The Lost City of Z
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472 critiques spectateurs

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Naughty Doc
Naughty Doc

937 abonnés 447 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 mars 2017
James Gray nous revient en excellente forme avec un très très bon film "d'aventure",sorte de mini biopic sur Percy Fawcett, explorateur anglais ayant cartographié le Rio Verde et ayant grandement participé à la découverte du continent Sud-Américain au début du XXe siècle !

Alors je mets "aventure" entre guillemets car aù-delà de quelques moments d'exploration amazonienne, le film se concentre réellement sur la psyché de Fawcett, sa relation avec ses confrères et sa famille, ses propres enjeux personnels pour au final être un vrai voyage intérieur et personnel sur une période de 20 ans !

Charlie Hunnam porte le film à lui tout seul, définitivement son meilleur rôle depuis Jax Teller, son charisme transpire à chaque plan et certaines scènes sont grandioses grâce à son jeu d'acteur !

Le casting secondaire n'est pas en reste, Robert Pattinson est très bon dans un rôle d'acolyte légèrement porté sur la boisson. Sienna Miller est également très convaincante en épouse aimante, et à ces deux là viennent s'ajouter Tom Holland,Angus McFadyen,Ian McDiarmid....

James Gray a prouvé qu'il était un réalisateur très porté sur la puissance de l'image et le caractère intimiste (avec des films comme The Yards, La Nuit nous appartient ou Two Lovers)et de ce point de vue, The Lost City of Z est un nouveau tour de force, à travers plusieurs séquences mémorables (en particulier la scène des tranchées en France, ou bien les 10 dernières minutes, sans effet tape-à-l'oeil,qui clôturent le film de manière émotionnelle et très convaincante !

En conclusion,James Gray nous livre une petite pépite qui transpire le cinéma à l'ancienne,avec une photographie très esthétique, d'excellents acteurs portés par un Hunnam au sommet et un voyage qui manque peut-être de ce sentiment de réelle exploration et de découverte de l'inconnu pour acquérir la qualification de chef-d'oeuvre,mais qui arrive néanmoins à nous faire voyager pendant les 2h15 que constituent ce nouveau Grand film du réalisateur !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 avril 2017
Un Véritable Bijoux. Aprés l'éblouissant La Nuit Nous Appartient, le réalisateur James Grey s'attaque avec panache au cinéma d'aventures avec ce grand Biopic Flamboyant et Immersif qui reste dans la parfaite lignée du cultissime Apocalypse Now et de l'univers de Terrence Malick. Pour commencer la Mise en Scène est éblouissante a souhait avec au passage une magnifique photographie ainsi que des merveilleux paysages qui sont un véritablement dépaysement visuel pour la rétine et qui est servie par une magnifique BO de Christopher Spelman qui accompagne merveilleusement le long métrage. Ensuite le Scénario est Passionnant du début jusqu'a la fin en retraçant le parcours autobiographique de cet explorateur hors du commun dont le rythme est parfaitement soutenu pendant 2h20 sans temps mort, Ajouter a cela une multitude de Séquences particulièrement marquantes et pour la plupart Homériques qui restent a jamais a graver dans nos mémoires avec son lot d'Aventure,de Poésie,de Romance et D'Emotion qui sont parfaitement distiller avec brio. Enfin le Casting est au diapason avec en tete d'affiche le talentueux comédie Charlie Hunnam qui livre une incroyable performance d'acteurs dont le rôle de l'explorateur déterminée Percival Harrison Fawcett, a ses cotés les seconds roles sont impeccables en étant composer de Robert Patinson,Tom Holland et Sienna Miller qui viennent compléter cette belle distribution. En Conclusion, The Lost CIty Of Z est un magnifique Film D'Aventures comme on en n'a jamais vues au cinéma et qui montre le savoir faire indéniable de James Grey qui signe une fois encore un véritable bijou cinématographique a la fois Épique,Captivant,Lyrique,Bouleversant et Vibrant qui rente directement au panthéon des plus grands films des années 2010 et qui est appeler a devenir un classique instantané dans un avenir proche.
soulman
soulman

