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benitoberlon
56 abonnés
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4,0
Publiée le 9 novembre 2017
Splendide! Je n'ai pas vu les 2h20 passer. On se laisse complètement prendre par l'obsession que porte cette explorateur à la découverte de cette cité Z! Une réussite!
Retour en grâce à mes yeux d’un James Gray plus convaincant que le précédent The Immigrant. Biographie apparemment fidèle de l’explorateur, il s’agit d’un film d’aventures, pour lequel l’écran large est indispensable. Mais aussi, une fresque sociologique sur la période toujours fascinante de l’Angleterre à l’aube du XXè. La première puissance du monde déclinante affiche simultanément les sociétés savantes masculines et les premières femmes indépendantes, futures suffragettes. Découverte de l’acteur Cunnam incarnant l’énergie débordante d’un Fawcett aussi intrépide pour explorer l’Amazonie que pour revenir retrouver sa famille ou mener un bataillon au combat. Gray ne nous assomme pas d’épisodes aventuriers mais reconstitue le parcours psychologique de chacun des protagonistes avec finesse et les décors de l’époque avec précision (les intérieurs sont souvent sombres). La fin du parcours devient quasi-onirique et ne manquera pas de rappeler celle légendaire d’Apocalypse now avant d’arriver dans le camp du colonel Kurtz. Quand l’explorateur quitte la civilisation, les explications rationnelles deviennent obsolètes. Entre-temps, Fawcett aura, épisode inattendu et significatif, fréquenté la « sauvagerie » des tranchées de la Somme en 1916 (le temps d’une courte séquence aux images superbes, déjà vues certes mais toujours poignantes), et cogité sur la définition de ce qu’est un « sauvage » aux yeux de la Société de Géographie qui le sponsorise. Un beau voyage historique. Vo cinéma avril 2017
Belle aventure amazonienne racontée avec beaucoup de finesse . Un film captivant qui vous transporte au temps où les aventuriers avaient encore des contrées à découvrir et pouvez faire rêver les plus jeunes comme les plus anciens... ce temps est désormais révolu. A voir expressément.
Que dire… James Gray au sommet de son art. On plonge dans une histoire passionnante oscillant entre l'angleterre et son aristocratie, sa bourgeoisie. Une seconde partie qui est la jungle, son mystère et la découverte de l'inconnu. James Gray arrive à dépeindre ces deux environnements à la perfection avec une réalisation différente, très cadré, symétrique en Angleterre avec la scène du discours à son arrivé. La jungle et le cadre saturé par la végétation, ces grand angles pour le paysage. Les acteurs sont charismatiques et le choix pour moi est judicieux. Le film dure 2h30 mais pourrait durer 6h sans que je m'en lasse. On passe de la découverte, au retour, par la guerre, les relations familiales, les obsessions, l'onirisme de la jungle. Ce film m'a impressionné mais il n'a pas 5 car certains passages me semble un peu forcé (avis subjectif) comme le fait que spoiler: Robert Pattinson soit toujours présent même durant la période de la guerre.
Hormis cela je recommande ce film qui pour moi va marquer cette année 2017 qui est très prometteuse après logan, split, la la land ou noctural animals.
Sorte de Aguirre ou la colère de Dieu mélangé d'Indiana Jones dont la maîtrise de réalisation et du jeu des acteurs montre que James Gray peut sortir de son répertoire habituel sans perdre de ses grandes qualités. On a beaucoup aimé ce "biopic" qui vous saisit tout au long de son long cours. Et on le recommande chaudement.
Une magnifique histoire d'aventure tant par l'image que par les péripéties dans lesquelles nous emmène l'explorateur Percy Fawcett. James Gray réussit à maintenir un équilibre entre la narration des expéditions de Fawcett et les sacrifices familiaux que cela implique.
Excellent film sur l’exploration de l’Amazonie par les pionniers britanniques. Une réalisation inspirée qui oppose la force des éléments naturels aux instincts et désirs humains. Une interprétation sobre même si les personnages sont parfois un peu caricaturaux.
Dans le cinéma actuel The Lost City of Z fait figure d’anomalie. En se réappropriant un genre tombé en désuétude avec le film d’aventure, James Gray film un homme qui a une telle soif de connaissances et de découverte qu’il va finir par se perdre dans cette jungle trop vaste trop secrète pour arriver à être comprise par un seul homme. Quand je disais qu’il faisait figure d anomalie c’est par son côté naturaliste, donnant une forme majestueuse à la forêt et à la nature qui paraissent pour des personnages à part entière. Dans ce film pas de crie, de caméra qui bouge dans tous les sens, de musique assourdissante, mais pourtant une grande force paisible et du coup d’autant plus impressionnante. Avec en plus un joli sous texte sur les génies incompris qui passe pour des illuminés c’est encore un très beau film extrêmement bien soigné de la part de James Gray.
Ce film d'aventures est une véritable fresque. On suit donc le parcours du major Percy Fawcett, son parcours d'aventurier aussi bien que militaire, et familial. Car au-delà du film d'aventures, "The Lost City of Z" n'oublie pas les moments plus intimistes, et notamment les tiraillements intérieurs du héros. Il peut même se révéler frustrant d'assister à tous ces allers-retours entre Amazonie et pays natal, occultant ainsi l'immersion pleine et entière dans la jungle. Mais l'interrogation sur le départ, la famille et la recherche de gloire sont autant de problématiques traités avec maestria, servis par une réalisation parfaite.
La grande aventure au cinéma, je ne pensais plus que çà existait ! Cette odyssée c'est l'histoire d'une vie, l'espoir et la pugnacité d'un homme qui veut rencontrer une cité légendaire, et son destin. C'est brillant de mise en scène, le casting est monumental etc etc. Un bijou.
Une belle claque. Le visuel est magnifique, l'histoire est vraiment bien retranscrite, la fiction colle à la réalité, tout en nous passionnant et c'est ce qui en fait un grand film. Hunnam est plus au top que jamais, faut il vraiment le rappeler ? 4/5
Splendide. Un film où un homme poursuit une chimère et où le voyage intérieur se substitue peu à peu au voyage physique. Gray entrelace à la trame du film un de ses thèmes favoris : la relation entre père et fils, qui se déplace au cours du film du père de Fawcett à son fils. Voir ma critique complète sur mon blog :
Avec ce projet hyper ambitieux, James Gray prouve qu’il est capable de changer de registre, tout en offrant au spectateur du cinéma classique de grande qualité. Très riche à tous les niveaux et vraiment passionnant par moments, The Lost City of Z perd peut-être un peu en force dans ces allers-retours incessants et son interprète manque de trop de charisme pour porter le long métrage encore plus haut.
Ce film ne manque pas d'intérêts. Plus proche de l'intimité que de la grande aventure, il marie pourtant bien les deux entre expéditions et vie familiale avec quelques séquences pleines d'émotion. On vit intensément cette situation cornélienne de notre héros qui a toujours soif d'expéditions périlleuses et d'une vie de famille bien orchestrée, ce qui est souvent incompatible: tout ceci est fort bien rendu à l'écran. Il y a des moments pathétiques d'une grande intensité, pourtant il manque au film parfois d'une dimension épique et les images sont souvent sombres. Je sais bien que le sous-bois de la forêt équatoriale ou les scènes de nuit jalonnent le film, mais un peu plus de luminosité dans certaines scènes aurait été apprécié, et toujours ce générique de base au début escamoté: les défauts du film sont donc plus dans la forme que dans le fond et on suit avec plaisir cette histoire vraie mais mal connue.