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Math719
185 abonnés
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3,0
Publiée le 1 février 2021
Je ne suis pas rentré vraiment dans ce film.. même si intéressant vis à vis de l’histoire, et des questions qu’on peut se poser à travers tous ces périples, et même au futur ! Mais bon c’est pas pour ça qu’on est plongé dedans avec énormément d’enthousiasme..
The lost city of Z, bien que sortant du cadre habituel new-yorkais du cinéaste, contient toujours les thèmes obsessionnels de James Gray, soit la paternité, la filiation, la famille, les choix difficiles à faire ou à concilier... Se jetant à corps perdu dans l'aventure amazonienne, le réalisateur fut sans doute confronté à des choix difficiles : comment traiter cet univers poisseux et difficile. Il ne voulut pas du film d'aventure à la Steven Spielberg (Indiana Jones), rejeta (et on peu le regretter) l'approche panthéiste d'un Terrence Malick. Il préféra assumer un choix naturaliste d'une nature agressive (animaux rares mais peu sympathiques) mais en filmant avec une certaine lenteur, sans qu'il ne se passe beaucoup de choses, l'aventure amazonienne. Paradoxalement, c'est cette partie qui déçoit quelque peu, on attend quelque chose qui ne vient pas même si tout est bien filmé avec de beaux personnages. Par contre, les scènes en famille (dont un bel affrontement avec son fils) et avec le congrès sont filmées avec brio. Le film étant d'ailleurs ouvert par une brillante scène de chasse à courre où le meilleur de James Gray (dont pour moi Two lovers est la meilleure réussite) est apparente. Long, sans être vraiment lent The lost city of Z est beau mais sans emballer totalement. Reste la belle idée de la disparition du père, du père avec son fils, et du personnage négatif du film. L'interprétation, où personne ne surjoue, est excellente. La musique classique est bien posée et surprenante dans les choix de James Gray (Bach, Stravinsky).
Portrait intimiste d'un explorateur méconnu, The Lost City of Z manque sans doute un peu d'émotion malgré une histoire intéressante tourné dans des décors magnifiques.
Attendu depuis huit ans, THE LOST CITY OF Z est un véritable succès critique à New York, James Gray y étant considéré, à l’égal de Terence Malik, comme le plus grand metteur en scène nord-américain en exercice. Il en va de même en France, ce qui est plus étonnant à la vision du film. Le scénario développé par James Gray lui même, décrit avec beaucoup d’intelligence les motivations sociales et rapports fusionnels de Fawcett avec sa femme. De même le rejet qu’il subit, la désapprobation de l’administration et une reconnaissance opportuniste de ces mêmes tenants de l’establishment, sont analysés avec beaucoup d’à propos. Malheureusement, la mise en image de la première expédition est plus intellectuelle que réaliste. Le ressenti physique des conditions extrêmes et de la pénibilité qui en découle est absent. Ça ne transpire pas beaucoup et les souffrances restent au niveau du discours. La séquence des piranhas, subite et furtive, sauve en partie les meubles. La suite sera plus sérieuse avec la vision du sport favori de notre civilisation « supérieure », à savoir la guerre. Saisissante, surtout en comparaison d’indiens soit disant inférieurs. Enfin si les expéditions suivantes, magnifiquement photographiées en 35mm (comme l’ensemble du film), sonnent justes dans la forme (enfin) comme dans le fond, il parraît étonnant que la fin, certe très belle, bénéficie de tels superlatifs dithyrambiques de la part de l’ensemble de la critique française, ce qui risque de décevoir quelques spectateurs. Car pouvait il en montrer une autre ? Echappé de son univers new-yorkais contemporain, le cinéaste réussit en grande partie ce film à la gestation interminable, tout en y incluant son thème favori, la solidité des liens familiaux, malgré les distances, tout en y apportant une réflexion sur la civilisation et la vie.
