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    The Lost City of Z
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    469 critiques spectateurs

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    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2017
    Film superbe, en premier lieu pour ce scénario qui traite d'Aventures avec un grand A, mais aussi pour de la qualité des Images - ses cadrages plutôt académiques mais formidables - pour sa mise en scène au scalpel qui, pour moi, font de ce dernier James GRAY un magnifique film dépassant "Little Odessa" - "The Yards" ou "La Nuit nous Appartient" (je ne parle pas de Two Lovers & The Immigrant me laissant froid comme la glace).
    Remarquable aussi, cette Bande Son où les compositeurs "modernes" du XX siècle se taillent la part belle.
    Faire aussi l'éloge des Acteurs qui portent littéralement cette histoire.
    Comment ne pas penser aussi à cette Nature omniprésente (même au royaume uni) - cette Jungle opulente qui devient inexorablement obsessionnelle....

    On pense bien évidemment à "Aguirre, la colère de Dieu" et au "Fitzcarraldo" de Werner Herzog mais aussi un peu au "Greystocke" de Hugh Hudson, voire à "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, et sans hésiter au magnifique Final très "Coppolien".

    Voici donc un grand film d'Aventure, doté d'une Âme, ce qui en fait un moment rare, à ne surtout pas manquer ;-)
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Tout simplement : du grand cinéma. À l’image du travail du chef opérateur, Darius Khondji, qui apporte à cette œuvre en pellicule 35 mm une extrême finesse et beauté, The Lost City of Z est un film d’une grande délicatesse. Même si la construction du récit risque d’en ennuyer plus d’un, c’est un long-métrage admirable, aussi rare dans le paysage cinématographique que son cinéaste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    L'obsession d'un explorateur britannique par la quête d'une civilisation ancienne au fin fond de la forêt amazonienne! Le vrai dèfi de cette critique aurait ètè de ne pas comparer le film de James Gray avec celui de Werner Herzog, "Aguirre", mais le destin de Percy Fawcett reste tellement semblable à celui de Lope de Aguirre que cela ètait quasiment mission impossible. "The Lost City of Z" est une oeuvre sidèrante de beautè, l'une des meilleures, des plus maîtrisèes de son auteur qui marque une nouvelle ètape pour le cinèaste new-yorkais! Avec une rèelle science du montage, c'est aussi l'une des plus mèlancoliques où l'aventure mentale et le grandiose s'harmonisent le mieux! Dans cette quête folle et èpique, Charlie Hunnam est remarquable dont la vie èclate dans des images inoubliables! C'est dire que sa prestation est admirable, apportant une authenticitè à ce qui pourrait n'être que romanesque! C'est parfaitement rèussi par un rèalisateur hyper talentueux que l'on avait un peu perdu de vue depuis "The Immigrant". Une expèrience sensorielle à ne manquer sous aucun prètexte...
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Cinéaste plutôt habitué au genre urbain, James Gray s'est lancé dans une folle aventure avec "The Lost City of Z". Une folle aventure qu'il rêve de faire depuis déjà plusieurs années alors que Brad Pitt était attaché au projet en tant qu'acteur. Désormais producteur, Pitt laisse sa place à Charlie Hunnam pour jouer Percy Fawcett, major de l'armée britannique, cartographe et explorateur obsédé par la cité de Z, une cité qu'il s'imagine exister au fin fond de la jungle amazonienne, une cité qui permettrait d'en découvrir plus sur une civilisation perdue. La jungle donc, nouvel environnement pour James Gray qui a choisi de tourner directement sur place pour vivre l'enfer vert tel qu'il a été vécu par Fawcett et ses compagnons de voyage à trois reprises. Mais si "The Lost City of Z" a tout du film d'aventure, ce n'est clairement pas cet aspect qui intéresse James Gray. Le cinéaste a beau filmer la jungle avec talent et nous offrir quelques moments de tension qui font parfois penser à Werner Herzog, la thématique principale de son récit s'articule autour de Fawcett, personnage qui cherche à trouver sa place dans une société qui l'a longtemps rejeté et qui se jette à corps perdu à la recherche de cette cité, devenant drogué par la perspective de la découverte qui l'attend et dont il est persuadé d'en avoir vu des preuves. C'est donc dans tout le traitement du film que l'on reconnaît bien James gray qui glisse en Fawcett ses préoccupations habituelles tout en dissimulant le tout dans un récit d'aventure se déroulant sur plusieurs décennies. Sublimé par la photo de Darius Khondji, "The Lost City of Z" ne cesse de surprendre dans le déroulement de son scénario qui ne va jamais où on l'attend et ce jusqu'à sa toute fin, aussi sublime que déroutante. Parfois frustrant, le récit n'en demeure pas moins passionnant par toutes les thématiques qu'il développe, allant du goût de l'aventure au besoin de reconnaissance sociale. Toujours sublime et toujours subtil, le film est dominé par la présence charismatique de Charlie Hunnam qui trouve ici son meilleur rôle au cinéma, celui qui devrait définitivement l'imposer comme une valeur sûre. Remarquons aussi la présence plus discrète d'un Robert Pattinson barbu qui poursuit sa carrière de façon intéressante et qui trouve ici un solide second rôle étonnant. Saluons donc la prise de risque de James Gray qui s'impose définitivement avec ce film comme l'un des cinéastes les plus brillants de sa génération dont chaque film, même les moins bons ("The Immigrant") regorgent d'éléments passionnants. Et Dieu que la jungle lui a réussi !
