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chrischambers86
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4,0
Publiée le 26 février 2014
Même si l'original apparaît aujourd'hui moins fort que son remake, "Magnificient Obsession" version 1935 n'en demeure pas moins un excellent mèlodrame du cinèma hollywoodien avec une interprètation remarquable de Robert Taylor et Irene Dunne! L'obsession magnifique de faire le bien sans que personne ne le voit, de manière secrète! Un mèlo avant tout mais un film aussi sur la cècitè puisque dans l'une des pèripèties de l'histoire le personnage jouè par Dunne se fait renverser par une voiture, en voulant èchapper à Taylor, et deviendra malheureusement aveugle! Tout "Magnificient Obsession" tourne autour de cet aveuglement! Et l'aveuglement de Taylor lui-même puisqu'il est dans son ègoïsme, dans son artificialitè de sèducteur! Et au fond, tout le mètrage raconte comment il va s'ouvrir les yeux en aidant des gens en secret et, qui du coup, ètablira ce fameux contact avec une source de puissance infinie! Quelques scènes sont vraiment rèussies notamment quand Helen et Robert montent cette colline pour se retrouver avec le tout Paris à leurs pieds! Bref, un matèriel brûlant et surtout un matèriel qui donne recours à cette espèce de poètisation du rèel, cette intensification du rèel que propose intelligemment John M. Stahl! L'expression bouleversante des sentiments sera encore plus belle dans le version colorisèe de Douglas Sirk! A noter le musique archi cèlèbre de Franz Waxman, que beaucoup connaisse, mais que beaucoup ignore qu'elle existe à travers ce film...
John Stahl est un réalisateur que l'on oublie souvent au dépend, à juste titre, de Douglas Sirk. Mais je pense que sa version du secret magnifique est globalement meilleur que celle de son successeur. Si sa mise en scène est certes plus plate, plus académique que celle de Sirk, elle demeure à mon sens plus ingénieuse. Les éléments du scénario s'imbriquent mieux et allègent ainsi les moments dramatiques. L'exemple phare serait la scène d'opération ou Merrick tremble à l'idée d'opérer, et ou la vue de son "guide" le détermine à nouveau. Sirk appuie l'image du guide, il le film plusieurs fois. A l'inverse Stahl ne le fait apparaitre aux yeux de Merrick qu'un bref instant, et il appuie l'image sur la réaction ce dernier. On est ainsi dans une sorte d'implicite qui est ingénieux et plus prenant. On voit aussi que cette réalisation s'appuie énormément sur le jeu des acteurs. Comme de nombreux plans sont fixe, les comédiens doivent être juste dans leurs jeux pour maintenir le spectateur en éveil. A ce titre on pense bien sur à Robert Taylor qui livre une prestation absolument ahurissante et qui assure la qualité du film à lui tout seul. Je vous souhaite donc de visionner ce sublime film et de le faire connaitre autour de vous !
Chef d'oeuvre en noir et blanc de John Stahl qui nous conte le recit de cette veuve perdant soudainement son mari et beaucoup de ses biens avec sinon son credit: l'evolution d'un film tragique et emouvant qu'on suit avec passion tout le long.