Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 9 décembre 2014
Toni Servillo nous sert une nouvelle fois une interprétation croustillante dans ce film social qui tourne en dérision la duplicité politique chère à nos élus, en la rendant littérale. Un film juste et drôle, qui se voit la conscience ouverte et le sourire aux lèvres.
totalement enthousiasmant, cette comédie politique intelligente,brillante et drôle, n'est pas aussi légère que cela et nous montre ne fois de plus que la forme a pris le pas sur le fond; car si l'un est terne et manque de charisme, il n'est- certainement pas moins brillant que son frère, fascinant, qui va redonner de l'espoir à un parti mortifère. Toni Servillo dans un double rôle passionnant, est remarquable et les seconds rôles sont tous impeccables. Il est toujours agréable de retrouver la trop rare Valéria Bruni-Tedeschi et la bande originale du film est magnifique. Tellement agréable de voir du cinéma enfin dénué de "putasserie", non destiné à des adolescents boutonneux et pour qui le travail est souvent mâché. Un vrai coup de cœur !
Il y avait un certain temps que je n'avais pas été aussi enthousiasmé par un film..virulente satire des milieux politiques italiens (les français ne sont guère différents) ..scénario en béton..travail de mise en scène d'une grande liberté ..et puis Toni Servillo , génial comédien ,comme un mélange de Michel Bouquet et Michel Aumont quinquagénaire...humanité,tendresse,force,folie douce..il est somptueux...et ses partenaires à l'unisson,spécialement Valerio Mastandrea et Valeria Bruni-Tedeschi,parfaite comme toujours
une vraie bonne surprise que ce film italien où est mis en avant le jeu d'acteur et les dialogues. Un regard acerbe sur la politique en opposition à la vie des gens et le réel. Le charme fou de l'acteur principal et hop ! Une vraie bonne soirée pleine d'humour et de vie. Vous avez dit schizophrénie ? On en redemande en allant encore plus loin dans la remise en cause de la politique au service de la finance. Qui osera ?
un film jubilatoire et intelligent; une soirée précieuse que l'on ne regrette pas : entre acteurs exceptionnels, dialogue intelligents et d'actualité.. le charme de Toni Servillo est incomparable : a consommer sans modération. il faut s'y précipiter... j'y reviendrai!
Bravissimo ! Ce film italien passe en coup de vent dans nos salles. Et, pourtant, c'est une vraie belle surprise ! Réussir à faire un film surcette thématique avec autant de fraicheur, de générosité, de légèreté est du vrai grand 7ème art ! Enrico OLIVERI, chef du parti d'opposition, fait pale figure. Pour résumer, si la majorité ne semble pas reluisante, l'opposition est particulièrement transparente, à la limite pathétique, et il en est le chef de file. D'ailleurs, personne ne s'y trompe et les sondages s'écroulent de jours en jours. Au lendemain d'un meeting déconcertant, Enrico disparaît. Tout semble aller de mal en pis, mais son spin-doctor a une idée qui sortira la gauche italienne de son errance !
Viva la libertà commence lentement, mollement même on pourrait dire. L'intrigue se pose sur la pointe des pieds, tout en silence et en douceur, quitte à manquer d'énergie. Jusqu'à la découverte et l'apparition du frère jumeau. Le film peut alors enfin commencer. On admire Toni Servillo, on le regarde s'amuser et à chaque retour vers le personnage taciturne et mélancolique on admire un peu plus son jeu. Viva la libertà est une réussite totale et jouissive dans son aspect politique, dans sa liberté à exploser les codes et à nous libérer également, de sa douce folie éclairée. La partie "française" du film peine à intéresser jusqu'à ce voyage au coeur du cinéma, où tout se resserre et tout devient plus personnel.
Et ça dévolle pour ne plus retomber mais se terminer, au final, dans une mise en scène audacieuse, légère et envolée.