    this is my movies
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    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2017
    Oyé, Oyé, J. Gray quitte enfin l'urbanisme new-yorkais et troque la jungle des villes pour la vraie, celle qui sent la sueur, le sang, la boue et la Nature pour signer un film d'aventures qui ne ressemble à aucun autre, entretenant forcément un cousinage avec les quelques fleurons du genre tout en s'imposant comme une nouvelle pièce majeure à la fois de ce cinéma là mais aussi du cinéma tout court. Ce qui le distingue de ses illustre aînés, c'est donc son sujet, celui qui nous narre la quête d'un homme admirable (bien que nanti de quelques défauts), qui ira à contre courant des pensées étriquées de son époque, portant son passé comme une malédiction l'empêchant d'aller plus haut tout d'abord (magnifique scène) avant de vivre son présent en dépit de sa vie de famille puis de lier son futur à une quête aussi folle qu'importante. Les acteurs sont magistraux, les lumières de D. Khondji sont absolument majestueuses, les décors naturels sont à couper le souffle, le scénario est d'une belle précision, le souffle épique offre quelques scènes incroyables bref, c'est un grand film, un de ceux qui marquent la rétine, le cerveau et les tripes, un film au style classique formellement tout en recelant de nombreuses audaces stylistiques bref, c'est à voir impérativement en salles pour profiter des images sublimes de ce grand film humaniste qui ne vous laissera pas indifférent. D'autres critiques sur
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Tiré d'une histoire vraie, une aventure extraordinaire sur le voyage qu'a été celui de Percy Fawcett au XIXème siècle, aux magnifiques paysages, fidèlement reconstitué et servi par un casting de premier choix. À voir !
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Un très film ou il est très intéressant de voir combien en 1906 il est difficile de faire comprendre à la bonne société britannique et surtout des hommes l'importance de cartographier ses endroits si peu hospitalies pour ses hommes en proie aux Indigènes aux animaux aux insectes et du manque de nourriture pour découvrir cette fameuse city Z excellent.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Projet de grande envergure dont James Gray rêvait depuis longtemps, « The Lost City of Z » a enfin fini par voir le jour, et il aurait en effet été dommage de s'en passer. Alors autant vous prévenir : ça reste un film de James Gray, ne vous attendez donc pas à une œuvre trépidante avec scènes d'action dantesques et suspense à couper le souffle, le tout assorti de découvertes incroyables, et ce quand bien même le héros aurait inspiré le personnage d'Indiana Jones. En revanche, si vous souhaitez voir une œuvre très bien réalisée, profonde, prenant soin de ses personnages en établissant des relations complexes entre eux, tout en donnant une grande part à l'humain dans ce qu'il a à la fois de plus beau et de plus fou, alors vous devriez être comblés à pas mal d'égards. Le cinéaste sonde l'âme humaine, son obsession parfois irréelle, ses rêves de grandeur, ses rêves tout courts... Sous ses airs de classicisme quasiment à l'ancienne, Gray trace un chemin assez personnel, où l'on retrouve beaucoup de thèmes de ses œuvres précédentes, sans que celui-ci ignore un minimum la dimension spectaculaire d'une telle aventure, celui-ci exploitant les décors avec un mélange d'intimisme et de « grandiose » d'un bel effet, les allers-retours entre Angleterre et Amazonie, peut-être un peu frustrants parfois, mettant par ailleurs bien en lumière l'abnégation incroyable du héros pour retourner à chaque fois vers cette Terre qui l'indifférait presque totalement au départ. Et puis il n'y a pas à dire : bien qu'il soit loin ici de son New York natal, l'implication du réalisateur se transcrit quasiment à chaque instant, même lorsqu'il se dirige parfois vers un spoiler: mysticisme étrange
    , mais en définitive totalement en phase avec la vision de son héros, et donnant à l'œuvre une force encore plus grande, sur le fond comme la forme. Ça n'est sans doute pas un film « grand public » comme on peut l'entendre habituellement, mais c'est un film d'une belle ampleur, puissant et complexe, à la fois historique et très moderne dans sa vision des êtres humains : de quoi en déconcerter quelques-uns, mais probablement aussi séduire les amateurs de beau cinéma.
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Voyage introspectif au cœur de la luxuriante Amazonie bolivienne, The Lost city of Z est un récit de voyages ponctués d’embuches, une ode à l’aventure où l’acceptation et l’adaptation remplacent l’aventure. Le Colonel Fawcett est en somme un anti Indiana Jones. Calme, beau et dangereux comme la nature filmée, on suit avec plaisir cette fable réaliste sur la découverte de mondes oubliés à une époque où la race blanche se sentait supérieur et où les satellites ne nous suivaient pas à la trace. Le film se suit avec grand plaisir, les frustrations vécues par le héros lors de son retour auprès de sa majesté nous irrite également, nous voudrions nous aussi trouver la cité perdue et découvrir ses mystères…
    Fanadri123
    Fanadri123

