c'est une plongée dans l'histoire du Siam du XIXème siècle et un choc culturel évident qui est proposé dans cette fresque adaptée du roman du même nom. Anna et le roi c'est aussi le sentiment d'admiration et d'amour entre deux êtres si opposés, un portrait de femme indépendante, cultivée et à la libre expression (ce qui est rare à cette époque). une mise en scène élégante, de beaux paysages, un enjeu politique de fond et le rapport tout en pudeur entre les deux protagonistes en font un joli et touchant film. Jodie Foster, Chow Yun-Fat sont formidables.
Vu à sa sortie il y a plus de 20e sur , j'avais déjà beaucoup apprécié...je viens de revoir ce film à la tv ....agréable de revoir le couple Jodie Foster ( absente des écrans ) et Chow yun Fat....même si j'ai trouvé la réalisation un peu vieillotte.
L'Asie ancestrale vue par Hollywood.Soit un gros pudding,souvent indigeste,mais où l'on se prend au jeu avec surprise."Anna et le roi"(1999)est une romance à l'ancienne,du type de celles que la Fox produisit en masse.Jodie Foster incarne une colonialiste forte tête et Chow-Yun Fat un dirigeant du Siam ouvert au changement;En dépit de leurs différences culturelles et sociales,la romance ne fait aucun doute.Le film est un luxueux livre d'images,qui aligne les décors luxuriants,les animaux exotiques et les milliers de figurants figés.Compassé et enfantin.
Il y a de beaux décors et Jodie Foster est resplendissante. Scénario très hollywoodien qui m'a fait penser à "La mélodie du bonheur" sans les chants. Une romance entre un Roi et son institutrice. La beauté de l'institutrice est à elle seule suffisante mais Jodie Foster tient là un rôle intelligent et diplomate. Dommage que le film soit aussi long. Il aurait été mieux avec moins de longueurs dans les moments d'émotions.
En 1850, le roi de Siam tente de briser l'isolement de son pays en faisant venir une enseignante Anglaise pour transmettre les « us et coutumes » européennes à sa famille. Évidemment, le choc des cultures est extrême entre cette jeune veuve et la Cour de l'intransigeant monarque dont elle peine à comprendre les codes et les exigences. Pourtant, peu à peu, ces deux personnes que tout oppose parviennent à s'apprivoiser, à communiquer.... et finalement à se faire confiance. Le réalisateur Andy Tennant (« Hitch, expert en séduction ») nous invite à une plongée profondément intime au cœur de la Thaïlande du 19ème siècle, dans les secrets de ce luxueux palais royal qu'il a recréé de toutes pièces pour l'occasion. Il met donc le paquet sur les décors et sur la beauté des paysages pour nous transmettre les émotions contradictoires qui animent ce couple impossible... et l’idylle particulièrement forte et toute en nuances qui finit pourtant par les unir. Bien que le rythme de narration soit volontairement lent et contemplatif, on ne s'ennuie pas une seconde en compagnie de cette galerie de portraits, particulièrement riche, mais à la philosophie parfois un peu déconcertante pour nos pauvres esprits occidentaux. Jodie Foster et Chow Yun-Fat donnent le meilleur d'eux-même pour nous emmener bien loin de notre sombre quotidien, il en résulte un film fort, lumineux et particulièrement agréable à visionner. J'adore !
