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    Une vie entre deux océans
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    135 critiques spectateurs

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    scrat28
    scrat28

    82 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Quel film! Voilà qu'en l'espace de quelques jours je viens de découvrir les deux premiers "grands films" de 2016 (le premier était Hacksaw Ridge plus tôt cette semaine, mais c'est hors sujet). L'interprétation de Fassbender et Vikander est absolument divine, et m'a emporté dans un tourbillon d'émotions. L'histoire et ses nombreux retournements (j'avais évité les bande-annonces), la musique magnifique d'Alexandre Desplat, la mise en scène et la photographie évocatrice m'ont littéralement emporté pendant 2h. C'est artistique, c'est dramatique, c'est beau et c'est vrai, du pur réel, des personnages auxquels on croit et avec qui on souffre. Là où beaucoup de drames se sentent obligés d'opter pour une photographie crasseuse, une caméra portée à l'épaule et aucune musique, afin d'avoir l'air "réalistes", ce film prouve que l'on est pas obligé de faire du "laid" pour que ça ait l'air "réel". Et ça fait du bien. Tout ici est raffiné, soigné dans les détails, d'une incroyable subtilité. Bravo au réalisateur et au duo d'acteurs pour ce chef d'oeuvre. A voir absolument, au cinéma de préférence pour une immersion totale!
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    66 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2016
    « Une vie entre deux océans » est une très jolie romance dramatique. Le sujet, grave, est intelligemment mis en image par Dereck Cianfrance, un réalisateur américain de 40 ans. Le rythme du film, très justement dosé, nous permet de prendre le pouls, de nous poser aux côtés de Tom et Isabel. Le metteur en scène humanise ainsi chaque protagoniste, de l’enfant tant attendu aux différents adultes touchés par une douleur imprévue.

    Tout au long du film, on évolue au plus près du quotidien de ce jeune couple, partageant leurs joies, leurs peines et appréhendant la psychologie de chacun d’eux. Si l’histoire a des airs de déjà vu (et est à certains moments un peu convenue), elle réussit le pari de nous emporter malgré tout. Par contre, malgré sa très jolie photographie et ses excellents comédiens on ne se laisse garde une petite distance face à certaines émotions et restons, par moment, extérieurs à l’histoire malgré toutes les qualités qu’elle recèle.

    Le paysage désolé, l’isolement du phare sur cette île loin de tout dramatisent un peu plus l’histoire singulière des jeunes époux qui voient dans l’arrivée de cette enfant apportée par la mer, la possibilité de fonder enfin une famille. Et on le sait, le thème de la famille est cher au réalisateur.

    Dereck Cianfrance, a déjà mis en scène cette thématique à travers deux autres longs métrages (le thriller « The place beyond the pines » en 2013 et la romance « Blue Valentine »), tous deux avec Ryan Gosling. Ici, il fait appel à un autre grand comédien de notre époque : Michael Fassbender. De « X-Men » à « Steve Jobs », l’acteur a déjà démontré qu’il savait se fondre dans des univers radicalement différents et le fait ici encore. Bientôt à l’affiche de « Alien : Covenant », « Assassin’s Creed » ou encore de « Weightless » de Terrence Mallick, le comédien enchaîne les tournages et les performances sans jamais décevoir son public. Marqué par la guerre, son personnage se retrouve gardien d’un phare et doit faire face à des états d’âme importants. L’acteur au parcours impressionnant sait tout faire et nous le prouve une fois encore avec ce rôle sensible et totalement assumé. Tiraillé par des non-dits, l’homme ressent une grande souffrance palpable tout en étant pudique, et doit faire face à des responsabilités qu’il ne peut qu’assumer. Le rôle de Tom sied comme un gant au comédien de talent et fera chavirer le cœur de bon nombre de spectateurs.

