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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 avril 2017
La quête d'un homme et de sa femme, libres penseurs et modernistes, à l'aube du XXeme siècle pour prouver l'existence d'une civilisation indienne développée et antérieure aux cités européennes, en plein coeur de l'Amazonie.
Le portrait est puissant et l'image sublime. Ça rappelle les récits de Joseph Conrad et les personnages citent des poèmes de Kippling
Laborieux, convenu, poussif, interminable, complaisant. De quoi remettre en cause le système de notations moyennes d'Allo ciné ? un système tue la passion ?
Parfaitement réalisé et joué, ce film ne procure sa dose d'émotion que dans la dernière demi-heure, et c'est la son plus gros défaut, fatal en ce qui me concerne, que de faire attendre le spectateur si longtemps pour le faire vibrer, ce qui n'est pas le cas dans Aguirre, qui le fait plus vite et plus efficacement avec beaucoup moins de moyens.
Soyons francs et massifs : ce film est une DAUBE intégrale, aussi glorieusement boursouflé et désespérément vide qu'une gigantesque baudruche !! scénario lourdingue péniblement bricolé, personnages pesants, sidérante accumulation de clichés... et OU diable est cette sacrée Cité hypermythique !! ON NE LA VOIT JAMAIS ! rendez-moi mes 10 euros ou je fais un malheur !!! Et dire que c'est le même James Gray qui a pondu le sublime Two lovers que je reviens de revoir à l'instant : d'une beauté et d'une force... Alors après avoir subi dans les affres cette misérable torture cinématographique de Z je me trouve noyé dans un grand abîme philosophique : comment 19 des 20 critiques assermentés référencés par le site ont-ils pu attribuer 4 ou 5 étoiles à ce quasi étron ?...
Film intéressant parce-qu'issu d'une histoire vraie, par contre lesimages des différentes expéditions sont un peu lassantes,et je n'ai pas beacoup aimé le jeu de l'acteur principal
Magistral. Epoustouflant. Merveilleux. J Gray nous fait voyager comme Cimino ou Coppola ont su le faure. Au final, une fois de plus il parle de la famille, d'un père et de ses enfants. D'un homme et de sa quête. La photographie est sublime. Le grand film de l'année
Bonne reconstitution de l'esprit de l'époque où l'on voit quelqu'un tout sacrifier à sa quête pas toujours comprise de ses contemporains. C'est d'ailleurs assez effrayant de voir que des "messieurs" bien installés dans leur fauteuil faisaient quasiment la pluie et le beau temps sans connaissance aucune de la réalité des enjeux. Les scènes dans la jungle manquent de variété et ne montrent quasiment aucun danger hypothétique ou réel. J'ai trouvé le jeu de Charlie Hunnam pas assez appuyé ; par contre Robert Pattinson est tout à fait à sa place dans ce rôle ténébreux mais très réel en même temps.
Basé sur l'histoire vrai de l'explorateur Percy Fawcett, The Lost City of Z nous conte l'histoire de ce colonel devenu explorateur qui parti à la découverte d'une civilisation perdue et d'une citée : Z. Après deux voyages infructueux en Bolivie, il disparu corps et âme avec son fils au cours de son troisième périple. Malgré de nombreuses recherches, ils ne furent jamais retrouvés. J'ai trouvé le film très intéressant et très plaisant à suivre. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de Percy Fawcett et sa disparition reste aujourd'hui encore une énigme malgré de nombreuses théories. En plus d'une réalisation totalement maîtrisée de James Gray, le point fort du film vient de son casting. Emmené par un Charlie Hunnam absolument parfait dans le rôle principal, The Lost City of Z offre également d'excellentes prestations de la part de Robert Pattinson, Sienna Miller et Tom Holland. Chacun interprète son rôle à la perfection. Malgré quelques longueurs dans la dernière partie du film, ce dernier reste très plaisant à suivre et nous emmène au cœur de la forêt amazonienne aussi sublime qu'impitoyable. Un film fort sympathique donc qui permet de mettre en lumière la destiné tragique de cet explorateur britannique.
Officier de l’armée britannique, méprisé par ses supérieurs en raison de la déchéance de son père, Percy Fawcett est missionné par la Société royale géographique pour cartographier la frontière entre le Brésil et la Bolivie au cœur de la forêt amazonienne.
