The Lost City of Z
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Thierry D
Thierry D

37 abonnés 312 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 30 décembre 2017
Si James Gray est un grand faiseur de cinéma et le confirme encore avec sa nouvelle production, il ne livre pas ici une pépite aussi importante que "La nuit nous appartient", la plus grande claque que m'ait procurée sa filmographie.

Si l'immersion dans la vie de Perry Fawcett, major de l'armée britannique en quête de promotion personnelle et de découvertes, est parfaite et toujours crédible, si l'image est irréprochable et le jeu d'acteur impeccable, le film souffre de quelques longueurs et maladresses qui l'empêchent de réellement décoller. L'épisode sur la guerre de 14 n'apporte par exemple rien d'autre qu'un peu de pathos et ne s'inscrit pas vraiment dans le récit. Ce récit, justement, aborde une multitude de thèmes avec pudeur et justesse, sans caricature aucune : l'égalité des hommes, la cruauté de l'ère post-victorienne, l'esclavagisme, la relation père-fils, l'absence, la foi, la passion ... Il y a beaucoup à voir et à interpréter, et c'est ce qui fait la richesse du film,

Comme la période historique l'impose, j'ai souvent pensé aux Chariots de Feu. Dans les séquences d'aristocratie britannique, on retrouve dans Z le grain, le ton et une bonne partie du fond du chef d'oeuvre de Hugh Hudson. La séquence du paquebot est un copié-collé magnifique, que j'ai vécu comme un clin d'oeil alors qu'il s'agit surtout de la confirmation que ces 2 films sont très justes avec ce qu'ils représentent. Et lorsqu'ils représentent la même chose, il est logique qu'ils se ressemblent. Dans la jungle, j'ai plus pensé à Apocalypse Now, avec ce rythme lent et cette construction narrative proche du film de Coppola. De belles références quand même.

Au niveau de l'interprétation, c'est un sans faute, Charlie Hunnam, que je découvre modestement ici est parfait dans le rôle complexe de l'explorateur. Sienna Miller est aussi belle que forte et courageuse. Epouse aimante, elle illumine l'écran à chacune de ses apparitions. Un second rôle de premier choix ! Tom Holland et Robert Pattinson excellent également, bien qu'ils soient plus en retrait.

Bref, un film à découvrir, aussi ambitieux qu'un blockbuster sans l’esbroufe qui l'accompagne. Même s'il souffre un peu d'un manque de rythme vers le milieu et la fin, il s'apprécie comme un bon vin. Pas un excellent, mais un bon quand même.
labadens
labadens