97 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 mai 2017
Une œuvre superbe, un voyage initiatique dans une jungle sauvage et dangereuse, mais aussi le voyage intérieur d'un homme intègre qui redécouvre le rapport aux autres, à sa famille, et devient progressivement ce qu'il convient d’appeler un sage. Que le film soit formellement somptueux n'enlève rien au plaisir de la méditation qu'il peut générer.
François J
François J

1 abonné 3 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 15 avril 2017
Soyons francs et massifs : ce film est une DAUBE intégrale, aussi glorieusement boursouflé et désespérément vide qu'une gigantesque baudruche !! scénario lourdingue péniblement bricolé, personnages pesants, sidérante accumulation de clichés... et OU diable est cette sacrée Cité hypermythique !! ON NE LA VOIT JAMAIS ! rendez-moi mes 10 euros ou je fais un malheur !!! Et dire que c'est le même James Gray qui a pondu le sublime Two lovers que je reviens de revoir à l'instant : d'une beauté et d'une force...
Alors après avoir subi dans les affres cette misérable torture cinématographique de Z je me trouve noyé dans un grand abîme philosophique : comment 19 des 20 critiques assermentés référencés par le site ont-ils pu attribuer 4 ou 5 étoiles à ce quasi étron ?...
Marc C
Marc C

43 abonnés 206 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 février 2018
Grand et beau film. A la fois quête épique vers des terres inconnues et grand voyage intérieur. Un œuvre unique dont les images restent longtemps après la séance.
maxime ...
maxime ...

260 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 mars 2017
The Lost City of Z est le film le plus énigmatique parmi les cinq compositions de James Gray. Le fait de quitter New York pour un dépaysement s'en pareil est un pari osé et casse gueule tant ce dernier c'était fait une spécialité de filmer " sa ville ". De ce point de vue ci, le long métrage est des plus étincelant, tout est beau dans cet enfer Amazonien. La mise en scène est une nouvelle fois des plus léchée, d'ailleurs on cite beaucoup Cimino et Coppola comme référence mais on peut aussi entrevoir quelques plans digne de Terrence Malick. Autre trouvaille de Gray, son acteur principal. Charlie Hunnam tire la couverture, le charme et la présence physique chez cet acteur se font sentir. Je ne trouve quasiment que des qualités à cet oeuvre, sauf les vingt dernières minutes un peu bâclé ... Le film aurait gagné en consistance avec 10 ou 15 minutes supplémentaires, cet partie me laisse donc sur ma faim même si j'ai apprécié le dénouement. Son sens épique est l'autre point fort de cette création, j'ai été absorbé par l’intrigue sans jamais en sortir, The Lost City of Z est une adaptation qui marque les esprits.
HawkMan
HawkMan

184 abonnés 1 191 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 septembre 2018
James Gray est un réalisateur au talent confirmé. Il sort ici un nouveau film réussi. Celui-ci narre l’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle spoiler: et qui disparut dans l'Amazonie
à la recherche du cité d'or. Les acteurs jouent parfaitement leur rôle et le film se laisse voir sans difficulté et avec curiosité.
L'explorateur tentera tout pour découvrir la cité perdue et sera confronté à de nombreuses difficultés (financière, politique, techniques, humanitaires,...).
Bref : autant la cité est perdue autant ce film ne l'est pas. On ne pourra qu'admirer ce grand explorateur.
Laurent M.
Laurent M.

8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 avril 2017
Je ne comprends pas les commentaires positifs sur ce film. Tout est mauvais. Et des anachronismes étonnants. Un exemple : les enfants ne vieillissent pas à la même vitesse : les deux garçons entre eux, et ensuite l'aîné par rapport au père. On n'y croit pas, c'est convenu, sans aucune étincelle.
Adrien J.
Adrien J.