James Gray est un des réalisateurs les plus intéressants de sa génération. Ses films sont remarquables. « Little Odessa », « The Yards », « La Nuit nous appartient » se déroulent dans la banlieue de New York. Avec « The Lost City of Z », Gray change de lieu et d’époque. Le titre et l’affiche louchent du côté de Indiana Jones. Mais, « The Lost City of Z » raconte moins la découverte d’El Dorado que sa quête obsessionnelle. Il emprunte moins à Spielberg qu’à Coppola (« Apocalypse Now »), Huston (« L’Homme qui voulut être roi ») ou Herzog (« Fitzcarraldo »).
Sans doute « The Lost City of Z » est-il splendidement éclairé par le chef op Darius Khondji. Sans doute les scènes de retour dans l’ennuyeuse Angleterre – qui sont souvent, dans ce genre de films, traités comme des interludes – sont-elles aussi intéressantes que celles qui se déroulent sur le Rio Verde. Sans doute enfin, le final a-t-il la macabre majesté de celui de « Apocalypse Now ».
Pour autant, l’ensemble de ses composants mis bout à bout ne suffit pas à faire un grand film. Un film qui se démarquerait de ses trop illustres et trop nombreux prédécesseurs qui, dans ce registre-là, celui de l’explorateur parti au bout du monde à la recherche de soi, ont déjà donné tant de chefs d’œuvre.
Grand film d’aventure, 2h 20, avec quelques longueurs nécessaires pour relater une épopée exploratrice qui a pu enflammer les imaginations au début du XX° siècle. D’après une histoire vraie, le destin héroïque de Fawcett envoyé de la Société géographique royale d'Angleterre se prêtait bien à une adaptation cinématographique en couleurs. Le militaire père d’une famille qui s’agrandit à chacun de ses retours depuis l’Amazonie où il essaie d’atteindre une citée perdue incarne la quête d’un ailleurs, entre jubilation face à la découverte et difficultés de rencontrer l'inconnu. La cartographie du monde est à compléter. Et les violences indiennes sont semblables aux folies qui se déchaînèrent en Europe entre 14 et 18. La condition de la femme est plus subtilement traitée dans ce film ambitieux que les rapports père/fils dont on peut se demander si les dilemmes paternels étaient vécus de cette façon à cette époque. Les causes du désir de revanche sociale du héros sont peu explicitées, mais il y tant de sujets à traiter depuis une chasse au cerf intense jusqu’à une conclusion où dans l’épaisseur d’une nuit inquiétante peuvent naître des interprétations diverses. Ainsi, sans insister, comme le serpent qui se faufile au moment d’un relevé topographique, sont revisités les rêves et les blocages d’une société corsetée, les découvertes épiques et la permanence des petitesses, loin des tartarinades, mais avec quelques émotions, du spectacle, du cinéma.
Sorte de Aguirre ou la colère de Dieu mélangé d'Indiana Jones dont la maîtrise de réalisation et du jeu des acteurs montre que James Gray peut sortir de son répertoire habituel sans perdre de ses grandes qualités. On a beaucoup aimé ce "biopic" qui vous saisit tout au long de son long cours. Et on le recommande chaudement.
Pas du tout convaincu par ce film qui oscille entre drame historique et voyage tropical : si la photographie est globalement de belle qualité, la narration, la mise en scène et les enchainements m'ont semblé plats, sans imagination, et terriblement pompeux. Je m'attendais à une bouffée de mystère et d'exploration forestière: je me suis clairement trompé de film !
The lost city of Z a été une bonne surprise , il parle de la condition humaine , de ces rapports à l'autre ,passe d'un univers à l'autre( jungle à la cité), un film d'aventure d'exploration et d'histoire . à voir
Visuellement le film est beau, on ne peut pas dire le contraire. La contextualisation historique est importante et éclaire sur les enjeux géopolitiques, un peu. Et c'est long, très long. Rarement un film de 2h20 m'aura semblé aussi long. Il manque donc quelque chose, qui nous fasse nous accrocher réellement à l'histoire. Peut-être la dimension psychologique; on comprend bien que Fawcett se lance dans ces expéditions pour palier à un manque de médailles militaires et de hauts faits, mais comment passe-t-il de militaire en mal d'aventure à fervent explorateur apprenti archéologue ? On nous fait comprendre qu'il culpabilise de laisser sa famille au pays, mais cela ne dure que quelques secondes alors que cela aurait certainement pu être mieux exploité. Pour finir sur une note positive, les acteurs sont convaincants et moi qui ne suis pas un fan de James Pattinson, j'ai apprécié son rôle. La mise en perspective avec la 1ère guerre mondiale est également un point positif (les scénaristes auraient pu décider de ne pas le montrer et seulement le mentionner).