Ce qui est plaisant c'est le côté histoire vécue. Le film est assez lent et doux malgré les flèches, les cris, les difficultés. Belle photographie mais il m'a manqué de l'intensité car c'est tout de même des périples qui leur en ont fait voir ! 3,6/5
Charlie Hunnam et Robert Pattinson portent à eux seuls cette incroyable aventure qui nous fait voyager au cœur de la jungle, au temps des cartographes qui risquaient leur vie (et souvent, l'y laissaient) pour qu'aujourd'hui nous ayons des plans corrects pour nous déplacer... Le GPS perd de son charme, lorsque l'on voit ces braves personnes frôler la mort des dizaines de fois pour gratter un trait de fusain toujours plus long sur leur feuille... Le film est cependant bien long, avec ses 2h20 souvent parsemées de discussions sérieuses, et il n'est pas rare de regarder sa montre lorsque les messieurs à barbes se chamaillent sans fin... Mais l'on se rattrape facilement à la conclusion, glaçante, de l'aventure pour le personnage du père (Hunnam) et de son fils aîné (petit rôle sympathique de Tom Holland) qui est inattendue, rapide, et dont l'épilogue nous attriste sur l'épouse qui a attendu vainement toute sa vie... La mise en scène est digne d'un bon James Gray, et les acteurs sont à l'aise dans leur rôle. N'était la durée excessive, The Lost City of Z donne envie de bazarder son GPS pour ressortir sa bonne vieille carte.
Une étonnante pellicule avec des hauts et des bas mais surtout de splendides paysages perdus au milieu de l'Amazonie et la présence de l'excellent Charlie Hunnam. C'est d'ailleurs ce dernier qui constitue le principal intérêt avec également un Robert Pattinson hirsute et toujours juste. La vie de Percy Fawcett, ici contée est assez incroyable mais elle nous ai proposée par James Gray de façon quelque peu soporifique et c'est bien dommage. Autant certaines séquences vous clouent au fauteuil, autant d'autres vous laissent de marbre, je pense notamment à la période de guerre assez insipide. Pour autant, on s'intéresse assez à Fawcett pour le suivre dans sa quête insensée envers et contre tous et à travers les âges et l'air de rien, on tient les 2h20 jusqu'à la fin tragique, ou non, de l'explorateur et de son fils. Le doute persiste et il faut reconnaitre que la partie finale relève clairement tout le film, c'est beau et envoutant et le rêve d'un explorateur intrépide et téméraire prendrait presque vie ...
Saga fleuve de deux heures vingt, « La cité perdue de Z » nous replonge dans l’époque des grandes expéditions à la recherche de civilisations antiques, avec ici un focus mit sur celles qui sont parties à la recherche d’une cité mythique (quel que soit son nom) cachée au cœur de l’Amazonie. On suit le personnage de Percy Fawcett qui après avoir effectué une expédition de cartographie va passer le reste de sa vie à chercher cette mystérieuse cité. Plus qu’un récit d’aventures c’est la découverte bienveillante, par un homme pétri de l’arrogance de son époque, des peuplades amazoniennes par rapport à une suffisance européenne qui ne les voit que comme des sauvages ignares. En cela le personnage de Fawcett est éminemment sympathique. Le film est tout de même long et il n’évite pas totalement les passages plus faibles, ce qui rend cette fresque parfois un peu roborative. Mais de l’ensemble il se dégage néanmoins une nostalgie de ces aventures très risquées, menées par des hommes qui rêvaient autant de gloire que d’horizons éloignés. La beauté de l’Amazonie où, plus qu’ailleurs, tout est temporaire offre un écrin aussi fascinant que dangereux aux obsessions de cet homme qui voulait ramener la preuve de la grandeur des amazoniens en exhumant une putative cité inconnue, preuve de leur génie et de leur place comme pairs face aux civilisations européenne ou asiatique. Un film sur l’obsession d’un homme, mais aussi sur l’arrogance d’une civilisation européenne qui se mutilera irrémédiablement pendant la Première Guerre Mondiale. Un film plein d’une nostalgie mélancolique pour cette époque où toutes les légendes étaient encore possibles dans un monde dont beaucoup de lieux étaient encore « terra incognita ». Une belle fresque, un peu longue peut-être, mais fort plaisante à regarder au final.
Alors ça c'est du cinoche !!! De la bonne vieille pellicule, de vrais décors (la jungle est magnifique), pas ou peu d'effets spéciaux, ce qui ne veut pas dire pas de spectacle. Sur la forme c'est donc carton plein. Sur le fond, il y a quelques longueurs et des allers / retours Amazonie / Angleterre qui cassent un peu l'immersion. Sinon on embarque pour une véritable aventure autant physique que spirituelle avec un épilogue d'une finesse exquise.
Percy Fawcett est un colonel britannique et un mari aimant. En 1906, alors que son épouse attend un enfant, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amérique du Sud afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
James Gray a réalisé "The Lost City of Z". Il s'agit d'un film d'aventure historique américain. C'est l'adaptation cinématographique du roman La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de Percy Fawcett.
