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Bulles de Culture
134 abonnés
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2,5
Publiée le 8 avril 2016
Adapter J.G. Ballard au cinéma n’a jamais été une mince affaire et High-Rise relève presque le challenge en captant avec justesse l’essence du roman et toute son atmosphère. Mais en restant trop fidèle au livre, le film finit par en pâtir.
Il faut dire que pour une fois la bande-annonce donne une envie folle d'aller voir ce film. Très mystérieuse, je m'attendais au tour de force. C'est un mutant entre l'adaptation de l'Inherent Vice de Thomas Pynchon par P.T. Anderson et le Playtime de Tati. Ben Wheatley s'attèle aux travaux d'un J.G. Ballard visionnaire dans l'âme, où le capitalisme donne naissance au cynisme et à l'euphorie architecturale. L'esthétique du film est vraiment très bien pensée. Visuellement implacable, ce jeu de couleur, se mariant avec des personnages plus dingo les uns des autres. La partie sexuée est au top. Maintenant, comme dans le P.T. Anderson, le film trouve ses défauts dans l'adaptation. Le cinéaste se retrouve comme bridé par son auteur, ce qui lui donne moins de place pour réaliser vraiment son souhait.
"High rise" raconte l'emménagement en 1975 d'un psychiatre, le docteur Laing, dans une tour de 50 étages. Installé depuis peu, le nouveau venu va très vite trouver ses voisins envahissants et l'ambiance va très rapidement dégénérer...
Cette adaptation au cinéma par Ben Whitley d'un roman de J.G Ballard bénéficie d'un casting prestigieux avec, entre autres, Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Luke Evans et Sienna Miller. Le roman est extrêmement pessimiste brossant le portrait d'une société à l'horizontale avec toutes ses "guerres larvées", ses jalousies et ses frustrations, à l'instar d'un "snowpiercer" sans les enjeux écologiques et la fin du monde.
Le souci, c'est que porté à l'écran, la mayonnaise ne prend pas. Une fois le décor planté, les enjeux identifiés, le réalisateur enchaine les plans sans vraiment de liens, accumulant les outrances. Pour autant, le propos m'a semblé longuet et je me suis finalement assez rapidement lassé de l'évolution du script qui sur le papier avait tout pour me plaire...
Rien à redire sur le casting, les acteurs sont à leur place.
Pour un film aussi britannique et subversif, je n'aurais pas eu de difficultés en tous les cas à trouver de meilleurs morceaux pour la BO...
High rise : film d anticipation dans l angleterre des annees 70 ! On suit l arrivee d un docteur en compimortement psychologiques qui emmenage dans les logements du futur de grandes tour ou regne une differenciation social ! Les riches en haut les pauvres en bas !
Tout le film est l anarchie qui s zn suit mais autant au point de vye cinema prise de vue traveling jrux de lumiere et tout c est parfait ! La musique est superbe notament abba repris au piano !
Mais alors on manque d element pour comprendre le pourquoi du comment et ce qui fais qu on voit une debauche visuelle pendant ttout le film entrecoupe de scene ultraviolent mais au design fabuleux
Au final je ne sais pas si j ai aimais ou pas mais zn fait si par moment j etais vraiment en ectase devant le film mais parfois sans rien comprendre
Un film dérangeant et inconfortable mais brillamment exécuté et porté par un bon casting mené par l'impeccable Tom Hiddleston. Une critique plus détaillée et d'autres sur
Une relecture des années 70 anglaise rafraichisante par un univers étonnant. Mais le film prend des chemins vraiment curieux et désarçonnant qu'on est content une fois que cette fable maléfique moderne s'arrête. De belles idées sur le créateur et les décors.
Ben Wheatley et sa scénariste Amy Jump s'aventurent dans le domaine de l'adaptation. Et ils s'attaquent à un gros morceau : "I.G.H" de J.G. Ballard. Roman décapant fustigeant la société moderne de consommation et la différence des classes sociales, "I.G.H" est à mi-chemin entre l'anticipation et la satire sociale. Soit l'histoire d'une tour haute de 40 étages. A priori, un véritable palace (avec supermarché, piscine, terrain de squash...) mais en vérité un lieu d'aliénation, cocotte de sexe et de violence prête à exploser. Il faut dire que la tour a de quoi attiser les jalousies. Dans les étages supérieurs, les riches vivent dans l'opulence avec leurs ascenseurs privés et leurs terrasses tandis que dans les étages inférieurs, les moins nantis sont plus serrés et subissent des pannes de courant. C'est dans ce contexte que le docteur Laing emménage, loin de se douter que les choses ne vont pas tarder à dégénérer... Plutôt fidèle au roman et à l'esprit de Ballard, "High-Rise" est un film débordant d'énergie, à l'instar de la tour qui révèle les hommes dans leur plus grande sauvagerie. Wheatley déballe donc le grand jeu pour montrer un microcosme d'humanité qui dégénère : mise en scène soignée, baignant parfaitement dans l'atmosphère des années 70, bande-originale de qualité (allant du classique à une reprise du "SOS" d'Abba par Portishead) et surtout casting en or, allant du magnétisme mélancolique de Tom Hiddleston au charisme de Jeremy Irons et à l'énergie de Luke Evans. Dommage cependant que la volonté certaine du film d'être fidèle au roman le rend presque trop sage. On y retrouve une vive critique de ce monde qui commence déjà en 1975 à prendre des structures uniformes et à s'attacher aux biens plus qu'aux personnes. On y retrouve ce même regard sans concessions sur l'être humain qui n'a pas besoin de grand chose pour laisser libre cours à sa sauvagerie mais il manque la vraie force d'un propos. Celui de Ballard prenait à la gorge, Wheatley préfère être dans l'illustration que dans la démonstration. L'ensemble ne manque certainement pas de charme et la virulence de la satire choquera peut-être les non-initiés. Mais "High-Rise" n'est qu'une jolie parure seyant à merveille aux mots de Ballard. Il complète parfaitement la lecture du roman mais ne l'exclut pas et ce malgré ses qualités certaines.
