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Pierre Andre E
13 abonnés
107 critiques
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2,0
Publiée le 9 avril 2016
Franchement, vu le thème du film, on tenait là une bonne idée de départ. Malheureusement, les protagonistes sont désincarnés, et on n'entre jamais en empathie avec eux. Trop de grand guignol tue une quelconque progression dramatique. On se demande au final ce qu'a voulu nous dire le réalisateur....
Pour ma part j'ai trouvé le film très décousue, avec une réalisation assez farfelue (par moment j'ai eu du mal a distinguer la réalité des délires du personnage principal), une gestion de la musique étrange, des scènes qui n'apportent rien... High-Rise m'a laissé perplexe ! Le film commence plutôt bien car il nous promet qu'il va se passer quelque chose à un moment ou un autre, mais au final, j'ai trouvé la progression du film vraiment longue, et puis on bascule subitement dans le chaos ! J'avais vu les premières secondes de la bande annonce qui présentait un film décalé mais, c'était peut être trop décalé pour le coup ^^ ! 4/10 !
Un film qui intrigue par sa bande annonce... et ce jusqu'à la fin du film. L'ambiance, un peu glauque mais décalée, est posée dés le début. On retourne aisément, par le décors, dans un film des années 70 tout en ne le situant pas vraiment dans le temps, ni l'espace, si ce n'est par quelques allusions. Disons le clairement, on sait, en allant voir ce film , que l'on est invité à entrer dans un monde un peu particulier qui semble tout faire pour mettre à l'épreuve l'équilibre psychologique du personnage principal, dr Laing, et celui du spectateur. Mais, pour autant, ce film déçoit par le nombre d'intrigues qu'il met en scènes et qui ne se trouvent au final, jamais résolues; elles semblent n'être posées que pour faire avancer l'histoire et plonger le spectateur dans une inutile perplexité. A la fin, on a eu plein la vue, on se perd dans les histoires des personnages... mais on se demande où, quand exactement on a perdu le fil, si cela avait un réel but et quel genre de message (s'il y en avait un) il voulait faire passer. Le jeu des acteurs était bon dans l'ensemble, mais peut être pas assez mis en valeur du fait de l'approche, finalement, très superficielle des personnages. Un peu décevant dans l'ensemble donc.
De Belles images et de beaux tableaux sont présentés. Les acteurs jouent avec excellence pour représenté dans une tour immense le reflet de notre société et ce que l'homme revèle de plus ombre en lui. Alors il est clair que l'on parle ici de la perception et de ce que le réalisateur à voulu mettre comme étiquettes sur le monde social et l'homme. Et effectivement le résultat est sombre.
Je n'ai pas pu rester jusqu'à la fin du film, car le film ne m'a pas généré de belles et bonnes émotions bien au contraire, c'était plus de l'anxiété, du stress. Ceci n'est pas ma vision du monde loin de là et je dirai qu'il est même régressant de se mettre de telles images en tête, même s'il faut bien avouer que cela existe. Il ne tiens qu'a chacun de vivre plus dans le lumière.
Mais pour ceux qui veulent voir de quoi l'homme est capable d'accomplir dans l'obscur et la folie. Grand bien vous en face, par contre si vous savez déjà que le monde n'est pas que rose et que celui-ci à sa pars d'ombre alors ne vous obligez pas à découvrir celui-ci à moins d'aimer le stress, l'anxieté et un sentiment de mal être .
Assez déçu par les propos du réalisateur. Un immeuble pas si haut que ça, une pseudo-lutte des classes avec ceux-du-haut et ceux-du-bas, et tout tourne en violence assez gratuite, scènes scabreuses et volontairement glauques qui plaira aux amateurs de trucs gores. L'architecte vit au 40ème étage dans une débauche permanente d'alcool, de sexe, et de sang. Un petit État dans l’État. En arrière plan il est question de capitalisme et peut-être de laisser-faire.
Comme le dit l'affiche du film, je confirme ce film ne montre que du chaos. Je suis très déçue, je ne m'attendais pas à une histoire pareille, quelle laideur...