Enième adaptation de l'histoire vraie d'Anna Leonowens, un professeur d'anglais qui exerça au Siam (aujourd'hui appelé la Thaïlande). Après plusieurs films, téléfilms et même un film d'animation (1946/1956/1998), c'est au tour de Andy Tennant (Hitch - 2005) de s'atteler à cette tâche et d'en restituer une fidèle adaptation. Bien évidemment, le scénario est basé sur une libre adaptation, où certaines modifications historiques n'ont pu être évitées (quand l'industrie Hollywoodienne tient les rennes ...), mais cela n'a eu aucune incidence sur le film, car il faut bien l'avouer, nous venions pour assister à un agréable divertissement et non à un cours d'histoire (bien que les deux soit parfaitement faisable). Sans réelle surprise, Anna et le roi (1999) est typiquement ce à quoi nous nous attendions, une très belle (esthétiquement parlant) reconstitution du Siam, avec son architecture et ses sublimes paysages, le tout étant parfaitement interprété (en harmonie) avec Jodie Foster & Chow Yun-Fat, tous deux étant bien évidemment à l'opposé l'un de l'autre, elle, est une veuve, anglaise et fraîchement débarqué au Siam pour y enseigner l'anglais aux enfants du roi et lui, roi du Siam, va avoir fort affaire avec l'arrivée de cette occidentale qui ne se laissera pas marcher sur les pieds. Au final, le dépaysement est total et le charme de Jodie Foster nous pousse à suivre cette romance du début à la fin et ce, malgré une durée légèrement excessive (150 minutes).
Un joli petit film un peu trop longuet et romancé mais qui arrive à distiller ce qu'il faut d'émotion et de fraicheur. On peut également admirer la beauté des décors et des costumes et apprécier à sa juste valeur le tandem surprenant Jodie Foster/Chow Yun-Fat, tout les deux trés bons dans leur rôle respectif. "Anna et le roi" ne fait pas partie de ces films inoubliables - la faute essentiellement à un manque de prise de risque dans le scénario - mais demeure agréable à visionner au moins une fois.
Emouvant, de beaux sentiments portés à l'écran par de très bons acteurs. Certes le film est long, mais c'est pour savourer au mieux toute la douceur et la tendresse et qui ressortent de ce film. Une belle surprise, un film marquant!
Un film magnifique avec un travail de la photo, des costumes et des décors remarquable. Un voyage grandiose dans le royaume de Siam du milieu du 19ème siècle. Derrière la romance anecdotique il y a un contexte riche, un conflit culturel, un basculement du monde vers le modèle occidentale, l'histoire d'un despote éclairé et du spectre de la colonisation qui menace. La partie historique aurait méritée plus de place, Anna Lonowens n'a certainement pas eu autant de liberté de ton à la cour du roi Mongkut que le laisse croire le film. Rare sont les films historiques qui ne nous inflige pas des romances inutiles. Celle-ci est, malgré tout, légère et peu envahissante.
J'aime tellement ce film ( et je l'ai vu tellement de fois aussi :oD ) !! Autant pour le côté romantique, que pour le côté historique ! L'amour d'une mère, l'amour de la liberté, l'amour tout court, comment ne pas succomber ?!!!!! ;o) Allez, plus sérieusement, le film pose des questions intéressantes sur la définition de la modernité, de la liberté, sur l'émancipation des femmes et sur les relations entre gens d'éducation et de culture différentes. Sublime ! O:-)
Une grande part de la réussite du film repose sur le décorum, avec le palais, les costumes, les traditions locales à la con, les vieilles superstitions qui ne le sont pas moins. On pourrait résumer cela par l'expression de "folklore attitude", pour rendre hommage à Jean-Pierre le négociant de café. L'arrière plan politique n'est pas non plus désagréable. On est loin du "Dessous des cartes", ça reste superficiel, mais on baigne ainsi encore plus dans l'ambiance coloniale de la fin du XIXe siècle. Bien sûr, la méga bourde à base de "Napoléon III est le roi de France" agace, mais bon, au moins on reste dans un système autocratique. "Le président" aurait été plus gênant, quoique plus juste historiquement. Les joutes verbales auxquelles se livrent Jodie Foster et Chow machin-chose sont intéressantes, on sent que celui qui a écrit les dialogues possédait un cerveau et un brin de culture, c'est appréciable. Et puis voir Chow machin-chose dans un film qui n'est pas réalisé par John Woo, et où il y a plus de deux répliques par quart-d'heure, c'est rare donc précieux. Que peut-on donc reprocher à "Anne et le roi" ? Un manque de rythme, quelques longueurs, trop peu de rebondissements, un scénario trop palacio-centré (en clair il aurait été intéressant de développer l'action hors du palais).