    Alicia Vikander, elle aussi très sollicitée ces dernières années, se fondra prochainement dans la peau de Lara Croft. En attendant, elle s’investit dans des rôles délicats comme celui de Isabel, cette jeune femme qui espère être mère, mais que le destin décide de mettre à l’épreuve. La jolie suédoise qui nous avait déjà bluffé par sa sensibilité dans « Danish Girl » (pour lequel elle a obtenu l’Oscar du meilleur second rôle), sert ici encore des émotions fortes et touche le public en plein cœur. Ses bonheurs, sa détresse deviennent les nôtres et sa performance, louable, montre un investissement total et réaliste. Sa palette de rôles est si vaste que nous ne sommes assurément pas au bout de nos surprises…

    Pour la jeune femme, chaque retour sur le continent est synonyme de désillusions, de bouleversements dans sa vie devenue enfin stable après une série de drames et qui a mis son couple à l’épreuve. Mais le poids de la culpabilité semble l’emporter sur la conscience de Tom et mettra à mal leur projet de bonheur entaché par un lourd secret. Le suspense est total, l’issue difficilement devinable et l’histoire agréable à suivre. Le couple Fassbender/Vikander est totalement crédible mais ce n’est pas étonnant car on nous souffle que depuis le tournage du film, le tandem à l’écran a, semble-t-il, décidé de l’être à la ville également !

    A côté de ces deux figures fortes, une autre comédienne de renom, Rachel Weisz, plus discrète dans le film mais tout aussi performante. Veuve et dévastée par la perte de sa petite fille, elle n’a jamais cessé d’être en quête de vérité jusqu’au jour où le passé refait surface et qu’une lueur d’espoir brille dans son quotidien devenu triste et gris. Froide et distante dans un premier temps, elle fait siennes les épreuves de son personnage et évolue avec audace et brio, les traits marqués par le temps et les épreuves. Jamais véritablement absente des plateaux hollywoodiens, elle sait nous surprendre et nous offre ici un rôle mémorable et convaincant tant elle va loin dans l’émotion qu’elle nous procure.

    La musique du talentueux Alexandre Desplat et la très jolie photographie (de Adam Arkapaw) subliment cette histoire basée sur le roman de M.L Stedman de bien belle façon. Le phare, lieu central de l’intrigue a une place de choix dans la mise en scène et dans le déroulement de l’histoire. Située sur l’île fictive de Janus Rock, il se situe en réalité en Nouvelle-Zélande et montre combien ces terres du Milieu ont encore de jolis recoins à offrir !

    « Une vie entre deux océans » est donc un film qui compte en ce mois de novembre. Son interprétation exceptionnelle, sa photographie plaisante et son histoire prenante divertiront sans conteste les romantiques et adeptes de drames subtils. Touchant sans être larmoyant, le dernier film de Cianfrance vaut véritablement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    Une Vie entre deux Oceans n'est -il qu'un mélo tire-larmes ? Il est vrai que cette histoire d'amour déchirante sur une île solitaire en proie aux tempêtes risque de faire diminuer votre stock de mouchoirs en papier.
    Mais ce film est peut-être le plus réussi du réalisateur qui m'avait un peu déçu avec The Place beyond the Pines. Alicia Vikander et Michael Fassbender sont excellents et le décor romantique est en parfait adéquation avec l'intrigue. Alors, oui, le film a plus de chance de plaire aux adeptes du mélo sentimental. Mais il est d'une grande soncérité et d'une beauté à couper le souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    On ne sait pas tout de suite quel impact un film aura sur nous en sortant de la salle.  Deux semaines après la projection, Une vie entre deux océans est encore présent à l'esprit et s'inscrit déjà dans la mémoire comme un classique. 
    Véritable drame sentimental et non mélodrame, ce film ne peut laisser le coeur indemne tant il bouleverse. D'aucuns reprocheront à l'adorable Alicia Vikander de pleurer pendant la moitié du film... C'est faux. Oui, elle pleure mais ses larmes sont bien légitimes, les esprits objectifs l'admettront. Seuls les coeurs secs s'en gausseront. 
    Michael Fassbender, dans un jeu propre et minimaliste, a le physique parfait et la classe des plus grands acteurs des années 50. 
    Dans une époque où le cinéma souligne souvent ce qu'il y a de plus noir chez l'homme, élève au rang de vertu l'art de la vengeance et réduit l'homme à  une machine à tuer, quoi de plus rassérénant qu'une oeuvre qui place au premier rang les sentiments les plus nobles ?
    Le poids du péché, le choix de la vérité, le sens du pardon... un film éminemment chrétien qui mérite d'etre appelé chef-d'oeuvre.
    antony Z.
    antony Z.