120 abonnés 156 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 août 2019
C'est beau, puissant et hypnotisant. James Gray signe ici un immense film qui propose aux spectateurs un expérience sublime, un voyage cinématographique des plus réussi.
janus72
janus72

48 abonnés 273 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 mars 2017
Film superbe, en premier lieu pour ce scénario qui traite d'Aventures avec un grand A, mais aussi pour de la qualité des Images - ses cadrages plutôt académiques mais formidables - pour sa mise en scène au scalpel qui, pour moi, font de ce dernier James GRAY un magnifique film dépassant "Little Odessa" - "The Yards" ou "La Nuit nous Appartient" (je ne parle pas de Two Lovers & The Immigrant me laissant froid comme la glace).
Remarquable aussi, cette Bande Son où les compositeurs "modernes" du XX siècle se taillent la part belle.
Faire aussi l'éloge des Acteurs qui portent littéralement cette histoire.
Comment ne pas penser aussi à cette Nature omniprésente (même au royaume uni) - cette Jungle opulente qui devient inexorablement obsessionnelle....

On pense bien évidemment à "Aguirre, la colère de Dieu" et au "Fitzcarraldo" de Werner Herzog mais aussi un peu au "Greystocke" de Hugh Hudson, voire à "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, et sans hésiter au magnifique Final très "Coppolien".

Voici donc un grand film d'Aventure, doté d'une Âme, ce qui en fait un moment rare, à ne surtout pas manquer ;-)
Flaw 70
Flaw 70

265 abonnés 422 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 mars 2017
Jusqu’à aujourd’hui, James Gray nous a habitués à un cinéma citadin. Passionné par New York, et plus précisément l’arrondissement de Brooklyn, il l’a magnifié dans son fabuleux triptyque sur le crime (composé de Little Odessa, The Yards et We Own the Night) et avait continué à en faire le centre de son récit dans son puissant drame Two Lovers. Même dans son The Immigrant, il venait aborder la ville avec un regard étranger la symbolisant comme le cœur de son cinéma. Avec The Lost City of Z, il a pour ambition de sortir de sa zone de confort pour se mettre dans la même position que son personnage principal. Un explorateur en quête de territoires nouveaux. Pour la première fois de sa carrière, le cinéaste s’intéresse à des faits réels plutôt qu’à un scénario original et il quitte le confort de New York pour l’épaisseur ardente de la jungle. Beaucoup pourraient y voir une envie de marcher dans les pas de ses prestigieux confrères. On pense à Herzog et son Aguirre, la colère de Dieu mais aussi au Lawrence of Arabia de David Lean, des œuvres aux qualités reconnues. James Gray n’a jamais caché ses influences mais il possède sa propre voix et vient apporter ici sa pierre à ce fabuleux édifice.

L’essence même du cinéma de Gray vient d’une envie de reconnaissance, d’être considéré comme l’égal de ses pairs et plus encore de prospérer au-delà des entraves de la famille. Tout ces personnages jusque-là, que ce soit dans le crime, dans l’amour ou dans les fausses promesses d’un monde meilleur; cherchent à s’extirper de ce que leurs noms ou leurs origines représentent pour prouver leur valeur. Avec le temps, c’est une obsession qui est presque devenue méta pour le cinéaste qui a toujours eu du mal à trouver le succès auprès des critiques souvent injustes à son égard. Même The Immigrant, son film le moins exaltant et le plus statique conserve de beaux arguments de cinéma. Pourtant, depuis toujours il eu aussi beaucoup de mal à trouver une estime auprès du public, ses films étant souvent des échecs commerciaux cuisants. Entre Percy Fawcett, le héros de The Lost City of Z, et le cinéaste se tisse donc un lien étrange et saisissant, tellement les ambitions des deux hommes coïncident. Tirant son récit d’un fait réel, Gray arrive néanmoins à en faire son oeuvre la plus intime, malgré les dimensions épiques du propos, et aussi celle qui pour lui est la plus personnelle. Retranscrivant avec ferveur le parcours de ses personnages, il ne part pas comme eux en quête de mystification ou de cités d’or, ce que Gray cherche c’est l’humain. Malgré les mystères enivrants de l’intrigue, qui vire par moments dans l’onirisme, le cinéaste offre la prouesse formidable de trouver la sensibilité dans cette quête de gloire et de rédemption.