Le cinéma italien contemporain a pour vertu d’être particulièrement acerbe et tranché lorsqu’il s’agit d’évoquer la question politique. Au-delà de la figure de proue Nanni Moretti, Paolo Sorrentino (Il divo) et Matteo Garrone (Gomorra) s’y sont illustrés à leur manière. Des œuvres dont on ressortait le cœur serré, en ayant la sensation d’avoir en mains une parcelle du puzzle pour comprendre la problématique de nos cousins transalpins. Au sortir de Viva la libertà, c’est la légereté et la frustration qui l’emporte. La comédie de genre n’excuse pas l’absence de point de vue. Or le défaut majeur se situe dans cette incapacité d’assumer : soit un humour loufoque grand-guignolesque sans but précis, soit une critique aigre-douce du monde politique et ses postures forcées. Par ailleurs, le propos est d’une naïveté confondante, puisqu’il laisse entendre que c’est par l’absence de calcul et l’honnêteté que l’on rattache l’électorat à son parti. La double interprétation de Toni Servillo reste assez convaincante pour aider à faire avaler la pilule, notamment les numéros fantaisistes qu’il nous sert sous l’identité du frère jumeau. Quant à la partie « française » du film, suivant la convalescence du politicien épuisé, elle semble totalement gratuite. Rajoutons à cela le jeu très moyen de certains acteurs secondaires, une Valeria Bruni Tedeschi peu à son aise, mais surtout Eric Nguyen dont le phrasé frise la récitation pure et simple. Nous attendons désespérément un tournant, croyons voir venir une amorce par la grâce d’un coup de fil aussi bref qu’énigmatique entre les deux frères. Rentrerions-nous enfin dans la psychologie des personnages ? Las, cet aspect s’estompe aussitôt, la confrontation n’aura jamais lieu. La fin suggérant que l’enthousiasme de l’un a déteint sur l’autre apparait d’autant plus lâche.
Une conduite d'acteur et d'action exceptionnelles, servies par un Toni Servillo maîtrisant son art de comédien dans la comédie comme dans la talent du scénariste entraîne le spectateur dans un jeu d'identification-distanciation qui suscite la prise de conscience du message global de ce film politico-realiste : le réel n'est pas où on nous fait croire qu'il se trouve et la folie n'a plus de sens si les fous sont ceux qui ont à du grand cinéma italien qui reflète une société italienne contemporaine en demande des valeurs qui ont fait la joie de vivre d'un peuple portant en lui-même l'invention de la fantaisie comme rempart contre l'absurdité d'un monde devenu adorateur aveugle du veau d'or.
Un homme politique italien au bord du burn-out prend la fuite en France. Son directeur de cabinet, paniqué, le remplace par son frère jumeau, un professeur de philosophie tout juste sorti d'HP. Le thème n'est pas nouveau. En France "La Gueule d'un autre" de Pierre Tchernia (sic) avec Michel Serrault (1979). Aux États-Unis "Président d'un jour" de Ivan Reitman (re-sic) avec Kevin Kline (1993). A chaque fois les gags sont les mêmes qui reposent sur le même comique de situation : un quidam se glisse dans le costume trop large d'un homme d’État. Il multiplie les gaffes, puis retourne rapidement la situation à son avantage, sa candeur et sa sincérité étant ses principaux atouts.
Je n'aime pas la morale sous-jacente qui fait des hommes politiques des menteurs qui gagneraient à être remplacés par le premier John Doe venu. J'y décèle une démagogie facile, un populisme insidieux. Je ne suis pas convaincu que la candeur et la sincérité soient des vertus suffisantes pour faire de la politique.
Ces remarques prétentieuses faites, force m'est de reconnaître que "Viva la libertà" constitue un divertissement plaisant. Le mérite en revient à Toni Servilio, la star italienne de "Il divo" ou "La grande bellezza". Il relève le défi d'incarner à la fois l'homme politique épuisé et son frère jumeau gentiment timbré sans sombrer dans la bouffonnerie. Un carton jaune pour Valeria Bruni-Tedeschi beaucoup moins à l'aise que dans ses propres films. Une question sur la fin du film (non Sophie ! je ne me suis pas endormi !) que je n'ai pas comprise : qui aura la bonté de m'éclairer ?
J'ai bcp aimé ce film, je recommande, bien sûr cette histoire n'est pas inédite (la gueule de l'autre par ex) mais dans un style plus sérieux. Servillo est magnifique !
un très bon moment passé avec ce film drôle et subtil en même temps,mention spéciale pour le double rôle de toni Servillo,ainsi que Valerio Mastandréa et Valeri Bruni tedeschi,je vous recommande d'aller le voir!!!!