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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 février 2014
Toni Servillo interprète à la perfection, de manière extrêmement drôle et touchante, les rôles de deux frères jumeaux aux personnalités opposées. De très bons acteurs et une histoire originale et surprenante.
Film plus sympathique que corrosif sur le monde politique italien, monté sur un mode "comédie" qui a parfois du mal à se marier à un mélo sentimental parisien décalé. Toni Servillo est encore une fois parfait et s'amuse visiblement davantage en fou savant qu'en vieux beau revenu sur le terrain de ses amours passées.
Viva la libertà commence lentement, mollement même on pourrait dire. L'intrigue se pose sur la pointe des pieds, tout en silence et en douceur, quitte à manquer d'énergie. Jusqu'à la découverte et l'apparition du frère jumeau. Le film peut alors enfin commencer. On admire Toni Servillo, on le regarde s'amuser et à chaque retour vers le personnage taciturne et mélancolique on admire un peu plus son jeu. Viva la libertà est une réussite totale et jouissive dans son aspect politique, dans sa liberté à exploser les codes et à nous libérer également, de sa douce folie éclairée. La partie "française" du film peine à intéresser jusqu'à ce voyage au coeur du cinéma, où tout se resserre et tout devient plus personnel.
Et ça dévolle pour ne plus retomber mais se terminer, au final, dans une mise en scène audacieuse, légère et envolée.
Bonne comédie italienne qui une fois de plus montre que ce cinéma subit un renouveau par le biais de ses films sociétales qui ici aborde le monde obscure de la politique. Mener par le génial Tony servilo qui ici endosse deux rôles , et qui nous offres encore une belle prestation. Jouant le rôle s un dirigeant de parti à bout dans tous les sens physiquement psychologiquement autant qu idéologiquement vis à vis de son parti. Un homme qui va fuir et qui va être remplacer par son frère jumeau professeur , philosophe qui va se régaler à jouer le rôle d homme politique mais en y insufflant sa logique sa vision du monde... forcément cela donne lieu à de nombreuse scène agréable pendant que l autre frère se retrouve dans son isolement , retour à une vie passé. Mais le film aborde de façon critique ce monde néfaste de la politique de ses faux amis de ses intérêt et ses coups bas....belle mise en scène pour un film simple mais convaincant
Attention , ce n'est pas une pure comedie , il n'y aura pas d'eclat de rire dans la salle. C'est plutôt une comedie douce amere. D'ailleurs la premiere partie du film n'est non seulement pas drole mais vraiment ennuyeuse. Puis avec l'inversion des roles , le film devient vraiment pas mal avec un acteur principal excellent et une jolie fin. Dommage quand meme que la parodie ne soit pas assez accentuee.
Le chef de l’opposition italienne, très contesté, prend la fuite sans n’en avertir personne. Il rejoint un ancien amour sur Paris qu’il va suivre sur le tournage d’un de ses films. Il retrouve ses premiers amours au travers de cette femme et du cinéma ; il se retrouve et retrouve la liberté. En Italie, l’opposition, paniquée, fait appel à un illustre inconnu pour prendre le relais ; et c’est un doux dingue qui n’est autre que le frère jumeau du politicien qui va jouer le rôle. Très dissemblable de son morne frère ; jovial, cultivé et charmeur, il va parvenir à ré enchanter son propre parti… et bien au-delà, la politique. Si le pitch vous fait penser à la fuite en avant du Pape dans « Habemus Papam » ; et bien moi aussi, c’est une fable piquante sur la politique très proche du film de Nani Morretti. Toute la première moitié est donc jouissive, burlesque mais tout de même assez critique sur la chose politique. La naïveté inhérente à la fable en plus. Dommage que le film soit trop inégal dès lors qu’il va lorgner vers la comédie sentimentale classique et poussive. A ce titre toute la partie parisienne fait retombée le film comme un soufflé. Reste l’interprétation grandiose d’un Toni Servillo bicéphale tantôt désabusé tantôt exalté
Attention , ce n'est pas une pure comedie , il n'y aura pas d'eclat de rire dans la salle. C'est plutôt une comedie douce amere. D'ailleurs la premiere partie du film n'est non seulement pas drole mais vraiment ennuyeuse. Puis avec l'inversion des roles , le film devient vraiment pas mal avec un acteur principal excellent et une jolie fin. Dommage quand meme que la parodie ne soit pas assez accentuée
une vraie bonne surprise que ce film italien où est mis en avant le jeu d'acteur et les dialogues. Un regard acerbe sur la politique en opposition à la vie des gens et le réel. Le charme fou de l'acteur principal et hop ! Une vraie bonne soirée pleine d'humour et de vie. Vous avez dit schizophrénie ? On en redemande en allant encore plus loin dans la remise en cause de la politique au service de la finance. Qui osera ?