    26 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Sur les rives de l’Amazonie, la jungle s’étend indéfiniment et partout le danger guette. A l’aube du XXe siècle, le colonel Fawcett se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire.

    The Lost City of Z est l’adaptation du roman éponyme écrit par David Grann. Le livre est lui-même inspiré des aventures de l’explorateur britannique Percy Fawcett qui a mystérieusement disparu dans la jungle brésilienne en cherchant à trouver une cité perdue datant de l’Atlantide.

    Le film raconte le périple d’un homme qui va endurer à la fois d’inimaginables épreuves, le scepticisme de la communauté scientifique, les trahisons et les longues années passées loin de sa famille.

    Cet homme est incarné par Charlie Hunnam, charismatique et aventurier, il croit de manière quasi spirituelle à l’existence de cette cité perdue. Sa prestation est honorable et juste, tout comme le reste du casting (Sienna Miller, Robert Pattinson, Tom Holland, ainsi que les quelques apparitions de Ian McDiarmid (Dark Sidious/Palpatine)).

    James Gray tourne cette fois-ci sans son acteur fétiche Joaquin Phoenix, avec qui, il avait réalisé La Nuit Nous Appartient, Two Lovers et The Immigrant. Trois excellents films se déroulant à New-York. Le réalisateur bouscule ses habitudes et pose ici ses caméras en Irlande ainsi que dans la jungle de l’Amérique du Sud. Changement de registre complet, mais Gray reste fidèle à lui-même en s’appropriant cette histoire vraie d’un père de famille obsédé par la quête de l’Eldorado. Le film fait d’ailleurs penser, de part ses décors somptueux et son atmosphère particulière, à Aguirre, la colère de Dieu ou même Apocalypse Now.

    Comme ses précédents films, James Gray a filmé The Lost City of Z en 35 mm, si l’on peut comprendre cette habitude, le résultat final sur les plans larges s’avère être décevant tant l’image est floue qu’elle empêche de savourer l’immensité et la beauté de la jungle. Si l’on doit reprocher autre chose au film, c’est peut-être justement ces passages dans l’Amazonie, où le spectateur se voit suivre rapidement et de manière un peu trop succincte, les mésaventures de Fawcett et ses coéquipiers. Le sujet étant tellement dense, difficile de le faire tenir sur 2h21, mais James Gray revendique ce montage à l’instar d’une première version de 4h15 ! On comprend mieux.

    Dernier point et pas des moindres, la bande originale de Christopher Spellman magnifie parfaitement cette odyssée amazonienne se terminant à la manière d’un mirage métaphysique.

