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DarkAkuma02
58 abonnés
506 critiques
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3,0
Publiée le 10 octobre 2016
A partir du mois de décembre 1918, un homme ayant participé à la Première Guerre Mondiale se fait embaucher comme gardien de phare sur une île isolée. Il se marie peu après mais sa femme fait deux fausses couches. Un jour, le couple trouve une barque échouée avec à son bord un homme mort et un bébé. Malgré un scénario pouvant d'abord paraître austère, une histoire intéressante se développe ayant pour thématiques centrales la perte d'êtres chers et la difficulté à effectuer des choix moraux relatifs au bonheur familial. Le ton de ce film reste toutefois assez morose et le rythme plutôt lent. J'ai tout de même apprécié le fait que la conclusion spoiler: offre un dénouement que j'ai trouvé aussi heureux que possible aux différents personnages principaux .
Film magnifique et très bien interprété par les acteurs. On passe un bon moment, les paysages sont aussi magnifiques, par contre sortez les mouchoirs !!
Je n'ai pas lu les critiques donc cela n'est que mon avis belles images belle lumière scénario très prévisible bonne interprétation, si vous aimez les histoires d'amour alors allez y voilà
Trois ans après l’exceptionnel The Place Beyond The Pines, Derek Cianfrance livre une histoire d’amour déchirante de véracité, illustrée d’images envoûtantes.
Une Vie entre deux Océans est l’adaptation cinématographique du premier roman de l’Australienne M.L. Stedman, qui a connu un succès international impressionnant. Publié aux États-Unis en juillet 2012, il a immédiatement conquis le public et la critique. Inscrit sur les listes de best-sellers du New York Times et de USA Today, le roman a par ailleurs été sacré « Meilleur livre du mois d’août 2012 ». Depuis, il a été traduit en 35 langues et Derek Cianfrance en a fait un film.
Romantique et romanesque, le dernier film du très doué Derek Cianfrance l'est assurément. Mais d'une façon tellement hollywoodienne, et à l'ancienne, que son mélodrame pur sucre n'est pas loin de devenir un naufrage. S'il n'arrive pas pareille aventure à Une vie entre deux océans ce n'est certes pas dû à son scénario, torturé, languissant et sinistre, mais plutôt à une interprétation qui reste digne en toutes circonstances voire même, dans le cas de Michael Fassbender et d'Alicia Vikander, qui arrive à transcender son intrigue. Le réalisateur tente bien de donner une couleur de grande tragédie à son film mais il y manque un souffle, une profondeur et un minimum de réalisme (rien ou presque sur le vie au quotidien de ce gardien de phare et de son épouse) qui auraient trouvé leur place au milieu des multiples plans de mer ou de couchers de soleil. Quant aux derniers moments du film, n'en parlons pas, car là le chantage aux larmes qui nous avait été épargné jusqu'alors laisse sur une bien mauvaise impression.
Vrai mélo, avec tout ce que ça implique en termes d’événements dramatiques et d’émotions en tout genre, Une vie entre deux océans a le mérite de remplir avec application son programme initial : l’image est travaillée, la musique poignante et les acteurs par moments bouleversants. Mais le souci, c’est que tout est presque trop calibré et un peu trop long pour vraiment émouvoir le spectateur. Comme si le réalisateur ne savait pas vraiment quoi faire de son matériau de départ.
Après l’excellent « Blue Valentine » et le grand « The Place Beyond the Pines », Derek Ciafrance explore les sentiments humains primaires pour livrer un très grand film romanesque, déchirant comme on n’en fait plus.
Dans des paysages marins et insulaires d’une beauté à couper à le souffle (long et lent travelling notamment), on retrouve un homme revenu de la guerre, perdu et détruit psychologiquement qui va se terrer seul sur une ile avec pour métier gardien de phare. Il retrouvera goût à la vie avec une femme puis un enfant mais l’histoire est beaucoup plus dure et complexe que cela.