    74 abonnés 1 067 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    des acteurs brillant et une très belle histoire qui nous embarque dans les tourments des personnages centraux et leurs dilemmes.. Le rythme est relativement lent et la durée du film légèrement longue.. Mais abstraction faite de cela, le contenu est remarquable
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Après deux films audacieux et ambitieux, Derek Cianfrance se tourne vers l'adaptation de roman pour son dernier film. Exit Ryan Gosling, son acteur fétiche, et bonjour Michael Fassbender et Alicia Vikander qui viennent donner corps à la nouvelle étape du cinéma de Cianfrance. Car il ne fait aucun doute que celui-ci est en pleine mutation dans son travail, qui après deux films plus originaux et difficile à saisir semble vouloir attirer vers lui un public plus vaste. Comble de l'ironie, c'est en voulant être plus accessible à son spectateur qu'il semble le perdre, la critique n'ayant pas été tendre avec son film et celui-ci étant presque passé inaperçu au box-office.Pourtant même si l'on peut être déçu du chemin emprunté par le cinéaste, son dernier né est loin d'être honteux et possède même quelque jolies fulgurances.

    Déjà du point de vue du scénario, on se retrouve plongé en plein cœur des obsessions de Cianfrance avec le couple dysfonctionnel mais à l'amour sincère ainsi que les questionnements autour d'une paternité qui se sent fautive, chose récurrente dans sa filmographie. Donc le cinéaste continue à faire ce qu'il avait déjà fait par le passé mais en l'amenant ici vers d'autres chemins. Il offre une place plus importante à la maternité, chose qu'il avait plus souvent laissé de côté par le passé et vient confronter les points de vue avec une certaine habilité. Dans un récit où il aurait été plus facile de dresser un portrait machiavélique pour imposer quelqu'un à blâmer, l'écriture s'y refuse et préfère prendre le temps de poser les motivations de chaque personnages pour que l'on puisse s'identifier à chacun de leurs choix, même les plus mauvais. Il y a une force qui ressort de cela car le film arrive souvent à se montrer poignant tout en évitant un pathos déplorable, il s'impose par sa sincérité et sa subtilité. Surtout qu'il est appuyé par un casting exemplaire, tout les acteurs offrent de très bonnes performances notamment le trio principal avec un Michael Fassbender habité mais malgré tout éclipsé par la prestation magistrale d'Alicia Vikander qui est d'une justesse sidérante. Rachel Weisz est un peu éclipsée par l'alchimie du couple mais s'en sort avec les honneurs.

    Là où le film va vraiment perdre de sa matière, c'est surtout dans la construction de son récit. Il s'intéresse beaucoup trop à l'amour naissant des personnages dans sa première partie et il met trop de temps à venir aborder le cœur de son sujet. Non seulement on n'a l'impression d'être face à un film trop long mais qui en plus met du temps à vraiment aller quelque part. Il casse aussi sa dynamique de façon trop brutale lorsqu'il délaisse le couple pour s'intéressé au parcours de la mère célibataire incarnée par Rachel Weisz. Il c'était montré plus habile dans ce domaine avec The Place Beyond the Pines, ici cela vient alourdir son récit surtout quand il se sent obliger de venir mettre des flashbacks pour justifier l'amour entre cette femme et son défunt mari, chose qui aurait facilement pu être contourné. Il prend des chemins plus balisés et traditionnelles sur la fin de son histoire ce qui fait qu'on aura du mal de s'enlever de la tête que l'on est face à quelque chose de certes prenant mais de terriblement classique. La conclusion étant d'ailleurs d'un banal absolu. C'est aspect n'est en plus pas rehaussé par la mise en scène maîtrisée mais académique de Derek Cianfrance. Il offre des plans de toute beauté dans la première partie de son récit lorsqu'il s'intéresse au travail de son personnage principal et qu'il filme avec beaucoup de soin l’île sur laquelle il s'isole. Mais il reste dans les rouages traditionnels du drame romanesque et il a ne parvient pas à poser une patte visuelle sur son oeuvre. Et ce n'est pas aidé par la musique pompeuse d'Alexandre Desplat.

