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    Viva La Libertà
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    3,8
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    60 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 février 2014
    Fait suffisamment rare pour être souligné : le réalisateur du film est aussi l'écrivain du livre ayant inspiré le film. Robert Andò a pris tellement de plaisir à bâtir son histoire qu'il s'est mis en tête de la mettre en image en mettant au service de son scénario, l'un des acteurs italiens les plus en vue du moment, Toni Servillo.
    Enrico Oliveri, alias Toni Servillo, est un homme politique de premier plan en Italie. D'importantes échéances approchent et les sondages malmènent un peu les nerfs de ce tribun anxieux. Dans cette atmosphère de tension où il sent que son image s'effrite et que la confiance qu'on lui accorde n'est pas celle qu'il attendait à ce moment, Enrico est victime d'une sorte de "burn out" bien que rôdé aux coups fumeux du pouvoir. Celui-ci décide tout bonnement de disparaître en plantant tout son staff, pour se réfugier à Paris, quai Saint Michel, chez une amie avec qui il vécut jadis une tendre romance, campée par Valeria Bruni-Tedeschi, pleine de compassion et d'attentions.
    Mais à Rome, l'entourage du politicien bouillonne en voyant, à chaque heure supplémentaire sans nouvelle d'Oliveri, la probabilité de victoire aux élections de ce dernier s'éteindre doucement. Dans l'urgence, ses proches tentent de trouver une solution pour pallier cette disparition aussi soudaine qu'inquiétante, quand l'épouse d'Oliveri, mal barrée pour devenir prima donna, suggère au bras droit du parlementaire volatilisé de contacter le frère jumeau d'Enrico Oliveri, histoire de voir si celui-ci n'accepterait pas de prendre la place du frérot, en attendant qu'il soit dans de meilleures dispositions. Seulement, le jumeau, philosophe de son état, est bien moins classique et langue de bois que son politicien de frère, puisque sortant d'un hôpital psychiatrique, souffrant de bipolarité, plein de bonne volonté mais pas si facile à gérer dans un tel contexte.
    Toni Servillo est brillant dans ce double rôle, notamment dans celui du jumeau fantasque qui terrorise Valerio Mastandrea ( le bras droit d'Oliveri ) dès lors qu'il s'autorise une initiative face à l'opinion publique.
    Fraîche comédie italienne donc, intelligemment conçue et qui rappelle étrangement un vieux film de Pierre Tchernia, "La gueule de l'autre" où Michel Serrault, politicien là aussi, disparaissait pour être remplacé au pied levé par son cousin germain, obéissant aux ordres d'un dictatorial Jean Poiret.
    Le thème de la fuite, de l'abandon pèse avec légèreté sur ce film et les acteurs entourant Servillo oscillent entre angoisse et sourire aux vues du comportement anormalement rock n'roll de leur idole politique. L'on ne peut s'empêcher de penser là encore, à "Habemus Papam" de Nanni Moretti dans lequel Michel Piccoli tout juste élu Pape, se faisait la malle dans Rome, à la barbe de tous les cardinaux vermillons et à celle des carabinieri, préférant finalement un anonymat austère à un poste de représentant sur lequel les yeux de milliards de clients focaliseraient leurs espoirs de félicité.
