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    HEIMAT I – Chronique d’un rêve
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2014
    Un chef d'oeuvre profondément humain et d'une beauté formelle rarement atteinte, du réalisme poétique qui bouleverse et transporte.
    hubertselby
    hubertselby

    69 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Visuellement superbe ! On suit sur toute une vie l'évolution d'un jeune paysan allemand du XIXème (1842) qui voit partir tous ses compatriotes pour d'autres cieux. Un homme épris de savoir et de liberté coincé dans une Allemagne prude et austère. Un brin de mysticisme et le tour est joué.
    Cette beauté austère magnifie les hommes.
    C'est un chef d’œuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Absolument magnifique. L'acteur qui joue le rôle de Jacob est habité par son personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    pourquoi faire un film N et BL en numérique?
    l''effet "ancien" est complètement raté car tout est si lisse , si beau , si propre!!! on n'y croit jamais , aucune authenticité (ah! ce n'est pas l'atmosphère ressentie dans le "ruban blanc'" hélàs!!!)
    le héros , toujours bien lavé , avec sa petite chemise blanche , pas un poil qui dépasse!!! il en est de même pour tous les personnages
    quant aux décors , çà sent tellement la reconstitution!!! il pleut mais il n'y a pas de boue , on danse sur du plancher mais il n'y a pas de poussière, tout fait faux
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Le festival Télérama m'a permis de voir hier Heimat I et II que j'avais raté à sa sortie en octobre dernier.

    Je ne connaissais pas l'immense fresque cinématographique qui, en pas moins de 51 heures (sic !), brosse l'histoire d'une famille allemande au XXème siècle. Son premier volet était sorti en 1984, le deuxième en 1992 et le troisième en 2004.

    Edgar Reitz parachève l'œuvre de sa vie en tournant en quatre heures seulement (divisés en deux films : Heimat I - Chronique d'un rêve et Heimat II - L'exode) une sorte de prequel : l'histoire des habitants de la petite ville - imaginaire - de Schabbach, entre Rhin et Moselle, entre 1842 et 1844.

    Le héros du film est Jakob Simon, le fils du forgeron, plus passionné par ses livres que par le travail à la forge. Il rêve de partir au Brésil et commence à apprendre la langue des Indiens. Mais le retour de son frère, Gustav, de l'armée prussienne va l'obliger à changer de destinée.

    La durée du film permet au réalisateur de prendre son temps pour nous faire pénétrer l'intimité d'une famille et en creuser chacun des caractères : le père, tyran domestique au bon cœur, la mère tuberculeuse, la petite sœur boiteuse ....
    "Heimat" est tourné dans un noir et blanc élégant, ponctué ici et là de touches de couleurs : l'éclat jaune d'une pièce d'or, le rouge incandescent d'un fer à cheval sorti de l'âtre, le jaune ambré d'une agate (sans h) ...

    On se laisse prendre à son faux rythme et - au milieu d'une foule compacte et âgée dont on se demande si elle a été attirée par le film ou le tarif réduit proposé par ce festival - on sort du cinéma quatre heures plus tard fatigué mais ébloui.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Pour être honnête, je dois avouer ma déception concernant ce film; Pourquoi ? Sans doute parce que l'esthétisme recherché dans ce film qui se passe dans une période de misère, de saleté, voire de laideur, nuit au discours qu'on est censé entendre. Il y a en plus une musique horripilante et pas du tout adaptée au sujet du film. Malgré certaines qualités, on s'ennuie pas mal !
    icniv
    icniv