    The Lost City of Z est l’épopée d’un homme qui cherche à échapper à sa famille pour pouvoir mieux se rapprocher de celle-ci. James Gray enrichit sa filmographie en réalisant un film au souffle épique d’une élégance suprême. Un grand film d’aventure, où la quête de l’absolu s’avère être une conviction.
    Coxwell 51
    Coxwell 51

    33 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2017
    James Gray est une sorte de cinéaste des murmures. Mafieux, politiques, flics ou personnages sentimentalement en difficulté coexistent dans des rapports étonnamment conflictuels mais aussi « rentrés », souvent chuchotés au bord d’un canapé, d’un angle de couloir, parfois dans l’obscurité, souvent dans une photographie nébuleuse (The Yards, La nuit nous appartient). Cette précision délicate et retenue se retrouve dans The Lost City of Z, très beau film d’aventure dont la photographie merveilleuse de Darius Khondji renvoie aux films d’une autre époque (John Huston, Gordon Willis). Une photographie qui tranche fondamentalement avec la plupart des color grading des films actuels, composés majoritairement non à la prise de vue, mais en post-production numérique. C’est une image qui s’appuie sur un beau 35 mm avec une belle densité organique et une viscosité très particulière. Ce travail à la prise de vue permet d’offrir des effets de lumière et un modelé sans reproches, conférant aux hommes une attention toute particulière au sein de leur environnement. Par ailleurs, si la référence de la dominante des couleurs est centrée sur l’enjeu « amazonien » distillant à ce moment une image brumeuse et collante, ces mêmes teintes savent dire tout autre chose de l’environnement en Grande-Bretagne. Car en effet, si le film sait être oppressant et mystique (comme l’était un de ses modèles - Aguirre, la colère des dieux), c’est aussi et surtout un beau récit fragmenté d’un homme qui part à la découverte d’un autre monde … pour tout simplement mieux retrouver le(s) sien(s).
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Grand film classique (et très sage), The lost city of Z séduit avant tout par sa modestie.

    On imagine le barouf qu'auraient immanquablement produit bon nombre de cinéastes avec un tel sujet : descente super spectaculaire de rapides, vision fugace de cités toute d'or recouvertes, indiens particulièrement combatifs.

    James Gray a le grand mérite de présenter une vision douce de cette histoire rocambolesque : les rapides sont tout riquiqui, les traces de civilisation réduites à de simples tessons de poterie, et les indiens sont plutôt bienveillants.

    Cette façon très délicate de conter une histoire est servie par une photographie sublime de Darius Khondji (pour une fois pas trop jaune), un casting épatant (idée géniale de prendre un visage assez peu connu pour tenir le rôle principal) et un scénario tout en circonvolutions, alternant les raccourcis osés et les étirements de scène signifiants.

    Le résultat est un film dans lequel on pourra peut-être avoir un peu de mal à s'impliquer, mais qui dégage un charme indéfinissable, comme s'il se situait en dehors de toute époque. La mise en scène de James Gray est d'une intelligence et d'une sensibilité rare, à l'image du dernier plan, d'une immense beauté.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Basé sur l'histoire vrai de l'explorateur Percy Fawcett, The Lost City of Z nous conte l'histoire de ce colonel devenu explorateur qui parti à la découverte d'une civilisation perdue et d'une citée : Z. Après deux voyages infructueux en Bolivie, il disparu corps et âme avec son fils au cours de son troisième périple. Malgré de nombreuses recherches, ils ne furent jamais retrouvés. J'ai trouvé le film très intéressant et très plaisant à suivre. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de Percy Fawcett et sa disparition reste aujourd'hui encore une énigme malgré de nombreuses théories. En plus d'une réalisation totalement maîtrisée de James Gray, le point fort du film vient de son casting. Emmené par un Charlie Hunnam absolument parfait dans le rôle principal, The Lost City of Z offre également d'excellentes prestations de la part de Robert Pattinson, Sienna Miller et Tom Holland. Chacun interprète son rôle à la perfection. Malgré quelques longueurs dans la dernière partie du film, ce dernier reste très plaisant à suivre et nous emmène au cœur de la forêt amazonienne aussi sublime qu'impitoyable. Un film fort sympathique donc qui permet de mettre en lumière la destiné tragique de cet explorateur britannique.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2017
    "The Lost City of Z" est de ces films qui vous hantent pendant quelques jours et qui vous force à réfléchir sur ce que vous êtes ou sur ce que vous voulez vraiment.
    Pour arriver à ce tour de force, ces films doivent être excellents sur la plupart des plans. "The Lost City of Z" l'est donc.