"High rise" raconte l'emménagement en 1975 d'un psychiatre, le docteur Laing, dans une tour de 50 étages. Installé depuis peu, le nouveau venu va très vite trouver ses voisins envahissants et l'ambiance va très rapidement dégénérer...
Cette adaptation au cinéma par Ben Whitley d'un roman de J.G Ballard bénéficie d'un casting prestigieux avec, entre autres, Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Luke Evans et Sienna Miller. Le roman est extrêmement pessimiste brossant le portrait d'une société à l'horizontale avec toutes ses "guerres larvées", ses jalousies et ses frustrations, à l'instar d'un "snowpiercer" sans les enjeux écologiques et la fin du monde.
Le souci, c'est que porté à l'écran, la mayonnaise ne prend pas. Une fois le décor planté, les enjeux identifiés, le réalisateur enchaine les plans sans vraiment de liens, accumulant les outrances. Pour autant, le propos m'a semblé longuet et je me suis finalement assez rapidement lassé de l'évolution du script qui sur le papier avait tout pour me plaire...
Rien à redire sur le casting, les acteurs sont à leur place.
Pour un film aussi britannique et subversif, je n'aurais pas eu de difficultés en tous les cas à trouver de meilleurs morceaux pour la BO...
Tout simplement délirant. le film est une expérience et il faut le voir comme ça. avec la superbe réalisation psychédélique, on est immergé dans cet immeuble autodestructeur, symbole de notre société capitaliste. certes, il est bizarre et quelque fois des scènes n'ont aucuns sens, mais justement tout cela exprime les problèmes que vit la société. Mention spéciale aux acteurs, en particulier James Purefoy et Tom Hiddleston.
Avant de rentré dans le détail : mais qu’est-ce qui leurs à prit de faire ce film ? Le film en soit n’est pas mauvais, mais tu sors de la salle un peu dubitative. Ceci en ayant l’impression que les types qui ont fait le film ont consommés des choses dont la décence réprouve l’utilisation. Mais bon, le gentil Ben tente des choses.
L’architecte est comme un « dieu » créateur d’un microcosme : la tour qui n’est que le début. Le monsieur veut faire 5 tours étant comme une main. Sa volonté » est de créer une société nouvelle, une sorte d’idéaliste (pépinière du changement). Un créateur qui se perd en chemin (pas le seul personnage). Sauf que sa création est hors de contrôle. En soit l’idée est bien même si déjà vu : la lutte des classes. Notamment dans le film « snowpiercer » qui se passe dans un train. Les gens d’en bas voulant aller plus haut pour avoir une meilleure vie. Cependant, cette lutte passe par celui qui fera la fête la plus déjantés. La crise part de l’interdiction de piscine aux enfants et une soirée des plus riches dans ladite piscine. En somme, le film traite du matérialisme, le capitalisme et les dérives qui suivent. L’œuvre de l’architecte va vers une chute inévitable, gangréné par la folie qui arrive peu à peu.
Chose assez déroutante dans ce film : le manque de réaction façon aux actions : il y a de la violence => pas grave, une femme est violée => pas grave non plus. Le personnage principal justement semble traversé l’histoire sans prendre part à tout ça. Il veut seulement vivre sa petite vie tranquille. Le spectateur ne peut pas éprouver une once de sympathie pour les personnages du film. Ce genre de chose est un peu embêtant. C’est sans doute une volonté du réalisateur et même de l’auteur. Cependant, sans empathie pour le personnage, on regarde seulement le film sans un réel intérêt.
Si l’histoire laisse un peu dubitatif, la réalisation est carrément bien. L’immeuble est magnifié par de très beau plans. La tour apparait comme un personnage du film. LE bon point du film est la musique qui est magnifique. Il s’agit de Clint Mansell qui travaille sur la musique. Une petite pensée pour Requim For a dream. Une chanson aussi est présente dans HIGH RISE : SOS d’ABBA reprise par Portishead. La chanson va bien avec le thème du film. Cependant, pendant le visionnage, je ne me suis senti gêner par cette chanson qui arrive un peu gratuitement. C'est pas le seul moment un peu "euh qu'est-ce que ça fou là ce truc?"