    Paolo Tazzi
    Paolo Tazzi

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Un film délicieux, sorte de fable politique à laquelle on aimerait croire et portraits savoureux de personnages prenants, subtils. Une fois de plus l'interprétation de Toni Servillo relève de l'excellence, tour à tour drôle, émouvant, simple, cynique...Aucun registre ne lui résiste tant il est maître de son art. Tout cela mène à un moment excellent qui met de bonne humeur même si l'on sait bien que la réalité, hélas, différera du semi-optimisme discret final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    J'ai adoré ce film! Il est superbement bien joué et il apporte une note d'humour sur un sujet qui est d'habitude porté avec sévérité.. On pourrait reconnaître M Mélenchon pour ses talents d'orateur et de manipulateur de foules mais aussi notre premier ministre dans son côté austère.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2014
    Attention les Italiens sont de retour pour nous régaler sur grand écran avec ses derniers temps en force de frappe et de conviction charmeuses Toni Servillo qui mérite son prix du cinéma Européen ( pour" la grande bellaza").Il est vrai que sa physionomie burinée dans sa maturité se prête merveilleusement aux jeux subtils d'ombre et de lumière des émotions contradictoires...Au delà de la maitrise de l'art de ce grand interprète nous avons droit à une fable à peine forcée sur la folie du pouvoir et le pouvoir de la folie : Ou comment par des renversements de rationalité aussi rigoureuses que le prédicat des lois économiques libérales qui nous gouvernent les contrepoints peuvent ré enchanter le monde jusqu'à peut être faire élire un Pepe Grillo...ce film par son incongruité facétieuse et la richesse sans lourdeur des références est à recommander. Forza Italia!
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2014
    "La Forza del Destino"... L'ouverture célébrissime de l'opéra de Verdi (déjà utilisée pour le "Manon des Sources" de Claude Berri) débute et clôt ce "Viva la Libertà" (et le ponctue, à plusieurs reprises), où Roberto Andò porte à l'écran son propre roman (à succès), "Il Trono vuoto".
    Le « destin », ici, est celui du politicien Enrico Coveri, un sexagénaire psychorigide, parlementaire et secrétaire du principal parti italien d'opposition, de centre-gauche. En chute libre dans les sondages, pris à partie lors d'un meeting par une spectatrice vitupérante, il a un gros coup de blues et disparaît, laissant son bras droit, le dévoué Andrea (Valerio Mastandrea - excellent), gérer la situation. Celui-ci demande alors au frère jumeau (monozygote) de Coveri, Giovanni Ernani, d'assurer l'intérim, ne mettant dans la confidence qu'Anna (Michela Cescon), l'épouse d'Enrico, puisqu'ils vont cohabiter. Mais cet intellectuel, fantasque et bipolaire, fraîchement sorti d'une clinique psychiatrique, lui réserve bien des surprises, prenant sa tâche avec une conscience.... originale. Pendant que Giovanni, en Enrico, délaisse la langue de bois pour la vérité (lyrique et prophétique) et devient illico le chouchou du peuple (mais pas que - une entrevue avec la chancelière allemande devient ainsi un exercice endiablé de danse de salon), le vrai Enrico est à Paris, ayant trouvé refuge chez une ancienne maîtresse, Danielle (Valeria Bruni Tedeschi - pas très à l'aise). 25 ans plus tôt, il pensait à faire carrière dans le cinéma ! Danielle, qui est toujours scripte, l'emmène sur un tournage en province. Une séance vespérale de piscine avec la charmante Mara (Judith Davis) aura sur lui l'effet d'une onde lustrale....
    Cette fable cinématographique aborde de nombreux thèmes. Les principaux étant les aléas du pouvoir, et les effets mystérieux et complexes de la gémellité. Sur la critique (acérée et cocasse) de la classe politique (en général - pas qu'italienne !), le résultat est plutôt réussi. En revanche, l'étude psychologique (Enrico/Giovanni et leurs femmes) est moins alerte, le trait en étant plus épais.
    L'interprétation éblouissante de Toni Servillo, bluffant dans le rôle des 2 jumeaux, et comme toujours extrêmement subtil (ce qui fait merveille dans ce portrait en partie double - à évolution, physique, et de caractère) rattrape beaucoup des imperfections du scénario (invraisemblances, longueurs, lourdeurs..).
