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framboise32
157 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2015
John May, fonctionnaire méticuleux, est chargé de retrouver les proches de gens qui sont morts seuls. John May est lui meme un solitaire. Il a une vie réglée, morne. John May tout au long de sa journée, est minutieux. Quand il rentre chez lui , ses repas sont toujours les mêmes, ses gestes sont semblables chaque jour. Le généreux John May éprouve de la compassion pour ces gens morts dans l’indifférence générale. Il va jusqu’à aller au domicile des défunts pour apprendre sur eux. Ensuite Il se charge de rédiger un texte et de trouver une musique pour les accompagner. Mais L’administration décide un jour de le licencier et lui permet de s’occuper une dernière fois d’un défunt. Cela va changer sa facon de voir les choses, de vivre.. et si un jour il etait à la place d’eux ?
A l’image du personnage principal, le film est hyper cadré. La réalisation est statique, ordonnée. La photographie a une place importante dans le film. On s’apercoit du changement de luminosité à mesure que l’on évolue dans l’histoire. Nos sentiments à l’égard de ce personnage évoluent également. On « accompagne » le personnage quand il sort de sa routine. Ce film peut aussi agacer par son personnage parfaitement formaté. Le personnage que l’on peut trouver extrèmement attachant mais aussi extrèmement agacant. Une belle fin est une chronique sociale, sur l’entraide, le don de soi, la générosité, la solitude..Le film alterne entre moments dramatiques et d’autres plus légers voire drôles pour certaines situations.
Eddie Marsan est John May. Il est extraordinaire. Ses silences, ses gestes, sa justesse, on est blufflé. Son personnage est attachant.
Une belle fin est poétique, émouvant. Un film qui parle de la mort mais qui reste un film sur la vie !
Nouvelle belle surprise venue d'outre-manche par le scénariste et producteur de The Full Monty passé derrière la caméra. Il n'y avait que les anglais (et un italien) pour pouvoir nous pondre un tel récit : celui d'un homme travaillant aux pompes funèbres avec une mission particulière : retrouver d'éventuels proches de personnes décédées vivant seules. Et l'une de ces rencontres va bouleverser sa vie (et c'est un sacré euphémisme). On y trouve 2-3 longueurs au milieu mais tant l'humour (par des expressions faciales d'Eddie Marsan génial, enfin mis en valeur dans un premier rôle) que la tendresse (notamment le dernier quart-d'heure magistral comme seuls les britanniques savent nous gratifier) ainsi qu'une réflexion acerbe sur le comportement égoïste que notre mode de vie nous impose et cela, perçu par celles et ceux qui en sont victimes, nous sont proposés. A la sortie, un sentiment de compassion et de besoin de pouvoir passer du temps auprès des proches s'en est accru. Un nouveau beau cadeau de Noël à recommander