il sera intéressant de suivre. Comme dans les meilleures histoires de Sherlock, l'intrigue policière ( ingénieuse ) fonctionne aussi comme un commentaire sur le personnage de Sherlock, son caractère asocial, ses discours sur la logique et les émotions. Donc même si le film essaye clairement de brasser beaucoup de thèmes ( le déclin de Sherlock, les relations qu'il peut nouer, son rapport avec sa légende telle que Watson l'a écrite ... et Hiroshima, qui est l'objet de séquences poignantes mais dont on ne perçoit pas trop ce qu'elles font là ), l'originalité de son point de vue et de sa structure ( spoiler: Sherlock tâchant de déterrer de sa mémoire une enquête en fait déjà résolue, et enquêtant en parallèle sur ... la mort de ses abeilles ) mérite le détour.
Trés bon film typiquement britanique. Trés belle interpretation de Ian McKELLEN. Laura LYNNEY et petit garcon sont trés juste. Belle histoire sur la vieillesse. Histoire attachante aussi pour le lien qui se crée entre HOLMES et le petit garcon..
Arrivé au crépuscule de sa vie, Sherlock Holmes doit faire face au plus grand criminel qu'il n'ait jamais affronté : le temps qui emporte tout sur son passage. Drame humain intimiste sur fond d'enquête bien ficelée, ce film présente un Sherlock Holmes aux antipodes de celui campé par Robert Downey Jr. C'est lent, subtil et mélancolique, avec l'élégance naturelle de. Ian Mac Kellen en prime.