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VOSTTL
94 abonnés
1 935 critiques
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3,5
Publiée le 12 mars 2016
Dans nos sociétés numériques, les gens pensent être connectés les uns aux autres, mais il n’en est rien. Se connecter ne signifie pas pour autant communiquer. Communiquer ce n’est pas nécessairement pianoter sur un clavier physique d’un ordinateur ou virtuel d’un portable, le plus souvent, tête baissée. Communiquer c’est parler pour se faire entendre et prendre le temps d’écouter l’autre. Jason Reitman nous conte un film choral : une anorexique ; un couple gangrené par la routine, la femme et le mari préfèrent répondre chacun de leur côté à des rencontres adultérines, où, comme leur fils visionner des sites pornographiques (comme le père aussi !) ; une mère obsédée de filtrer les messages de sa fille ; un ado qui trouve dans les jeux vidéo un semblant d’évasion, alors que sa mère l’a abandonné ; une ado qui se projette starlette pour caster dans une émission télé-réalité fait des photos audacieuses pour son âge avec la complicité surprenante de sa mère, laquelle, a la naïveté ou l’inconscience de croire que le site où sont hébergées les photos est un site sérieux… Tous ces personnages dispersés hyperconnectés finiront à un moment donné à se connecter physiquement, partiellement. Mais la vérité numérique n’est pas la vérité humaine et elle peut faire des dégâts. Film dans lequel bon nombre d’entre nous peuvent se retrouver, esclaves des nouvelles technologies, qui pensons-nous, nous facilitent la tâche et nous rendent heureux. Mais tout est artificiel quand ce n’est pas tout bonnement virtuel. En soi, Jason Reitman nous livre un film pessimiste pour ne pas dire déprimant. Le numérique est un leurre. Le trait peut paraître exagéré mais on peut comprendre son point de vue. Forcer le trait comme peuvent le faire des humoristes, peut aussi être interprété comme une piqûre de rappel sur notre rapport avec les nouvelles technologies. Un peu comme sur un paquet de tabac : « Fumer tue » ou pour un alcool : « A consommer avec modération ». A prendre au second degrés. Si la vision de Reitman est pessimiste, si sa vision nous incite à nous voir tels que nous sommes, cela ne signifie pas pour autant, selon moi, une charge contre le tout numérique. Il suffit simplement de prendre un peu de distance pour se consacrer verbalement et physiquement aux autres. Et le numérique put nous y aider aussi... A voir en VO, évidemment !
C'est le reflet de la société actuelle. Nous sommes tous rivés sur nos smartphones, les adolescents encore plus. Ils se coupent de la réalité, s'enferment dans un monde virtuel, un monde parfait, où il leur est bon de s'évader. L'illusion d'une monde, ou tous sont connectés ensemble, et pourtant à deux pâtés de maison de là, se croisent chaque matin, sans jamais se rencontrer. Et pourtant, ils se connaissent et sont les meilleurs amis au monde sur la toile. Ce film avertit et met en garde les parents, à eux d'être vigilant, sur les méfaits d'internet sur les ados.
Un film dans la lignée d'American Beauty : une fresque sociale sombre et dérangeante par son réalisme. Jason Reitman étudie les rapports sociaux à travers l'utilisation des réseaux sociaux de manière assez pessimiste etdéprimante. A prendre avec du recul, donc. En ce qui concerne les acteurs, Jennifer Garner prouve encore une fois son talent et c'est assez plaisant de retrouver Adam Sanders dans un rôle plus sérieux que d'habitude.
"Portraits de famille" aurait pu être son titre.... Bien sur le film s'arrête sur des couples "particuliers" un peu space, mais illustrent parfaitement le thème si controversé des réseaux sociaux et l'attirance pour ne pas dire plus de nos jeunes et ados... Vaste sujet. Honnêtement sans les super prestations de Ansel Elgort (Tim Mooney) ou tim1026.... (vu dans Divergente ou encore dans "nos étoiles contraires") et de Kaitlyn Dever (Brandy elle aussi formidable déjà dans "the spactacular now" ou "J Edgar", resterait assez insipide. Le rappel de notre "petite réalité" notre terre dans l'immensité de l'inconnu, raconté par Emma Thompson donne une autre dimension à la réalisation. Lâchez vos téléphones 2H, ça vaut le coup.... !! **
L'exploitation de la technologie et de l'addiction est bien exploitée et les bulles de conversation à la "House of cards" montrent les problèmes des réseaux autant sur la vie des adolescents que sur la paranoia des parents.
Il y a des dialogues ou des scènes d'une vulgarité choquante dans la langue de Molière et pour un esprit latin. On ne sait pas ce que ce film veut démontrer à travers ces personnages utilisant leur outils informatiques, Pc, smartphones, à chaque instant de leur vie quotidienne, mais ça ne va pas très loin.