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    image en noir et blanc, environnement de pierre et de bois, la dépendance aux saisons, et hélas aux traditions familiales.
    L'histoire est intéressante mais ce qui ébloui c'est la succession de peintures, les mouvements de caméra qui suivent les mouvements des hommes et des machines.
    Filmé de façon extra ordinaire, sur grand écran obligé.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2014
    Encore plus maîtrisé sur le plan formel que le "Heimat" de 1982, le film perd un peu en intensité romanesque et feuilletonnesque mais reste d'un haut niveau.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    A la manière de ses images ultra-léchées, "Heimat" est un film terriblement lisse, à la limite de l'artifice. Certes, les décors et les costumes sont très réalistes, tout comme le cadre historique, mais ce souci permanent du beau vire rapidement au maniérisme et nous met à distance : Une belle image n'est pas forcément une image juste. Rien à voir avec la puissance d'incarnation d'un Bela Tarr, par exemple. Force est de constater qu'ici les personnages peinent à s'incarner et que le récit n'a pas l'ampleur qu'on voudrait lui donner : L'ensemble demeure très scolaire - la voix off envahissante et didactique, l'interprétation poussive et maladroite, le parcours balisé de son héros... Tout cela souffre d'être très littéral, sans chair, sans trouble ni mystère. Evidemment, quelques séquences parviennent à décoller (ce survol aérien des blés pour retrouver les deux jeunes filles, le convoi qui passe à l'horizon, l'errance sur la barque...), mais l'ensemble n'est guère convaincant. On se lasse vite de cette (longue) chronique empesée sur papier glacé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    En 2013, Edgar Reitz enrichit sa fresque historique d'un diptyque fascinant : Chronique d'un rêve - L'Exode, soit près de quatre heures de film en noir et blanc dans le dialecte du Hunsrück, région montagneuse de la Rhénanie-Palatinat et de la Sarre.

    En 1842, la misère (Das Elend) a gagné la patrie, le foyer (Die Heimat) ; elle pousse les habitants du Hunsrück à fuir vers un autre pays (Das Elend, par étymologie) pour trouver le bonheur (Die Heimat, par extension). Voilà tout l'aspect intra et intersubjectif de la problématique de l'émigration résumé par l'opposition entre deux termes ; il est d'ailleurs dommage que le titre original, Die Andere Heimat (L'Autre Heimat), réduise la marge d'interprétation du spectateur. Et quelle langue magnifique, même dans son parler paysan, que l'allemand, injustement dénigré par la redoutable masse des hispanisants.
    Jakob, le narrateur, s'émerveille lui de la richesse lexicale des Amérindiens, dont une tribu désigne par exemple le vert de vingt-deux façons différentes, prétexte à une touche chromatique1. Coiffé d'une plume, un récit de voyage à la main, le cadet de la famille Simon rêve de quitter le Vieux Continent pour rejoindre le Nouveau Monde, au terme d'un voyage dont les conditions épouvantables sont rapidement évoquées ; tout empreint de romantisme, il se passionne pour l'ethnologie et la linguistique, ce qui amène l'explorateur Alexander von Humboldt à lui rendre une brève visite à la fin du film, sous les traits du réalisateur Werner Herzog.
    Mais la déception de Jakob se révèle à la hauteur de l'espoir qu'il couche par écrit en catimini, afin d'échapper aux coups de fourche de son père analphabète, dans son journal qui pourrait s'intituler : Vivre avec son temps, mais pas au bon endroit. L'oiseau migrateur est abattu en plein vol par ces quelques paroles, définition de la piété filiale selon Brel :
    "Et puis il y a la toute vieille
    Qu'en finit pas de vibrer
    Et qu'on attend qu'elle crève"2
    Pour les amarres larguer.
    Le fardeau parental change en effet de porteur lorsque l'aîné, Gustav, décide d'engager son chariot lesté de sa femme, Jettchen, dans la file en direction du Brésil. Il n'emporte alors de ses deux Mathildche3, l'enfant et la machine à vapeur qu'il a conçues puis enterrées, que le souvenir douloureux : la déception du narrateur, condamné à l'hiver, se révèle surtout à la hauteur du désespoir qui meut son frère.
    Or, le talent d'Edgar Reitz réside précisément dans sa capacité à introduire de la fiction dans une démarche clairement historique ; la période ou l'événement qu'il couvre, la société qu'il dépeint, ne le sont qu'au travers du quotidien d'un homme, Jakob, d'une famille de forgerons, les Simon, et d'un village, Schabbach. Choix révélateur, puisqu'il lui permet, d'une part, de se pencher sur le rejet de l'individualisme en milieu rural, d'illustrer la distinction établie par Tönnies entre Gemeinschaft (la communauté) et Gesellschaft (la société)4 ; d'autre part, de prouver que les petites gens s'intéressent aux affaires du pays, sinon du monde, à l'instar du vieil oncle presque sénile qui chantonne : "Par les montagnes, arrive la République tada !"
    Qu'importe qu'en 1842, la République soit bloquée quelque part dans les Ardennes : même les paysans de la région du Hunsrück, récupérée par la Prusse dès la chute du Premier Empire, crient "Liberté !" -en français dans la version originale. En parallèle de la revendication des droits civils et politiques, dits de première génération, les innovations technologiques se diffusent petit à petit dans les villages ; elles font ainsi prendre conscience au père du "bon à rien" de l'intérêt de savoir lire un manuel.
    Et pour revenir au style du réalisateur, Schabbach constitue sans doute le meilleur exemple de la synthèse qu'il opère entre fiction et histoire, dès lors qu'il se dégage du lieu, malgré le réalisme bluffant du travail de reconstitution, une atmosphère fantasmatique, résultat d'une photographie très douce et d'une bande son envoûtante composée par Michael Riessler.