Au final, High Rise reste un film qui me reste un peu sceptique malgré une bonne réalisation. Une sorte de poésie sur la désolation du monde qu’il montre dans ce film, une sorte de chant funèbre. Puisque les personnages ne semblent pas pouvoir vivres de façon harmonieuse entre eux
"hight rise" est un film totalement barré comme je les aime. Un film au scénario imprévisible. L'humour y est trash et décalé. chaos, désordre et anarchie sont les trois mots qui résument le mieux ce film.
Le concept est intéressant et intriguant au début du film, Tom Hiddleston joue avec beaucoup d'élégance et Sienna Miller est très sexy. Le souci c'est que très vite ça n'avance plus, ça tourne en rond, ça part dans tous les sens, ça devient saoulant et pour tout dire inintéressant.
Un film d'anticipation rétro bien "bétonné" où les classes sociales se distinguent selon une hiérarchisation des étages et où une banale panne de courant va complètement perturber ce microcosme ... Ce n'est pas sans rappeler "Brazil", c'est perché, impitoyablement cynique, amoral et doté d'une super bande-son ... On aime ou on déteste !
Il y avait très certainement un très bon film à tirer du roman de J.G. Ballard mais malheureusement le réalisateur Ben Wheatley s'est perdu en cours de route probablement juste pour de grossière erreurs de montages. Une histoire aussi riche que celle d'High-Rise avec autant de personnages serait certainement plus adapté à un format série TV. Peut être que ceux qui ont lu le roman, seront moins perdus dans l'intrigue que le spectateur lambda. Tout n'est cependant pas raté car l'ensemble des acteurs et la réalisation sont absolument impeccables et mérite largement le déplacement. Il faudra peut être en fait voir le film plusieurs fois pour pouvoir réellement l'apprécier à sa juste valeur.
Un immeuble de 40 étages, microcosme de la société : en bas les pauvres, en haut les nantis et au sommet Dieu, qui a conçu le système. Chacun à sa place et tout se passera bien. C'est ce que découvre un jeune médecin nouvellement arrivé. Un grain de sable et tout cet univers va se fissurer. Entre la réalité sociale des bas étages et la décadence des derniers étages, cela va être le clash. Et quel clash! Apocalypse de sexe et de violence ou tout est permis.Chacun pour soi. Démonstration voyeuriste poussée à son paroxysme et sans intérêt d une société déshumanisée ou l être humain retrouve ses pires bas instincts.
Un bon point quand même pour le petit tobby et pour les chiens qui jouent bien leur rôle. si la vie dans votre immeuble vous semble terrible, allez voir ce film, ça ira mieux après. En conclusion navrant, sordide, à éviter.
Que la chose soit dite tout de suite : J’ADORE la démarche initiale de Ben Wheatley pour cet « High-Rise ». Oser se risquer à la dystopie au travers d’un univers très marqué formellement, je trouve ça formidable. D’ailleurs rien à redire là-dessus : ces décors sont formidables, et cette atmosphère « utopie urbaine des années 60-70 » très accrocheuse. Donc ça, c’était le compliment indispensable que je me devais de faire pour commencer, parce qu’au-delà de ça, je ne vois que des défauts à ce film. C’est long, ça n’avance pas, le propos tourne déjà en rond au bout de vingt minutes… Le premier quart du film n’est même pas franchi que déjà il sombre dans l’impasse. Les scènes s’enchainent sans rien dire de plus que ce qui a été dit auparavant. C’est vide, c’est creux et, manque de pot, ça n’arrive même pas à générer un minimum d’excitation en ce qui concerne le « comment-ça-va-finir » puisqu’on nous montre le final de cette drôle d’aventure dès le départ. Bref, « High-Rise » sombre malheureusement pour moi contre cet écueil trop connu pour qu’on s’en désole : celui de l’esthétisme à vide ; de l’univers sans l’histoire ; du propos sans les idées pour l’alimenter suffisamment. Personnellement, je pense que « High-Rise » aurait pu être un excellent court-métrage de 15-20 minutes, pas plus. En tout cas Ben Wheatley n’avait clairement pas de quoi tenir davantage. Une bonne amorce donc, pour un film qui, au final, se révèle être une vraie purge. Tenez-vous le donc pour dit ! Dommage…