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2014
    Film paresseux et ennuyeux. Digression française inutle. J'ai été fortement déçu. Grosse déception. Tant d'autres films italiens mériteraient de sortir officiellement en France comme ITALIAN MOVIES (Matteo Pellegrini) COSIMO E NICOLE (Francesco Amato) THE HUMAN FACTOR-LA VARIABILE UMANA (Bruno Oliviero) AMOREODIO (Cristian Sardigno) TUTTI CONTRO TUTTI (Rolando Ravello) vus récemment en avant premières. Toni Servillo ne sauve en rien le film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2014
    Film léger et profond, poétique et politique. Un homme politique fatigué, un philosophe fou et joyeux, des femmes formidables, de l'italien dans le texte. Qu'est-ce que c'est agréable comme cocktail! Meme si 'est peut-etre pas le film de l'année (pas énormément de surprises, persos un peu linéaires), on en sort avec le sourire aux lèvres
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Film plus sympathique que corrosif sur le monde politique italien, monté sur un mode "comédie" qui a parfois du mal à se marier à un mélo sentimental parisien décalé. Toni Servillo est encore une fois parfait et s'amuse visiblement davantage en fou savant qu'en vieux beau revenu sur le terrain de ses amours passées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2014
    Toni Servillo interprète à la perfection, de manière extrêmement drôle et touchante, les rôles de deux frères jumeaux aux personnalités opposées. De très bons acteurs et une histoire originale et surprenante.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2014
    La thématique du pouvoir politique et son rapport à la vie quotidienne sont devenus des éléments clefs du cinéma italien depuis les chefs d’œuvre d’Elio Petri ou Francesco Rosi dans les années 70. Et si, aujourd’hui certains films transalpins reviennent sur les coulisses de leur parlement, la farce qu’est Viva la liberta ne parvient pas à apporter de regard efficace sur ce microcosme. L’idée de remplacer un parlementaire psychorigide par son frère jumeau lunatique permet certes à l’inénarrable Toni Servillo de confirmer son talent (même si son double rôle renvoie inéluctablement à des personnages qu’il a précédemment incarnés dans Il Divo ou La Grande Bellezza) mais n’arrive pas à délivrer le message clair ou original sur le métier de politicien (le fait de dire que l'on peut remonter dans les sondages en faisant fi de toute langue de bois méritait-il un long-métrage?), ni de se montrer émouvant dans les passages en France qui souffre d’une mièvrerie maladroite. A ne voir que pour la prestation de Servillo donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 février 2014
    Le souffle chaud des vestiges de l'âge d'or du cinéma italien nous caresse les yeux pendant 1h30. Dommage que ce ne soit qu'un souffle... Bon film néanmoins et très bon casting (Toni Servillo au top) ! Bref pas inoubliable mais très bien !
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2014
    Voilà un film qui fait du bien et qui nous reconcilit avec la politique. Si le président français pourrais s en inspirer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2014
    Vivifiant, un peu naïf, le film réchauffe un pays à l’humeur morose. Joie de vivre et créativité émaillent l'art de Roberto Andò. Avant la réunion du parti, on savoure la série de portraits fixes des politiciens en préparation : qui corrige son maquillage, qui nettoie ses lunettes, qui pianote sur son téléphone.

    Car le cinéaste donne aux visages une importance centrale. Problème : on adhère mal, ainsi, à cette pseudo-gémellité. Si l’excellent Toni Servillo fait de son mieux pour interpréter les deux frères antagonistes (sans démériter, il passe d’une triste sobriété à une insouciante légèreté), l’illusion ne prend pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Ce film questionne la fonction du rôle social que chacun s’attribue, l’hypocrisie du monde politique et du monde tout court, la définition de la folie. Qui est fou ? Qui ne l’est pas ? On ne sait plus très bien et d’ailleurs, on ne sait plus qui est qui.
    C’est un très beau moment que nous passons avec Viva La Liberta filmé avec beaucoup de délicatesse et de poésie. Toutefois, la partie tournée en France semble être mal intégrée au reste du film et c’est un peu dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Un film ou le talent de Toni Servillo excelle même si le résultat est moins éclatant que la Grande Bellezza.
    Mais surtout ne vous privez pas de cet humour décale et d'une énergie communicative .
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