    The Light Between Oceans est un drame réussi mais classique. Derek Cianfrance nous avait clairement habitué à mieux avec ses deux précédents films mais même si il déçoit dans son manque d'audace, il offre une oeuvre loin d'être honteuse. On reste dans ses obsessions et dans quelque chose qui touche au cœur de son cinéma, l'auteur ne se renie pas et même si il essaye maladroitement de s'ouvrir à un public plus vaste, il est toujours en mesure d'offrir des bons moments de cinéma loin de la facilité et du pathos dans lesquelles pourrait tomber ce genre de drame. Ici les plans sont particulièrement beaux malgré une mise en scène un peu plate, l'écriture habile malgré une construction aléatoire et on est charmé par l'impeccable casting, avec le couple Michael Fassbender et Alicia Vikander en tête qui sont tout deux parfaits et disposent d'une alchimie plus qu'évidente. Donc loin d'être parfait mais quand même du bon cinéma.
    jaggg
    jaggg

    23 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Tout est dramatique, d’un bout à l’autre du film, dans un cadre grandiose mais écrasant. Comment peut-on s’en sortir quand on est pris entre 2 océans, ou entre 2 choix cornéliens ? Servi par de bons acteurs, l’ensemble reste trop classique.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Australie, après la Première Guerre Mondiale, Tom accepte un emploi de gardien de phare sur la petite île de Janus. Avant son départ, il fait la connaissance d’Isabel qu’il va épouser et emmener avec lui sur l’île. Je n’en dirai pas davantage et je trouve que la bande annonce en dit trop et c’est dommage, je ne la mettrai pas sur le blog cette fois.

    J’aime beaucoup les films classiques à l’ancienne, avec de beaux acteurs émouvants, de belles images, de beaux paysages et une belle photographie, un drame humain et un rythme paisible (pour ce qui est du montage).

    De ce fait j’ai beaucoup aimé « Une vie entre deux océans » qui plus est a d’autres qualités, même s’il ne m’a pas complètement émue :

    Les trois protagonistes principaux ont des personnalités très étoffées et une psychologie complexe, essentiellement Michaël Fassbender.

    Le film ne donne aucune réponse mais il pose des questions ; il ne donne ni leçon de morale ni point de vue particulier, mais il multiplie les regards possibles sur ce drame, lequel finalement se déroule, se déplie et rayonne d’une belle ampleur.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    199 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Une adaptation que je trouve vraiment réussie par rapport au roman. Fidèle et respectueuse. Il nous manque peut-être le tourbillon de sentiments que l'on ne peut trouver qu'à l'écrit. A part cela, nous avons ici une très belle histoire à la fois émouvante et cruelle de par son intrigue, une histoire de bien et de mal et surtout d'un choix d'une vie qui peut être à la fois constructeur et destructeur.
    cineccita
    cineccita

    48 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    L'histoire est passionnante, Michael Fassbender épouse littéralement son rôle, on a du mal à ne pas être envahi par l'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    Film bouleversant, très bien joué, très profond. Belles images. La notion du pardon est abordée de façon profonde et délicate. Bel exemple de renoncement de soi pour le bonheur de ceux que l'on aime. A voir mais prévoyez les mouchoirs !
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Intéressant, bien joué, bien fait

    Mis à part le générique de fin bien trop mielleux, il me semble qu une vie entre deux océans est réussi à tout point de vue. Probablement pas un film qui restera une réfère cinématographique, mais c est déjà très bien comme ça.