20 abonnés 252 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 septembre 2024
Partir, oser, braver : les élans de Percy Fawcett sont en bien des points ceux de James Gray avec ce film qui se présente comme une véritable rupture par rapport aux chapitres précédents de sa filmographie. Même s’il avait déjà investi le passé historique dans The Immigrant, The Lost City of Z franchit les frontières et déploie sa carte, qu’elle soit spatiale ou temporelle.
Cette multitude de pistes vertigineuses pourrait perdre le spectateur, au fil d’un film long, dense, et construit principalement sur le modèle de la répétition entre les expéditions, les échecs et leurs retours. Mais parce qu’il partage avec son protagoniste un cap, matérialisé par cette boussole dont la symbolique sera déterminante lors du dénouement, Gray travaille sur les ramifications sans jamais perdre de vue la colonne vertébrale d’un récit qui ne dévoilera ses réelles obsessions que dans son dernier tiers.
La première dynamique est celle de l’espace : le voyage vers un inconnu. Les images sont superbes, grâce au travail jaune et doré de Darius Khondji, la remontée du fleuve se faisant sous la protection de glorieux classiques du septième art qui semblent regarder le petit frère avec bienveillance : c’est l’opéra dans la jungle de Fitzcarraldo, le radeau à la merci de rives hostiles d’Aguirre, sans que jamais la folie furieuse propre à Herzog n’atteigne l’équipée ici présente. De l’Angleterre natale, on garde une image initiale presque viscontienne, entre bal et chasses à courre, étriquée et en intérieurs, même si la cellule familiale y donne une véritable saveur.
Sur ces deux pôles géographiques se greffe le paradigme temporel : rappelons qu’il s’agit dans un premier temps de cartographier les territoires inexplorés, dans un cadre entièrement inféodé au présent : on demande au Major de redessiner une frontière afin de prévenir d’une guerre en Bolivie. Le baron local du caoutchouc le lui dit lui-même : il explore pour la paix, et que pour rien ne change, ce qui garantit la pérennité d’affaires prospères. La paix, un écho particulièrement ironique à la grande (et un peu longue en terme de récit) parenthèse de la bataille de la Somme, qui montre ce que la sauvagerie veut dire : aux racines fertiles de la jungle succèdes celles, suppliciées et éclatées, d’un champ de terre labouré de cratères.
Mais la question centrale reste au départ celle du passé : si Fawcett embarque, c’est tout d’abord pour laver le nom de son père souillé par l’infamie : s’il remonte aux sources du fleuve, c’est aussi et surtout pour purifier son ascendance. Et ce qu’il découvre alors déplace son regard sur le passé : non pas le sien propre, mais celui d’une civilisation, d’une grandeur passée dont l’Occident ne peut concevoir l’existence.
Si Gray évite les trop grands attendus d’une épopée, c’est parce que le temps des illusions est déjà dépassé : les cités d’or sont un mythe qui a coulé les conquistadors, et Fawcett se présente surtout comme un progressiste qui voudrait réhabiliter les indigènes encore considérés comme des primitifs. Mais dans cette quête elle-même, l’expérience semble être la mise en épaisseur de couches de revers successifs : la victoire n’est pas là où on l’attend, et le tragique semble être la condition même de la découverte de vérités essentielles.
Fawcett n’existe que dans le mouvement : lorsqu’il est dans la jungle, ses élans vont vers les siens. Lorsqu’il est au pays, tous ses rêves le ramènent à cette cité cachée. Une séquence émouvante cristallise cette ambivalence : lorsque, les yeux bandés après le combat au front, il pleure ses rêves d’Amazonie, aveuglé par son obsession tout en identifiant, bouleversé, les visages de ses enfants par le toucher.
S’explique alors l’évolution de son regard : des appareils de mesure topographique, il passe à la photographie des populations. Alors que l’évolution logique de sa quête épique devait le conduire vers une expansion du plan jusqu’à la ville tant convoitée, c’est davantage le gros plan sur les portraits qui l’emporte. De son amitié avec son compagnon de voyage, de la maturité de son fils aîné qui l’entraine dans une troisième mission, et jusqu’à l’assentiment de son épouse, qu’il n’aura pourtant, en dépit d’un amour sincère, jamais réellement cessé d’abandonner. On retrouve là les composantes des drames intimes de Gray, à ceci près que la famille, contrairement à Little Odessa, La Nuit nous appartient ou Two lovers, pour ne citer qu’eux, n’est plus un carcan, mais un soutien vers l’élan dans lequel l’individu pourra accomplir sa destinée.
Shawn Atreides
Shawn Atreides

21 abonnés 16 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 mai 2024
James Gray fait partie de ces cinéastes bijoux. Ceux qui emportent avec eux tout un bagage cinématographique tout en inscrivant leurs œuvres dans une réflexion et un imaginaire totalement contemporains.

Que l'on évoque ses drames de gangsters familiaux, ses films historiques ou encore ses tentatives autobiographiques/de science-fiction à hauteur d'Hommes, Gray cherche toujours l'aspérité, à mettre le doigt sur des émotions terriblement humaines, aussi ambiguës soient-elles.

Ce qui est magique et inattendu dans son The Lost City Of Z, c'est qu'il arrive à embarquer toutes ces ambitions et obsessions dans un véritable film d'aventures. Le meilleur dans tout ça ? Pas question d'un film d'aventures rocambolesques, perfusé aux CGI, gags et autres fausses romances.

Ici, rien de tout ça, Gray vous invite à sonder votre âme d'explorateur oublié, de préparer vos bagages et de partir avec Percy Fawcett, dans un voyage qui suinte la poussière et l'urgence de la découverte (parfois la gloire) en ce début de XXème siècle en terres inconnues d’Amérique latine.

Une histoire comme toujours résolument encré malgré tout dans l'univers familial. Il va questionner la place et les aspirations de chacun ou encore le fait de trouver où sont les limites aussi bien dans la sphère privée que sociétale, dans un monde moderne encore en pleine construction.