totalement enthousiasmant, cette comédie politique intelligente,brillante et drôle, n'est pas aussi légère que cela et nous montre ne fois de plus que la forme a pris le pas sur le fond; car si l'un est terne et manque de charisme, il n'est- certainement pas moins brillant que son frère, fascinant, qui va redonner de l'espoir à un parti mortifère. Toni Servillo dans un double rôle passionnant, est remarquable et les seconds rôles sont tous impeccables. Il est toujours agréable de retrouver la trop rare Valéria Bruni-Tedeschi et la bande originale du film est magnifique. Tellement agréable de voir du cinéma enfin dénué de "putasserie", non destiné à des adolescents boutonneux et pour qui le travail est souvent mâché. Un vrai coup de cœur !
Le cinéma italien adore critiquer sa classe politique, "Viva la liberta" en est une preuve de plus. Si le film ne manque pas de pertinence, et d'impertinence, on peut se féliciter néanmoins qu'il ne dure pas plus longtemps, ce qui aurait fait trop long. L'excellent Toni Servillo est convaincant dans son double rôle de politicien-philosophe. Valeria Bruni-Tedeschi également. Même si le fond et la forme n'aident pas à rentrer facilement dans le film, l'idée est originale et sympathique, et donne lieu à des situations cocasses.
Voici une version italienne de La gueule de l'autre, qui était nettement plus drôle et moins prétentieux. Celui-ci se veut une sorte de fable philosophique. Il comporte quelques bons passages et Toni Servilo est excellent. Le problème principal est que le discours du politicien censé renouveler la politique italienne est aussi creux que ceux de tous les autres politiciens, même s'il cite Brecht. A aucun moment il n'est fait mention des mesures qu'il a l'intention de prendre, ce qui aurait obligé le réalisateur à se mouiller un peu plus. Ce qui donne l'impression que la politique serait une question d'hommes et non de système. Si on oublie cette arnaque, on peut passer un moment plutôt agréable malgré quelques baisses de rythme. Mais ce cinéma tiède est bien loin de ceux de Dino Risi, Ettore Scola ou Commencini...
Toni Servillo nous sert une nouvelle fois une interprétation croustillante dans ce film social qui tourne en dérision la duplicité politique chère à nos élus, en la rendant littérale. Un film juste et drôle, qui se voit la conscience ouverte et le sourire aux lèvres.
"Viva la Liberta" c'est avant tout un grand numéro de Tonino Servillo, incarnant deux jumeaux bien différents. Et si la première demie-heure du film est plutôt ennuyeuse, une fois le jumeau excentrique aux manettes, c'est un pur régal ! Il y a deux films en fait : celui qui ennuie avec le vrai président de parti, qu'il soit à son poste ou en France, et celui dont je viens de parler, enthousiasmant, drôle et poétique. Bien sûr la politique italienne - et d'ailleurs - triste, rigide, langue de bois, en prend pour son grade (la scène avec la chancelière est géniale !), et ça fait toujours un bien fou ! Une comédie très inégale donc, mais portée par un grand acteur. Plaisant.