Le film est davantage un biopic sur le personnage principal qu'un film d'aventures. Amateur d'Indiana jones et autres fictions se déroulant dans les grands espaces, vous pourriez être déçus. "The lost city of Z" est d'abord un film sur Percy Fawcett, explorateur disparu au début du XXéme siècle. L'homme était un militaire mais aussi un explorateur humaniste. Le film souffre à mon sens de longueurs (2h20) et d'un trop grand académisme. Si l'objet cinématographique est beau, il s'en dégage pourtant beaucoup de froideur et je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages, peut être à cause de cette réalisation académique. Je n'y ai pas retrouvé le souffle des films de David Lean qui se situaient un peu dans le même registre.
Le casting du film est bon: Charlie Hunnman interprète très sobrement Perry Fawcett et Robert Pattison, Costin son compagnon de voyage. Sienna Miller est convaincante dans le rôle de son épouse, Nina Fawcett.
Brad Pitt, producteur du film, avait été pressenti pour le rôle principal.
Le film se suit sans déplaisir mais il manque un souffle pour nous emporter, les images sont belles, certains plans sont travaillés, mais on suit cette quête sans réellement ressentir cette jungle si mystérieuse...
Un beau film qui confronte l'ignorance et la cupidité des hommes à la quête naturaliste de contrées et de civilisations lointaines, vierges de toute corruption ... toutefois, à mon goût, l'œuvre n'est pas suffisamment axée sur l'exploration; là où W. Herzog (s'il est permis d'apporter une comparaison) aurait apporté une singularité dans sa réalisation, J. Gray est limite trop académique, trop lisse, c'est un peu dommage !
Habituellement fan de James Gray, là j'ai eu un peu de mal. Points positifs, le film est très beau, y'a un petit côté Malickien et les acteurs sont bons dans l'ensemble (sans qu'ils m'aient transcendé non plus, la faute au script).
Maintenant, il manque quelque chose au film pour que je puisse vraiment l'apprécier. Pour moi, y'a un problème d'écriture. Déjà parce que les ellipses sont incompréhensibles. J'ai pas compris pourquoi tout met autant de temps. Juste traverser une simple rivière, ça leur coûte 10 ans de leur vie ? Pourquoi ? Y'a des trous noirs en Amazonie ?
Il manque des bouts de l'histoire qui expliquent ce qu'il leur a pris autant de temps. Surtout si c'est pour rebrousser chemin à peines débarqués sur la terre ferme.
Et là, on entre dans le second problème. Chaque tentative de récompenser enfin le spectateur est désamorcée, ce qui rend le film extrêmement frustrant. spoiler: Alors, bien entendu, ils étaient obligés de coller à l'histoire de Percy Fawcett mais ils auraient pu, je sais pas, essayer au moins de nous faire penser qu'il était sur la bonne voie de manière un peu plus explicite.
A la fin, je me suis dit : "tout ça pour ça". Bref, assez déçu.
Grand film d’aventure, 2h 20, avec quelques longueurs nécessaires pour relater une épopée exploratrice qui a pu enflammer les imaginations au début du XX° siècle. D’après une histoire vraie, le destin héroïque de Fawcett envoyé de la Société géographique royale d'Angleterre se prêtait bien à une adaptation cinématographique en couleurs. Le militaire père d’une famille qui s’agrandit à chacun de ses retours depuis l’Amazonie où il essaie d’atteindre une citée perdue incarne la quête d’un ailleurs, entre jubilation face à la découverte et difficultés de rencontrer l'inconnu. La cartographie du monde est à compléter. Et les violences indiennes sont semblables aux folies qui se déchaînèrent en Europe entre 14 et 18. La condition de la femme est plus subtilement traitée dans ce film ambitieux que les rapports père/fils dont on peut se demander si les dilemmes paternels étaient vécus de cette façon à cette époque. Les causes du désir de revanche sociale du héros sont peu explicitées, mais il y tant de sujets à traiter depuis une chasse au cerf intense jusqu’à une conclusion où dans l’épaisseur d’une nuit inquiétante peuvent naître des interprétations diverses. Ainsi, sans insister, comme le serpent qui se faufile au moment d’un relevé topographique, sont revisités les rêves et les blocages d’une société corsetée, les découvertes épiques et la permanence des petitesses, loin des tartarinades, mais avec quelques émotions, du spectacle, du cinéma.
'The Lost City of Z' est un film déséquilibré et imparfait, et ne se préocuppe pas beaucoup de véracité historique. Néanmoins, à mesure que se dégage un sujet, il parvient à susciter une grande émotion. Sa conclusion est aussi triste que belle.