pour moi, ce film est une représentation du tiraillements existant entre l'esprit et son corps. le corps et une chose fixe qui abrite et qui renferme tout ce qu'est l'esprit. Les sentiments, la démence, le sex ... ne sont que des représentations physique du combat qui s'opère entre une grande force et sa cage. Laing quand à lui est la représentation de l'âme qui dirige l'esprit, elle est seul, forte, et sait où aller dans un lieu néfaste et sans aucune lois. cet âme et le mélange de sont père (royale) et le choix de se qu'elle désir être comme toute vie sur terre doter de raison.
Quelle déception après un teaser qui avait très bien fonctionné !!!! Scénario plat, pas de rebondissement, enigme réduite à sa plus simple expression. Mais que fait Tom Hiddelstone dans ce massacre cinématographique?
Un fim qui parle du chaos, et qui est lui-même volontairement chaotique dans sa forme. Une vraie expérience de cinéma. On en ressort en ce posant beaucoup de questions : on se demande d'abord si on aimé ou pas... puis on se demande quelle place on veut vraiment avoir dans la société. Et c'est ce qui fait de High-Rise un film qui arrive à faire passer son message.
High-Rise est un petit bijou. De la folie, de l'humour noir, des acteurs talentueux, un rythme qui ne lasse pas, et une superbe OST par Clint Mansell (incluant une excellente cover de SOS d'ABBA par Portishead), que demander de plus ? J'ai eu la chance de le voir en avant-première à Bruxelles, et c'est sans hésitation que je retournerai l'admirer en salle lors de sa sortie ! Mention spéciale à Luke Evans, qui est enfin donné l'occasion de montrer toute l'étendue de son talent.
Très belle photographie, bon acteurs mais qu'est ce que c'est naze. La folie de ce film n'a pas de sens. C'est stupide par exemple spoiler: l’absence d’électricité et de nourriture crée des émeutes alors que les habitants sont libres de sortir et de rentrer dans la tour et donc de faire leurs courses autre par que dans le supermarché de l'étage 15 . Ou encore spoiler: d'où vient l'envie de lobotomiser un habitant alors qu'ils le tue 5 minutes plus tard
High-Rise, un thriller de science-fiction complètement étrange qui laisse perplexe... Tirée de l'adaptation d'une satire sociale, le film ne remplit aucunement ses objectifs. On traite de la vie en communauté ! Mais cela va rapidement déraper dans un immeuble de grande hauteur. L'esprit peut être malsain et décalé, pourtant le spectateur s'ennuie vite... Cette désintégration lente de l'essence humaine au même titre que le gratte-ciel qui tombe en ruine s'avère redondante. spoiler: Les scènes de fêtes, de sexe et de violence se succèdent sans enrichir l'histoire. Le scénario superficiel, simpliste est chaotique et cauchemardesque ! Il y a des imperfections dans ce long-métrage. La mise en scène se veut convenable et la musique de Clint Mansesll reste assez bonne. Pour le casting, il était tellement alléchant ! Tom Hiddleston (connu principalement comme étant le méchant Loki chez Marvel) trouve un rôle totalement différent et quelque peu troublant... Il est secondé par Sienna Miller, Luke Evans, Elisabeth Moss et de l'omniprésent Jeremy Irons. Ces derniers offrent une performance navrante ! Enfin, High Rise est un film glauque qui ne séduit guère. Il faut bien être bien dans cet univers sinon, on s'y perd facilement dans ce méchant bordel ! Facile à aimer ou à détester...
J'ai mis du temps à comprendre le film mais je comprend maintenant ce qu'il cherche a exprimé. La bande sons est super, ainsi que les acteurs notamment Tom Hiddleston.Ce film m'a laissé assez perplexe au début avec ce monde très étrange.C'est le chaos. Le début du film est intéressant mais sa n'empêche pas la deuxième partie du film d'être assez ennuyante.
Le film veut nous faire croire à une lutte des classes sous l'influence de Kubrick, c'est une coquille vide insupportablement pompeuse. Un gros ratage.