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Un visiteur
4,5
Publiée le 24 avril 2015
Pas de super pouvoirs ni de super héros, ici on assiste à un film "fort" avec une belle histoire et un acteur principal attachant. Pas d'action mais l'histoire suffit à rendre ce film intéressant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu les yeux humides avec un film. Merci Uberto Pasolini et Eddie Marsan d'avoir su atteindre ma sensibilité :)
j'ai été voir par hasard ce film sans savoir vraiment l'histoire, ce dont cela parlait.et ben, une très bonne surprise sur tous les plans aussi bien lé scénario original et intelligent ,une musique douce la mise en scène simple et sobre, les acteurs tous superbes avec l'acteur principal qui est sensible touchant solitaire et solidaire. puis une très bonne finale émouvante triste qui m'a fait assez froid dans le dos à la dernière scène tellement cela m'a terriblement surprise .voilà un film très humain et émouvant mais assez triste, à voir surtout si vous avez le moral sinon s'abstenir. voilà,j'ai passer un très bon moment durant le visionnage du film dont j'en suis ressorti ému.
Film bourré de poncifs sur ce monde égoïste... Sensiblerie, mièvrerie... Tout est prévisible, sauf la fin qui justement frôle le ridicule, pour ne pas dire une mauvaise fin.
jolie film qui évoque le thème de la solitude,la déchéance et la mort il est vrai que le film nous renvoyent à plusieurs moments à notre propre existence avec pleines de subtilités c'est dommage que la construction du film soit parfois lente c'est le seul bémol de ce film.
franchement, un des films les plus subtils (par moment c'est d'un humour noir qui confine au tragique) et surtout des plus émouvants vu depuis une dizaine d'années (surement du côté cinéma anglais en tout cas)....on a affaire à une sorte de pierrot lunaire des cas désespérés , qui se charge des funérailles des personnes seules....Un des cas va lui poser un problème qui va fonder le scénario du film.....L'acteur principal, sorte de pince sans rire, frise la caricature de l'inconscient anglais ( la reine, le thé, Etc.....) avec un petit côté kafkaïen plutôt touchant.....Car le personnage est touchant, que ce soit dans son travail de bureau, dans la rue, lors des enterrements ou dans ses enquêtes privées...... il est fait de paradoxe et c'est le nœud du film, à la fois automate et d'une sensibilité hors norme....Sorte de clown triste peut être......les dialogues loin d'être aériens sont un mélange parfois de cynisme camouflé et de dérision du flegme anglais.....L'ironie est palpable, mais plus encore l'aspect émotionnel du film, avec une fin qui va vous scotcher à cotre fauteuil......Un film bourré de qualités (l'aspect formel est très souvent remarquable (choix des cadrages, travelling originaux) qu'il ne faut absolument pas rater.........
Uberto Pasolini a choisi, avec "Une belle fin", (son deuxième long après "Sri Lanka national handball team") de traiter un sujet inhabituel à travers un métier dont on imaginerait même pas l'existence. Pendant les 3/4 du film, il ne se passe pas grand chose, à part suivre, en quasi temps réel (c'est très, trop long), la vie morne d'un homme au service d'autres hommes, interprété par le formidable acteur anglais Eddie Marsan (connu pour ses rôles de méchants charismatiques, plus habitué à de nombreux seconds rôles dans des blockbusters). Mais sans s'en apercevoir, le réalisateur a semé les pierres de son édifice pour, dans le 1/4 qui reste, nous toucher au plus profond, au point de reconsidérer radicalement et définitivement, de façon positive, l'ensemble de ce film. Du jamais vu...
Un film d'une grande sensibilité pour aborder le délicat sujet de la solitude en fin de vie. On pourrait parler le concernant d'humour anglais mais, en l'occurrence, ce film serait plus à associer à une toile impressionniste de Turner qu'aux pitreries de Mr Bean. Eddie Marsan joue merveilleusement bien.
Avec des plans fixes la plupart du temps, Uberto Pasolini donne à voir la vie de John May, vieux garçon sans famille lui aussi et dont la vie est rythmée par une routine immuable et des manies qui confinent au rituel. (...) Entre rencontres marginales et coup de cœur pour une jeune femme fragile (l'excellente Joanne Froggatt, "Anna" dans Downton Abbey), la vie terne de John change par petites touches, à l'image de la mise en scène qui s'élargit et accueille plus de couleurs, jusqu'à un final bouleversant. Le film est délicat, sensible, parfois trop, mais offre un joli moment, un "feel good movie" très émouvant.
Un petit bijou traitant avec pudeur d'un sujet hélas bien d'actualité, la solitude et l'indifférence. A travers le personnage falot de John , c'est une misère sociale qui est mise en exergue. John se construit un univers à partir des photos qu'il conserve précieusement. Mais le film ne tombe jamais dans le pathos et progressivement John s'ouvre à la vie, moment hélas trop bref pour lui. On retiendra aussi la superbe scène finale et le jeu magistral d'Eddie Marsan, acteur peu connu mais magnifique dans ce rôle.