    Ce qui marque tout d'abord, et j'en parle extrêmement rarement, c'est l'affiche de ce film. Elle vous résume à elle seule l'histoire, ses enjeux et la façon dont le réalisateur a choisi de la traiter.
    On voit le major Percy Fawcett à une certaine distance nous observer entre deux arbres gigantesques qui le rendent minuscule et avec une lumière intense derrière lui. Cette affiche montre donc que le réalisateur prend de la distance avec son personnage mais lui reconnaît le fait qu'il ait sûrement raison dans son exploration de la forêt amazonienne quitte à s'éloigner de la société anglaise traditionnelle (le bain de lumière, le personnage nous jaugeant de loin).

    Mais cette affiche permet également d'avoir un aperçu de la magnifique photographie de ce film. Les dominantes sont le vert et le jaune orangé. Cette photographie donne non seulement une identité propre au film mais en plus elle participe à l'immersion du spectateur dans cette jungle.

    Car oui, le spectateur est vraiment immergé dans la forêt amazonienne, à la frontière entre la Bolivie et le Brésil.
    Cette immersion dans ces lieux hostiles mais magnifiques facilite d'autant plus une autre immersion, celle dans l'histoire du major Fawcett.

    Cette histoire vraie d'un militaire anglais devenu explorateur pour la société royale de cartographie est en soi passionnante. En tout cas pour moi qui me passionne pour les histoires d'explorateurs. Et celle-ci est particulièrement bien traitée par les scénaristes et le monteur qui ont su dynamiser suffisamment le récit pour ne pas le trahir tout en empêchant le spectateur de s'ennuyer durant plus de 2 heures.

    Mais il ne faudrait pas oublier la contribution de James Gray, le réalisateur, qui, comme je le disais plus haut, a su prendre la distance nécessaire avec cette histoire dont une part de mystère subsiste encore aujourd'hui.
    Il ne fait pas du major Fawcett un héros sans reproche. Au contraire, il n'hésite pas à montrer les conséquences que ses choix ont pu avoir sur sa famille. Il n'hésite pas non plus à souligner les mauvaises raisons qui l'ont poussé dans cette aventure (l'orgueil, l'ambition), même si celles-ci semblent l'avoir quitté ensuite.

    Cette complexité du personnage est bien ressortie par cet acteur qui, décidément, ne cesse de me surprendre : Charlie Hunnam. Il était déjà exceptionnel dans "Sons of Anarchy" mais, s'il continue ainsi, il pourrait aller encore plus loin.

    Seul bémol, c'est que Hunnam bouffe tellement la caméra que même des acteurs comme Robert Pattinson semblent effacés à côté.
    Toutefois, c'est un bien maigre bémol face au chef d'oeuvre qui nous est proposé.
    T-Tiff
    T-Tiff

    92 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Le très talentueux James Gray explore l'Amazonie avec "The Lost City of Z". Mais comme pour tous ses autres films et même au cœur de la jungle, le film est centré sur les personnages, et un ici en particulier, l'aventurier et colonel Percival Fawcett qui part explorer l'Amazonie entre la Bolivie et le Brésil le long d'un fleuve afin de redorer son nom. Le film détaille bien les différents choix que fait le personnage, les décisions qui pèsent sur ses épaules et ses relations avec les différents personnages secondaires. Charlie Hunnam donne la réplique à d'excellents acteurs dans les rôles secondaires, Sienna Miller, Tom Holland et un Robert Pattinson méconnaissable. Très contemplatif, le film nous emmène aux confins de la forêt au cours des différents voyages entrepris par l'explorateur. Ces voyages s'entremêlent avec des retours en Angleterre qui contrastent très bien avec le côté sauvage et primitif de l'Amazonie. La narration du film suit un ordre chronologique, qui en fait également un film historique autour d'un personnage un peu méconnu, du moins en France. Ainsi, quelques scènes sont consacrées à la guerre de 1914, et la découverte du Machu Picchu est évoquée en filigrane. A l'arrivée, on obtient une très belle œuvre, qui rebutera probablement ceux qui cherchaient le nouvel "Indiana Jones", mais l'objectif du film est tout autre. Même s'il manque parfois un peu d'émotion, en restant essentiellement sur la mélancolie et la nostalgie, "The Lost City of Z" nous interpelle par son message profond et sa justesse technique grâce au classicisme de son auteur. Ce n'est pas un film d'aventure mais un film sur un aventurier, à ce titre il est très réussi.
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