Avec l’aide d’acteurs impliqués et talentueux, il arrive à donner vie à ses incarnations romancées de personnes ayant existé. Ils parviennent tous à les rendre terriblement authentiques et touchants. Charlie Hunnam irradie d’intensité et de charisme soutenu à merveille par la sensibilité déchirante de Sienna Miller qui prouve encore être une des actrices la plus sous-estimées de sa génération. Cependant, on retiendra surtout la transformation éblouissante de Robert Pattinson, méconnaissable et d’une justesse sidérante. Un acteur tout bonnement phénoménal. The Lost City of Z ne se repose pourtant pas sur ses acteurs, quand bien même ceux-ci valent à eux seuls le détour, mais le film impressionne aussi par la finesse et la densité de son écriture. Plus que de parler d’hommes en quête d’un eldorado impossible et d’une gloire illusoire, c’est une oeuvre qui trouve souvent les mots justes pour parler du monde tel qu’on le connaît aujourd’hui. Tel qu’il a commencé à être façonné à l’époque. Fawcett nous est présenté comme un personnage humble, rêvant d’égalité et d’un monde meilleur à offrir à ses enfants. Sans jamais tomber dans le pathos ou la manichéisme, Fawcett étant par moments injuste et égoïste, Gray nous montre le parcours d’un homme à travers ses rêves, ses échecs et les préjugés de son temps. De ce que le personnage a hérité de son père et de ce qu’il lègue à son fils, Gray y trouve une façon poétique et tragique de parler de transmission, de paternité et de paix. Au final, le film nous raconte l’histoire la plus simple qu’il soit, un homme qui cherche la paix intérieure pour la trouver dans l’amour de son fils.

De par son sujet, James Gray aurait pu facilement tomber dans la recherche froide de la prouesse technique mais décide au contraire de rester proche de l’humain. Avec sa mise en scène faussement classique, il pioche dans des mécaniques traditionnelles du cinéma pour en tirer une oeuvre aussi moderne qu’intemporelle. La photographie de Darius Khondji apporte un grain vieillit à l’image, accentué par le traitement très saturé des couleurs et de la lumière. On a parfois du mal à dater le film, qui pourrait bien être un film d’époque retrouvé que maintenant. Un tel travail sur l’image en est remarquable, chose très courante dans le cinéma de Gray qui brouille toujours la ligne du temps avec son imagerie résolument rétro pour un langage cinématographique néanmoins très moderne. Sauf qu’avec The Lost City of Z, ce rendu n’avait jamais paru aussi authentique et formidable. Couplé avec un montage d’une rare intelligence, qui dans son découpage entre deux scènes arrive à faire ressortir des pépites d’émotivité comme lorsque le héros manque d’être frappé par une flèche et que l’on nous montre en même temps la naissance de son premier enfant. Le film jongle souvent avec des parallèles de ce genre et symbolise avec brio le poids du temps et des regrets. Avec son rythme lent et posé, Gray parvient toujours à éviter avec brio l’ennui car il insuffle à ses scènes un vrai souffle épique. Au détour d’une rencontre avec une tribu cannibale, d’une scène de bataille ou de chasse, il offre une mise en scène ample et majestueuse qui donne une dimension homérique à ses séquences et à son oeuvre dans sa globalité.

Avec The Lost City of Z, James Gray signe une épopée tragique tout aussi épique qu’intime dans la psyché humaine. Le fil étriqué de la vie prend ici la forme tortueuse du cours d’un fleuve inexploré, où entre les éternels recommencements, les attentes et les mirages se révèle à nous un voyage métaphysique bouleversant. Par la perfection de son casting, la finesse de son écriture et la majesté de sa réalisation, Gray signe un chef d’oeuvre magnifique et mémorable qui touche les sentiments humains comme un film ne l’avait pas fait depuis longtemps. Trouvant dans ce récit son incarnation la plus personnelle, il transcende son cinéma pour donner naissance à ce qui pourrait bien être un des films les plus importants du 21ème siècle, et que même si il prend place dans une autre époque il s’impose comme une très belle réflexion sur son temps. Une oeuvre universelle, intemporelle, et un classique instantané.
Carlos Stins
Carlos Stins