    Entre autre, j ai été très étonné de la durée du film. Je le savais long aussi je m attendais à ce qu il paraisse bien plus long. Je crois qu il paraît une demi a trois quarts d heure de moins.

    Le ton du film me semble juste, les évolutions bien faites. Il manque probablement un peu du ressentit du gardien pendant qu il est au phare, sur sa vie familiale . Du coup la lettre qu il écrit à sa femme (les autres lettres sont à sa fiancée aussi il n y en a qu une) peut sembler non étayée dans la motivation principale qu il lui donne. Il y a quand même des explications dans le reste du film : le discours des 40 ans du phare, le reproche de sa femme qui le trouve trop à cheval, son passé d ancien soldat confronté aux disparus sur le champs de bataille, la solitude des gardiens de phare qui les confrontent à leurs pensées, ...

    Tout ça pour dire, très bien, il ne lui manque que d être apodictique. Mention spéciale aussi pour la direction d acteur de l enfant.
    ffred
    ffred

    1 740 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    Après le très beau Blue Valentine et le plus décevant The place behind the pines, voilà donc le nouveau film de Derek Cianfrance. Bizarrement, il sort dans un certain anonymat. Pourtant le casting est de haute volée. Une écriture délicate, scénario adapté du best-seller de M.L.Stedman, et une mise en scène élégante et soignée. Les images sont superbes, tout comme la musique d’Alexandre Desplat. Le tout nous donne une histoire d’amour aussi belle que déchirante pour un secret aussi terrible que troublant. Michael Fassbender, Alicia Wikander et Rachel Weisz sont tous les trois magnifiques et impeccables (comme toujours). Une belle émotion sans pathos pour un sombre et très beau film. Cianfrance remonte donc dans mon estime avec ce mélo aussi réussi sur la forme que sur le fond. Un petit bijou.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    On est face à un film qui ne se fait quasiment plus aujourd'hui. Un mélodrame charnel, emprunté d'un classicisme dés plus basique. Dans la même veine, "Loin de le foule déchaînée" de Thomas Vinterberg. Le cinéaste du magnifique "The Place Beyond the Pines" s'est embourbé dans un roman qui lui tenait vraisemblablement trop à coeur. Au générique de début, on y aperçois la mention singulière "scénarisé et réalisé par Derek Cianfrance". Oui, c'est pas courant. Mais ça appuie un peu plus ma théorie. Je pense sincèrement que le coup de foudre littéraire qu'a pu avoir le cinéaste américain l'a bloqué dans sa mise en abime de l'histoire. Hormis un chef opérateur au meilleur de sa forme, le film fait figure d'une linéarité notoire. Aucune mouvance et une émotion dissimulée par des acteurs prônant la caricature de leur interprétation , il n'y a vraiment rien qui se passe. Quand on sait que le film a accouché d'une belle histoire d'amour entre Fassbender et Vikander, on se dit qu'on passe à côté d'un grand film sentimentaliste.
    toxicbo!
    toxicbo!

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    Pour son 3ième film, l'émotif Derek Cienfrance ("Blue Valentine") adapte à l'écran un best-seller d'époque, au souffle romanesque. D'un classicisme absolu et porté par une caméra parfois audacieuse et une photographie irréprochable, la longueur tout comme le manque de relief se font pourtant ressentir. Une absence d'envergure malheureuse, pour cette réalisation datée, non dénuée de charme.
    Pourtant, au regard de l'intrigue faite de nombreux twists, le marathon émotionnel aurait pu être extrême. Aucun vertige donc, mais une admiration entière pour la composition complice d'Alicia Vikander & Michael Fassbender et leur dévotion à contraster habilement leurs caractères, opposés dans le film. C'est d'ailleurs cette différence dans le couple qui forgera le coeur de l'intrigue, tonifiée par cette interprétation d'orfèvre.
    Reste la musique enivrante d'Alexandre Desplat, renvoyant d'emblée le film à cette époque révolue des grandes fresques sentimentales cinématographiques. L'illusion est là...
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