Avec ce mélange de légèreté et de profondeur dont les Américains ont le secret, le film explore l'amour, le sexe et l'addiction à l'ère d'Internet.Les occasions de rencontres se sont multipliées mais chacun reste aussi désarçonné face à ses sentiments que par le passé et l'amour n'a rien perdu de sa complexité. Cela peut paraître banal mais les personnages sont attachants, depuis l'adolescent rebelle à l'anorexique obsessionnelle en passant par les époux frustrés. Beau portrait de l'Amérique, de sa jeunesse et de sa classe moyenne, avec ses névroses et ses nostalgies secrètes.
C'est un film qui m'a laissée perplexe. Je pense que je l'ai aimé car il est simple. L'esthétique est celle des films chorales US. Les acteurs qui représentent plusieurs générations d'américains du Nord jouent juste. Le sujet est à la fois simple et très global : Nous habitons une toute petite planète, un point bleu pâle dans l'univers. Nous sommes tous connectés. Nous transportons notre petit monde avec nous dans nos téléphones plus ou moins intelligents, sur nos tablettes ou dans nos ordis. Nous publions ce que nous voulons laisser voir de nous. Les rapports entre générations sont parfois inversés, l'usage et l'abus de ce type de techno étant nouveaux pour tous. Nous pouvons vivre plusieurs vies. Mais nous avons toujours besoin de repères dans la vraie vie (IRL In Real Life), d'amour et de bienveillance.
Traitant de sujets plus que d'actualité, " Men, Women & children " nous montre les problèmes comportementaux de plusieurs personnages qui à travers leur image ou leur problème personnel n'arrivent pas à trouver leur place dans cette société ou la superficialité est à son paroxysme. Les réseaux sociaux, portables ultras connectés ou encore les jeux vidéos ont malheureusement de nos jours pris une place bien trop importante dans notre quotidien et créaient des décalages énormes avec la réalité. Mal être, relation homme femme, dérive, etc...L'idée est bonne mais un peu trop moralisatrice à mon gout, le script manque de profondeur et les acteurs sont pour la plupart relativement juste passable.
Pas un mot à retirer à la critique assassine des Inrocks Et pourtant j'ai adoré le dernier film de Jason Reitman - le réalisateur du génial "In the Air" avec le coolissime George Clooney - sorti inaperçu le 10 décembre. 1/ parce que j'adore les films choral. Et tant pis s'il en sort dix par an depuis "Short cuts" et "Love actually" 2/ parce que Jason Reitman capte foutrement bien le Zeitgeist, l'invasion des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le mal-être des ados écartelés entre Youporn et Guild wars et les angoisses des parents qui ne savent plus comment élever leurs enfants en gérant leur propre crise de la quarantaine. Et tant pis si ces vignettes toujours bien senties débouchent sur un happy end convenu qui révèle une morale beaucoup plus conservatrice qu'il n'y paraît.
Critique de "Men Women & children". Un magnifique avec un thème d'actualité que j'adore qui sont les nouvelles technologies de communications et informations. Un film qui reflète le quotidien de pas mal de personnes et leur rapport par l'intermédiaire des applications et réseaux sociaux. Le film ne diabolise pas réellement les réseaux sociaux ou internet, mais la manière dont certains parents pourraient s'en servir. Sans tomber dans la facilité de scénario, il parvient à véhiculer son message. 3,5/5
Malheureusement tellement prévisible!bien sûr qu'il y a du vrai dans ce film mais c'est tellement extrapolé et caricatural…On a des réactions d'acteurs et des histoires clichées qui je trouve gâche certains messages véridiques sur notre société que le réalisateur voulait faire passer!mais c'est présenté telle une série américaine pour ado,ça manque de cohérence et de profondeur,je pense surtout à la personnalité des personnages,il y a un réel manque de saveur qui permettrait de s'attacher à leurs histoires dans cette réalisation,ce n'est que mon humble avis évidemment.2/5
Dommage que le film se disperse en voulant traiter de trop de sujets liés à l'adolescence et la vie en mode 2.0 mais il offre une bonne vision (flippante) des dérives de la société du "tout communiquer pour exister".
(...) Pour son sixième film, Jason Reitman adapte avec Erin Crissida Wilson, le roman éponyme de Chad Kultgen, traitant des relations humaines, à travers le prisme d'internet et des réseaux sociaux. Un film choral, n'évitant ni les longueurs et clichés. Pourtant cela fonctionne, grâce à un casting réussi, à des moments d'émotions et une certaine simplicité (...) A travers les diverses intrigues qui se nouent et parfois, se télescopent, le film traite de différents sujets, comme le suicide, l'anorexie et la pression sociale (...) C'est surtout le manque de communication entre les générations, qui est pointé du doigt, en faisant d'internet et des réseaux sociaux, les responsables de ce fossé (...) En début d'année, Her abordait déjà l'isolement de l'homme, se coupant du monde (...) Un casting réussi, peut sauver un film de l'ennui. C'est le cas ici, ou Ansel Elgort confirme son talent, déjà à l'oeuvre dans Nos étoiles contraires cette année (...)