    1. Le procédé est visible sur l'affiche.
    2. Jacques Brel, "Ces gens-là", 1966.
    3. Vilaine variante germanisée de mon prénom germanique.
    4. Ferdinand Tönnies, Gemeinschaft und Gesellschaft, 1887.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Une chronique rurale en noir et blanc dresse le portrait de la condition paysanne. Un joli film à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Un film formellement assez magnifique avec un noir et blanc souvent sublime, mais une histoire qui manque clairement de rythme et de profondeur. L’ensemble est quand même un peu aride mais j’ai tendance à penser que la suite sera mieux…
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Cette première partie est tellement décevante qu'elle découragerait presque d'aller voir la seconde, ce qui serait une erreur!
    guifed
    guifed

    65 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    Je décidais de voir ce film par simple curiosité. Alterner l'esthétique en noir et blanc, et l'esthétique de la couleur dans un même film promettait quelque chose d'intéressant. Et je n'ai pas été déçu. Heimat est visuellement renversant; peut-être ce qui s'est fait de mieux cette année. Mais ce qui m'a surpris, c'est qu'ici, l'esthétisme n'élude pas le fond. Bien au contraire, il le magnifie. Et on atteint alors une dimension supérieure.
    Heimat I, c'est l'histoire d'un jeune rêveur, qui se plaît à voyager aux confins du monde à travers ses livres, et qui entend bien un jour émigrer et quitter le monde dans lequel il a grandi. Monde du milieu du XIXème siècle, dans une Allemagne profonde en dépérissement. Monde qui apparaît gris, plat, froid, monotone, face à sa personnalité tout en couleur et en enchantements. Et c'est là que le noir et blanc prend tout son sens. Le réalisateur a clairement voulu dépeindre le plus fidèlement possible la misère de ces paysans du XIX, qui traversent l'une des plus graves crises économiques de l'histoire allemande. On vit dans le délabrement, on patauge sans cesse dans une boue envahissante, on est emprisonnés par ce quotidien morose, noir,blanc. Les seules lueurs de sensibilité et de bonheur qu'on entrevoit sont en couleur. L'effet est garanti, le cadran "émotion" du spectateur réagit au quart de tour. Les travellings sont superbes, on sent une fluidité, une liberté dans le cadrage qui contraste avec le confinement du village. La photographie, en noir et blanc, laisse quelques fulgurances émailler une trame narrative volontairement statique. Il ne se passe pas grand chose, c'est vrai. Mis à part les malheurs en chaîne que connaissent les personnages, l'histoire provoque tout sauf du suspens ou de la tension; ce qui fait qu'on a inévitablement un peu de mal à tenir la longueur, surtout après la première heure et avant le dernier quart d'heure. Mais le but était de se rapprocher de la réalité, de poétiser le quotidien à travers l'éclairage et les couleurs. Il est plus qu'atteint. On a même souvent l'impression de voir des personnages tout droits sortis des romans de Balzac. Si on n'atteint pas l'étendue de la Comédie Humaine, ce film trouve bien des échos à la fois dans le romantisme (Heimat I) et dans le réalisme (Heimat II) littéraire du XIXème siècle.
    Autre point fort, les personnages. Ils sont exceptionnellement bien approfondis pour un film (même si on frise les 4h en cumulant les deux opus, ce n'est pas une série!), ce qui les rend très attachants. Dans ce premier opus, on apprend à connaître Jakob, et on vibre de plus en plus avec lui. Qui plus est, l'acteur principal est formidable (malgré le fait que ce soit son premier film). Certains seconds rôles sont cependant médiocres (le baron, indigne d'un tel film).
    Un bien beau film, poétique et émouvant, novateur dans son approche visuelle et technologique, classique dans sa narration.
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