Le réalisateur de et Full Monty> , Uberto Pasolini signe un Film sur la solitude, voire la déchéance sociale. Mais il la filme avec une compassion qui inonde la pellicule. Servi par un Eddie Marsan totalement inspiré par son rôle. Le film a bien des égards est émouvant, mais aussi un peu déprimant de par l'immobilité de la vie du héros dont sa vie se résume à presque rien. Quand à la fin, la question que l'on pourra se poser à la sortie de la salle :
U film très réussi sous des abords austères (sujet, personnage, cadre). Pas de folie dans la mise en scène, le dialogue, le scénario, mais de la justesse et un acteur formidable qui font naître l'intérêt et l'émotion. C'est un plaisir de voir ce personnage reprendre gout à la vie, à la découverte et de voir la compassion reprendre la pas sur l'indifférence.
Un film assez émouvant avec un personnage principal extrêmement touchant et humain interprété par un Eddie Marsan, magnifique. Emmené sur un rythme peut être un peu lent mais avec beaucoup de justesse, le récit montre tout le poids de la solitude et de l'indifférence sans non plus tomber dans la sinistrose. Sans en dire trop, la fin oscille entre renaissance et adieu à la vie avec beaucoup de retenue et d'émotions.
« Une belle fin » est très certainement un des films les plus beaux que j'ai pu voir dans ma vie. C'est un véritable chef d'oeuvre. On parle ici d'un sujet très triste, celui de la solitude face aux personnes qui viennent de décéder. L'incroyable Eddie Marsan y incarne M. May, ce petit homme dont la vie est assez morose, un homme très maniaque et simple pour qui son travail est toute sa vie. Il se dévoue à rechercher l'entourage des personnes décédées et se démène tant qu'il peut pour que ces personnes aient des funérailles les mieux possibles. M. May passe inaperçu dans la rue, mais c'est un homme d'une bonté et d'une générosité gigantesque. Le thème est à la fois triste et beau, cette réalisation est simple et sans prétention et le degré des couleurs variant avec le déroulement de l'histoire est tout simplement bien pensé. La musique est également d'une délicatesse sans nom. Le dernier quart d'heure va vous déchirer le cœur, il est sublime mais provoque aussi beaucoup de peine, c'est un message très fort qui nous est délivrée là. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, pendant et après le film alors préparez vos mouchoirs ! A voir absolument !!
La force du cinéma d'auteur, c'est quand c'est bon, ça vous prend aux tripes !!!... La mort au cinéma, c'est comme dans la vie, un sujet qu'on préfère éviter. Surtout quand il s'agit de la disparition de vieux abandonnés de tous, de clochards, de pauvres hères et de tous les laissés-pour-compte de la société. Des gens qui meurent seuls et qui sont enterrés à la sauvette dans un coin public du cimetière... La solitude qui leur a collé aux basques toute leur vie, les accompagne jusque dans l'au-delà. Oui mais voilà, un fonctionnaire de la mairie, rond-de-cuir consciencieux à la vie étriquée, s'efforce de retrouver la trace des familles pour offrir aux disparus un dernier hommage plus à la hauteur de leur condition d'homme. Il collectionne les photos des défunts comme des images Panini qu'il colle à son album... Stupéfiant ! Le spectateur est estomaqué par la mission de cet homme qui semble être un murmure d'humanité jailli d'on ne sait où. Un appel à nos consciences, quoi qu'il en soit. Alors on suit ce film sans ennui malgré son sujet dérangeant, malgré une image minimaliste, malgré un dialogue constellé de silences lourds, malgré enfin un rythme d'une lenteur quasi exaspérante... C'est touchant et brutal d'humanité ! La solitude comme marqueur de vie de nos sociétés... La fin de l'histoire, un peu inattendue, est très émouvante avec des larmes aux yeux quasi impossibles à contenir. Il y a bien longtemps qu'un film ne m'avait fait cet effet-là !... Je suis sorti de ce film, lessivé mais heureux. Mille mercis à Uberto Pasolini pour ce sujet dérangeant et bravo à Eddie Marsan pour ce rôle intériorisé qui restera dans les mémoires. Ne manquez surtout pas ce petit bijou de film...
Mais quel ennui ! ... outre la réalisation au rythme soporifique, du début jusqu'à la fin on ne sait trop quoi penser des motivations altruistes de ce petit bonhomme bien falot, bien gris. Il faut se résoudre à suivre John MAY dans son morne quotidien (rechercher les proches d'un ou d'une défunte) et à ne pas vraiment comprendre si son implication répond à une sincère dimension humaniste ou si il est simplement méticuleux voire fétichiste (si non, pourquoi collectionnerait-il les portraits de tous "ses" défunts !). Mais ça remplit sa vie. Jusqu'au jour où il apprend qu'on le vire. Il lui sera accordé de finaliser sa dernière recherche, ce qui, collatéralement, éveillera en lui de nouveaux sentiments. Pourquoi pas ! .. encore que cette ouverture apparaît bien peu crédible. Je reconnais en revanche que le dernier plan m'a vraiment ému.