L'ouvre est à la fois captivante, dure, et envoûtante avec son rythme si particulier, des parti-pris forts qui en font l'un des seuls sinon le meilleur représentant du film d'aventures "sérieux", mais qui jamais ne se prend au sérieux. Une proposition d'auteur qui me font tout simplement vibrer !
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 427 abonnés 4 285 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 octobre 2017
Percival Harrison Fawcett, né en 1867, est un explorateur britannique disparu dans les jungles brésiliennes en tentant de trouver une cité perdue. Le fait que ses restes n'aient jamais été retrouvés a donné naissance à une série de mythes, d'histoires et de rumeurs qui ont duré un quart de siècle. Sa disparition reste une énigme. James Gray, réalisateur renommé pour The Migrant ou La Nuit nous appartient s’est lancé le défi de raconter cette histoire. Alors que personne ne croyait en ce film, il s’avère que The Lost City of Z est une fresque impressionnante centrée sur l’obsession de son personnage joué à merveille par Charlie Hunnam. Car si le film dure deux heures vingt et qu’il est tourné au cœur de la jungle, c’est au dépend du grand spectacle que Gray signe une œuvre intimiste. Le cinéaste film l’échec et la frustration avec élégance et fait de son film d’aventure, une émouvante épopée intérieure.
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7eme critique
7eme critique

555 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 juillet 2017
James Gray s'exerce à un nouveau registre avec "The lost city of Z", celui de l'aventure/exploration. C'est avec réalisme que le cinéaste viendra traiter cette histoire tirée d'un récit réel, et avec talent qu'il partagera cette formidable soif de découverte auprès du public. L'écriture et la mise en scène sont appréciables, mais il faudra patienter jusqu'à la fin pour ressentir toute la beauté de cette aventure, face à sa conclusion tournée de manière si élégante et originale qu'elle en ressortira poignante.
Michael R
Michael R

108 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 août 2018
La grande aventure au cinéma, je ne pensais plus que çà existait ! Cette odyssée c'est l'histoire d'une vie, l'espoir et la pugnacité d'un homme qui veut rencontrer une cité légendaire, et son destin. C'est brillant de mise en scène, le casting est monumental etc etc. Un bijou.
Florian Malnoe
Florian Malnoe

127 abonnés 557 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 février 2018
Une épopée majestueuse et subtile qui ne force jamais le trait sur quoique ce soit et qui nous prouve donc qu'il n'y a pas forcément besoin d'en faire des caisses pour accoucher à de la grande aventure. Tout est carré, bien mené, et bien dosé sur tous les aspects, en découle une œuvre d'art qui confine à l'irréprochable. Visuellement, techniquement, la nature sauvage n'avait plus été aussi bien mise en valeur depuis "The revenant" d'Inarritu, et cette quête initiatique peut-être surtout utopique encore plus qu'insensée et obsessionnelle pour le héro a quelque chose de beau et terrible. Un étonnant moment de cinéma qui, sans atteindre non plus le souffle lyrique d'un Malick ou encore l'édifiant et mystique cynisme d'"Apocalypse now" défie les conventions hollywoodienne et fera date.
Scorcm83
Scorcm83

108 abonnés 508 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 mars 2017
Pourtant assez admiratif du travail de James Gray et notamment de son chef d'oeuvre *La Nuit nous appartient*, je n'attendais absolument pas son nouveau film avec impatience et suis allé le voir pour profiter du printemps du cinéma. Ajouté à cela le fait que la bande annonce m'avait laissé indifférent car celle ci présageait un film d'aventures des plus banales, autant dire que mes attentes étaient proches du zéro absolu.

Et pourtant, ce *Lost City of Z* sera sans aucun doute l'un des meilleurs films que j'aurai vu cette année, car il compile pas mal des éléments que j'apprécie le plus au cinéma. Tout d'abord, le scénario, premier élément de surprise, car celui ci se déroule sur 20 ans, moi qui m'attendait à un espace temps bien défini, on se retrouve à suivre moins le voyage d'un homme en Amazonie comme c'était le cas pour *Aguirre*, que son obsession pour cette hypothétique cité de Z.

De fait, même si beaucoup de spectateurs s'en plaignent, il ne s'agit pas d'un récit d'aventure à proprement parler, mais d'un récit centré sur la quête d'un aventurier qui s'étendra tout au long de sa vie. On comprend très facilement les enjeux de ses multiples voyages et la motivation qui le pousse à quitter sa famille à plusieurs reprises pour s'enfoncer dans l'enfer vert de la jungle qui se profilera être une sorte de paradis pour lui.

James Gray donne vie à son scénario à travers une mise en scène des plus classieuses. Le cinéaste sait filmer et il nous le prouve en nous proposant des plans de natures sublimes ainsi qu'une photographie onirique aux tons sépia très marqués. Il s'entoure d'un casting parfait, de Charlie Hunnam à Angus Macfayden en passant par Sienna Miller, Robert Pattinson ou encore Tom Holland pour ne citer qu'eux. Mention spéciale à Pattison qui, film après film, nous prouve que Twillight n'était qu'une erreur de jeunesse. Il se retrouve être l'un des personnages les plus attachants.