Un long-métrage qui traite du combat intérieur d’un homme et d’une femme sur fond d’après-guerre après l’arrivée dans leur vie d’un enfant. La culpabilité, le pêché, les liens du sang et l’amour que l’on peut porter à un enfant et son/sa compagne sont traités avec justesse.
La violence psychologique de ce film m’a vraiment glacé le sang, tout comme la puissance émotionnelle portée par les acteurs. Certaines scènes cruelles se déroulent hors champ pour nous laisser imaginer la souffrance endurée par les protagonistes. La portée biblique est évidemment un point important et amène plus de richesse à ce drame.
Le dernier plan du film est pour le moment, le meilleur de l’année à mes yeux compte tenu de sa beauté et sa puissance émotionnelle. Le trio est parfait. Alicia Vikander offre sa meilleure prestation, Michael Fassbender propre a à lui-même, juste grandiose et Rachel Weisz très poignante dans son rôle.
Note : 18/20 Excellent film dramatique, bouleversant et intense avec une mise en scène brillante, une histoire très touchante et un casting parfait ...
Une petite pépite, d'une puissance romanesque et dramatique bouleversante. Alicia Vikander et Michael Fassbender sont magistraux, leur alchimie est criante de vérité ; on souffre et se réjouit pour eux tout au long du film. On sent que chaque plan est travaillé, léché, et le cadre est magnifique. Superbe musique d'Alexandre Desplat.
un peu long ce mélo baigné d'eau de rose , faire ce genre de film aujourd'hui est un peu désuet . l'amour de deux êtres dans un phare au bout du monde , désoeuvrés et anéantis par la perte de deux enfants .les gens du village ne sont ni bons ni méchants, les policiers détestables, la famille compatissante, le tout est quand même très mièvre , mais les paysages très beaux.
Derek Cianfrance avait abordé le cinéma romantique avec « Blue Valentine » puis le mélodrame avec le très maîtrisé, ambitieux et beau « The Place beyond the pines ». Le voici qui mêle les deux en adaptant un roman très populaire se déroulant après la Première Guerre Mondiale en Australie. Le film a tous les accents d’une tragédie mais il lui manque parfois le souffle épique nécessaire à une telle production.
Les velléités romanesques et dramatiques sont bien présentes mais tout comme le film qui semble daté d’une autre époque (ce n’est pas une critique), les émotions semblent ne pas réussir à nous atteindre et on reste à distance du drame vécu par les protagonistes (c’est une critique). On aurait aimé être plus ému et avoir le cœur qui palpite davantage devant l’amour du couple central puis la tragédie qu’il subit.
Cependant, si le film est un peu trop long, il n’est pas dénué de charme. Le contexte de cette île avec pour seule habitation le gardien du phare et sa femme est parfaitement retranscrit et dénote de ce que l’on peut voir d’habitude, le décor étant bien mis en valeur et les plans selon la lumière du soleil ou la pluie y sont somptueux. De plus, l’époque est parfaitement bien retranscrite et les thèmes du pardon et de la filiation plutôt bien décortiqués.
La première partie du film est néanmoins plus ronronnante que la seconde. Plus commune aussi. La rencontre des deux amoureux ne s’éloigne pas vraiment d’un film à l’eau de rose bien que ceci ne soit jamais sirupeux et que les sentiments présentés soient en accord avec l’époque. Mais « Une vie entre deux océans » prend vraiment son envol quand arrive le personnage de Rachel Weisz, parfaite et volant un peu la vedette à Michael Fassbender et Alicia Vikander. On s’imprègne alors plus du film et des dilemmes moraux s’offrant aux personnages. Un gentil mélodrame appliqué qui ne restera pourtant pas dans les annales du genre.
Très beau film. Les vingt premières minutes sont d'un romantisme très classique et on appréhende un peu que cela tourne à l'ennui. Mais les évènements dramatiques qui surviennent vont créer des dilemmes cornéliens qui interpellent nos propres sentiments. L'histoire devient passionnante, et l'émotion est amplifiée par des acteurs convaincants, des prises de vue superbes et une musique envoûtante.