The Lost City of Z, ou comment rêver d’exploration et d’aventure pendant 2h20 ? Entre civilisations anciennes, archéologie, découvertes et guerre mondiale, c’est un fabuleux panorama du début du XXème siècle que nous offre le réalisateur James Gray.
James Gray choisi d’interpréter le roman “La cité perdue de Z” de David Grann, lui même inspiré de l’histoire vraie de Percy Fawcett (interprété dans le film par Charlie Hunnam). Percy Fawcett, colonel vertueux de l’armée britannique se voit confier une mission par la société géographique britannique : cartographier l’Amazonie, entre les frontières brésiliennes et boliviennes. Alors qu’il est un mari aimant, et sur le point de devenir un jeune père, il accepte malgré tout cette mission d’exploration, pour redorer l’image de sa famille…
Lors de sa mission, il va tomber sur des ruines d’une ancienne civilisation, alors qu’il pensait être le premier homme à s’aventurer dans cette région. Une découverte qui va tout remettre en question et influer fortement sur sa vie future.
Et c’est ici qu’on pourrait parler du jeu d’acteur : Charlie Hunnam, alias Percy, réussi à transmettre au spectateur sa passion pour cette ancienne civilisation, et son rêve de trouver parmis la forêt, une cité ancienne (Z) à l’image d’El Dorado. Et cette évolution est, comment dire, magistrale. On introduit Percy comme un personnage aimant, sacrifiant tout pour sa famille, et on remarque au bout d’une heure, l’évolution et la perversion qu’un rêve peut avoir sur une vie. Ce rêve aura eu biens des effets sur Percy, lui permettant d’affronter beaucoup d’impasses : entre trahisons, blessures et vivre sans ses proches, cette vision de Z, qu’il aimerait tant connaître, parvient à le maintenir en vie, du moins, c’est ce qu’on ressent devant l’écran en admirant la performance de Charlie Hunnam.
Robert Pattinson (ou Henri Costin, acolyte de Percy) nous montre sa face cachée, ou sa vraie nature : une belle métamorphose depuis ses débuts en films fantastiques (Harry Potter / Twilight). Il accompagnera Percy tout au long de ses aventures et lui dévouera une loyauté de fer : que ce soit dans l’exploration ou lors de la Première Guerre Mondiale.
Parlons de la bande originale. Christopher Spelman compose une bande son à la hauteur du film. Accompagnant chaque détail, chaque émotion, chaque découverte. Une composition qui colle parfaitement avec le dynamisme du film et l’ambiance. Attention toutefois aux amateurs de films d’actions bourrins, ce film nous raconte le récit d’une ambition et nous fait réfléchir, ne vous attendez pas à voir un Tomb Raider !
Un petit mot sur l’ambiance. Filmée en 35mm, la prise d’image nous rapproche encore plus du début du XX siècle. Les paysages, les villes, les décors, qu’ils soient Amazoniens, Irlandais, Britanniques, sont typiques du début du siècle et bien retranscrits à l’écran. On y est ! On vie l’aventure dont on rêvait enfant, s’imaginant devenir un futur explorateur !
Vous l’aurez compris, à Cine B[rec], on a adoré The Lost City of Z. C’est pourquoi demain, nous consacrerons un Zoom Sur spécial Charlie Hunnam !
A très vite !