Enfin, la bande originale, qui reprend le même style que *The Yards* ou *La Nuit nous appartient*, offre au spectateur une partition sublime qui donne au film un ton particulier et le démarque des autres films d'aventure.

En effet, The Lost City of Z est bien plus que cela, c'est une histoire de famille, une histoire d'obsession, une histoire d'hommes également, celui d'un mari, d'un père, d'un soldat, tiraillé entre l'amour qu'il porte aux siens et son égo surdimensionné.

En bref, j'ai été conquis à 100% par ce film que je conseille vivement !
floflo2204
floflo2204

87 abonnés 379 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mars 2017
Par le biais de The Lost City of Z, James Gray fait souffler un vent de fraîcheur plus que bienvenu sur le film d'aventure et d'exploration. Le film nous transporte de la France aux profondeurs de l'Amazonie à travers de nombreuses années et le réalise avec un certain talent. Côté casting, Charlie Hunnam tout comme Tom Holland se trouvent être un peu en-deçà par rapport à leurs partenaires de jeu. Il faut en effet souligner la magnifique prestation de Sienna Miller qui brille à l'écran en femme au foyer s'inquiétant désespérément pour sa famille et son mari. De même et de façon plus surprenante, il faut également rendre hommage à l'excellente prestation livrée par Robert Pattinson mais aussi celle d'Edward Ashley. L'écriture du scénario est brillante, les dialogues sont absolument splendides et l'ennui ne se ressent jamais. On est transportés d'une période à l'autre, d'un lieu à l'autre avec une fluidité presque parfaite. Là où on peut être plus critique reste la fin qui est un peu trop facile à mon goût même si on pourrait considérer qu'il s'agit de la version de l'Histoire qui a été retenue, car la vérité a été perdue, on est nécessairement un minimum déçu. Cependant, il faut noter le très beau travail autour de la psychologie de Percy Fawcett dont l'obsession pour la découverte et l'exploration est rendue avec beaucoup de talent. La musique du long-métrage est superbe, on est transportés toujours plus loin dans l'histoire de ces personnages que ce soit sur les champs de batailles de la Première Guerre mondiale ou bien dans la jungle sud-américaine. Les décors sont également un gros point de fort du long-métrage notamment dans le monde occidental, l'Angleterre est très bien rendue et les scènes de guerre sont également très réalistes. On peut cependant critiquer la présence d'un jungle un peu édulcorée en ce sens que les dangers d'un tel endroit ne sont pas réellement mis en avant et l'exploration s'avère quelque peu facile sur certains points. Malgré cela, l'Amazonie reste un décor absolument splendide et chaque facette en aura été exploitée avec soin. La réalisation de James Gray est indiscutablement excellente, la guerre est brillamment rendue et la gestion de la photographie au cours des expéditions est impressionnante. Il en reste donc que The Lost City of Z réussit à apporter du nouveau à un genre en perdition en jouant ses cartes avec soin mais qui n'aura pas réussi à empêcher des détails plus ou moins dérangeants de s'insérer dans ses rouages.
ATON2512
ATON2512

62 abonnés 1 195 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 mars 2017
Le nouvel film de James GRAY (2017) nous livre un film d'aventures comme on en a pas vu depuis longtemps. Un film d'aventures avec un grand A. Décors naturels remaquables et reconctitutions historiques de l'Angleterre du début du XX siècle bien documentée. Une réalisation au plus près, presque immersive que ce soit dans les tranchées de la bataille de la Somme comme dans la forêt amazonniènne . Une histoire épique, tournée comme une épopée humaine avec un zeste de lyrisme . Une très bonne interprétation avec une mention pour Charlie HUNNAM (Percival Fawcett), Robert PATTINSON (Henry Costin) méconnaissable, Sienna MĪLLER (Nina Fawcett) et le jeune talent (en devenir ?) Tom HOLLAND (jouant le fils Jack Fawcett) .
tristan stelitano
tristan stelitano