81 abonnés 657 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 avril 2017
The lost city of Z est le premier film de James Gray que je vois et j'avoue avoir été pleinement séduit. Le film est formidablement bien interprèté, filmé avec une grande maîtrise et une pellicule qui propose une image immergeante pour le spectateur. La fascination que ressent petit à petit le personnage principal pour l'Amazonie contamine progressivement le spectateur qui se laisse porter pendant toute la durée du film, épousant parfaitement le point de vue du héros. Le visionnage de ce métrage est une aventure, un voyage de 2h30 dont on ressort surpris, ébahi et ébloui, un des meilleurs films de ce début d'année !
HamsterPsycho
HamsterPsycho

120 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 avril 2017
Visuellement le film est beau, on ne peut pas dire le contraire. La contextualisation historique est importante et éclaire sur les enjeux géopolitiques, un peu. Et c'est long, très long. Rarement un film de 2h20 m'aura semblé aussi long. Il manque donc quelque chose, qui nous fasse nous accrocher réellement à l'histoire. Peut-être la dimension psychologique; on comprend bien que Fawcett se lance dans ces expéditions pour palier à un manque de médailles militaires et de hauts faits, mais comment passe-t-il de militaire en mal d'aventure à fervent explorateur apprenti archéologue ? On nous fait comprendre qu'il culpabilise de laisser sa famille au pays, mais cela ne dure que quelques secondes alors que cela aurait certainement pu être mieux exploité. Pour finir sur une note positive, les acteurs sont convaincants et moi qui ne suis pas un fan de James Pattinson, j'ai apprécié son rôle. La mise en perspective avec la 1ère guerre mondiale est également un point positif (les scénaristes auraient pu décider de ne pas le montrer et seulement le mentionner).
Craoux
Craoux

33 abonnés 297 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 28 mars 2017
Où est le souffle dans cette série "Z" ? ... Je suis bien déçu de n'avoir vu qu'un "petit film", empilant des séquences sans qu'on ait le temps de digérer les raccourcis chronologiques (on suit les personnages sur au moins 30 ans). Et comment James Gray a-t-il pu à ce point saboter son projet avec un casting aussi médiocre : le manque de charisme de "l'aventurier" est confondant ! .. quant à l'actrice en charge d'incarner le personnage de la femme du héros (femme qui aura épousé un mec dont la seule ambition est de se barrer dans l'espoir d'asseoir un rang social qu'il n'a pas et dont le seul projet de vie qu'il lui proposera est de la laisser seule - avec les trois mômes qu'il lui aura faits -), on attend encore le jeu, voire une scène, qui justifierait un début de compassion à son égard. Et pour finir, je ne peux pas non plus passer sur cette grande absente : la forêt amazonienne ! Toutes les scènes en pseudo-immersion verte donnent plus le sentiment d'avoir été tournées dans un parc touristique qu'in situ !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 29 mars 2017
Z, c’est le nom de la cité perdue dans la forêt amazonienne que pense avoir découvert un officier britannique, envoyé en mission 1906 pour dresser une cartographie des frontières entre la Bolivie et le Brésil. Des traces de civilisation confortent son intuition. L’explorateur montera encore deux expéditions, en 1911 et 1925, pour tenter de convaincre la communauté scientifique. C’est cette aventure de vingt ans que raconte le film de James Gray, inspiré de l’histoire vraie de Percy Fawcett, disparu avec son fils lors de l’ultime voyage.
Remonter le Rio Verde en radeau, s’enfoncer dans une végétation inextricable, affronter des animaux dangereux, croiser des indiens méfiants, survivre aux maladies… On devine les périls. Faut-il en rajouter ? Car tous les clichés de la forêt hostile sont ici convoqués : piranhas, fauves, serpents… On pense à Boorman, mais on est plus proche de l’exercice de survie en milieu hostile d’Inarritu. A cette nature indomptable s’ajoute un coup de mélo sur la famille qu’on abandonne, assorti d’une psychologie à deux dollars.
James Gray en fait donc beaucoup. Et ses belles images ne sauraient compenser un scénario convenu et sans véritable tension. Avec des scènes trop répétitives entre la jungle et la Société royale de géographie. Si bien que cette quête de la Cité perdue… se perd dans sa propre lenteur. Et finit par rendre cette épopée un peu laborieuse. Même les acteurs ne parviennent pas à faire passer l’émotion et moins encore Charlie Hunnan que Sienna Miller. Pour ne pas parler des seconds rôles trop caricaturaux…
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