64 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 septembre 2017
Inspiré par l’histoire vraie du colonel anglais Percy Fawcett qui, en 1906, quitta sa famille pour se lancer dans une série d’expéditions en Amazonie à la recherche d’une mystérieuse civilisation perdue. " The Lost City of Z " est un grand film d'aventure à la fois épique et sidérant. Le décor est foudroyant. Les jungles foisonnantes d’Amazonie, leurs dédales labyrinthiques, leur faune dangereuse et leurs populations indigènes ; un décor immense que le cinéaste filme par légères touches impressionnistes. Le dépaysement est total. Entre action, épopée historique et biopic, une adaptation élégante du livre de David Grann. " The Lost City of Z " devient le récit d’une obsession qui se réduis à la psychologie de son personnage central. Car la quête de Fawcett va se nourrir de la frustration engendrée par l’inaboutissement du désir convoité. Charlie Hunnam, est parfait dans la peau de Percy Fawcett. La prestation de Ian McDarmid (Dark Sidious dans la prélogie STAR WARS), bien qu'un peu courte, est remarquable. Robert Pattinson obtiens son meilleur rôle dans un film. Et Tom Holland joue le fils de Fawcett. Impeccable dans le rôle. La distribution est impressionnante. James Gray nous fait vivre une expérience incroyable, au cœur des grandes expéditions sauvages survenues au début du siècle dernier. Un voyage époustouflant de réalisme.
Domnique T
Domnique T

69 abonnés 241 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 mars 2017
Jamais depuis Aguirre et Fitzcaraldo, le sujet de la jungle primaire envoûtante et dangereuse n’avait été traité avec autant d’acuité. Ce milieu hostile est hissé ici au rang de déité immaitrisable. Par une forme de récit très prosaïque, le réalisateur fait remonter à la surface nos souvenirs de jungle fantasmée dans les littératures de notre enfance. Mais ce n’est pas tout. L’aspect biopic de cet explorateur britannique est traité avec finesse et férocité. De graves sujets comme l’arrogance de la civilisation occidentale, le coût du sacrifice familial, la force de l’orgueil sont magnifiquement narrés. Un vrai grand moment !
WalkthisWay
WalkthisWay

24 abonnés 670 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 juillet 2017
Un film absolument prenant, contemplatif, apaisant, dont les bienfaits restent en tête longtemps. Les acteurs sont excellents et la nature y est magnifiquement filmée.
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 avril 2017
Officier de l’armée britannique, méprisé par ses supérieurs en raison de la déchéance de son père, Percy Fawcett est missionné par la Société royale géographique pour cartographier la frontière entre le Brésil et la Bolivie au cœur de la forêt amazonienne.

James Gray est un des réalisateurs les plus intéressants de sa génération. Ses films sont remarquables. « Little Odessa », « The Yards », « La Nuit nous appartient » se déroulent dans la banlieue de New York. Avec « The Lost City of Z », Gray change de lieu et d’époque. Le titre et l’affiche louchent du côté de Indiana Jones. Mais, « The Lost City of Z » raconte moins la découverte d’El Dorado que sa quête obsessionnelle. Il emprunte moins à Spielberg qu’à Coppola (« Apocalypse Now »), Huston (« L’Homme qui voulut être roi ») ou Herzog (« Fitzcarraldo »).

Sans doute « The Lost City of Z » est-il splendidement éclairé par le chef op Darius Khondji. Sans doute les scènes de retour dans l’ennuyeuse Angleterre – qui sont souvent, dans ce genre de films, traités comme des interludes – sont-elles aussi intéressantes que celles qui se déroulent sur le Rio Verde. Sans doute enfin, le final a-t-il la macabre majesté de celui de « Apocalypse Now ».

Pour autant, l’ensemble de ses composants mis bout à bout ne suffit pas à faire un grand film. Un film qui se démarquerait de ses trop illustres et trop nombreux prédécesseurs qui, dans ce registre-là, celui de l’explorateur parti au bout du monde à la recherche de soi, ont déjà donné tant de chefs d’œuvre.
Shephard69
Shephard69

350 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 mars 2017
James Gray fait partie de ces rares réalisateurs qui ne m'ont jamais un tant soit peu déçu et malheureusement "The lost city of Z" déroge un peu à la règle. Un film ambitieux sur le thème de l'explorateur visuellement grandiose mais chargé d'un discours métaphorique contemplatif pas toujours évident à saisir, bien proche de par cet aspect de "Aguirre, la colère de Dieu", ou en apparence survolé et succinct. Parfois excessivement lent mais sans véritable temps mort, un long-métrage riche d'une mise en scène sublime, subtile. Une belle composition de la part de Charlie Hunnam, Robert Pattinson, lui, s'imposant encore davantage comme un acteur de talent en s'affranchissant de son rôle dans la série "Twilight", Sienna Miller plutôt intéressante dans un casting presque exclusivement masculin. Une oeuvre imposante mais qui manque tout de même d'ampleur dramatique avec une notion du danger toute relative, pas très convaincante. Une semi-déception un peu terne.
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