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Jack R.
15 abonnés
54 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2015
Film touchant qui nous emporte dans un univers particulier. Un monde dans lequel un fonctionnaire consciencieux gère les problèmes liés au décès d'une personne. Une recherche systématique est mise en place pour retrouver la famille proche ou éloignée, les amis ou connaissances du défunt. L’histoire nous fait donc découvrir le métier de ce professionnel chargé de retrouver ces personnes et nous montre les relations qu’il tisse avec tous ces inconnus (amis, enfants, ex-époux, etc...) qui, à un moment ou un autre, ont faits partie de la vie de la personne disparue. Son travail paraît au premier abord ingrat mais on y découvrira également des moments émouvants et chaleureux...
Rien que d’y repenser, je suis encore ému par ce film. Et pourtant, comment un film finalement si noir avec si peu de touches d’espoir pour le héros peut-il arriver à me faire sentir si bien ? Peut-être parce que, et c’est la clé de cette réussite, il est dans la bonne mesure tout le temps. Et à partir d’un film sombre et qui nous fait pleurer à la fin, on ressent toute cette plénitude parce qu’on est quand même heureux pour John MAY spoiler: et la réussite de sa dernière mission et la quasi réussite du rattrapage de sa vie.
Il était bon, humainement et professionnellement,spoiler: et il est quand même mort seul . Mais ce film reste une belle leçon de vie et nous incite à nous poser des questions sur notre société, sans le faire lourdement. Je le recommande vivement pour peu qu’on ne soit pas rebuté par un film qui prend son temps pour commencer et qui peut être parfois un peu lent.
Moi, j’ai adoré, en tout cas, c’est une de mes belles surprises des films que j’ai vu en 2017.
Pour lire ma critique en entier et mon analyse du film, n'hésitez pas à allez sur mon blog. On ne peut évidemment pas tout écrire, manque de place, dans une critique allociné.
Magistral, (Simple, évident, puissant. Du cinéma rare…si nous n’êtes pas trop morose ou déprimé). Une chronique qui n'a besoin que de peu de mots, pour en faire éloge (funèbre, mais c'est aussi ça la vie).
Un film magnifique et bouleversant qui interroge sur l'extrême solitude d'individus que personne ne remarque et que tout le monde oublie. A ce titre la composition de Eddie Marsan tout en finesse et retenue est exceptionnelle et sa propre solitude terriblement triste atténuée par la belle rencontre de la fille d'un disparu. La fin du film fascinante est d'une puissance et d'une beauté incroyable.
Uberto Pasolini a choisi, avec "Une belle fin", (son deuxième long après "Sri Lanka national handball team") de traiter un sujet inhabituel à travers un métier dont on imaginerait même pas l'existence. Pendant les 3/4 du film, il ne se passe pas grand chose, à part suivre, en quasi temps réel (c'est très, trop long), la vie morne d'un homme au service d'autres hommes, interprété par le formidable acteur anglais Eddie Marsan (connu pour ses rôles de méchants charismatiques, plus habitué à de nombreux seconds rôles dans des blockbusters). Mais sans s'en apercevoir, le réalisateur a semé les pierres de son édifice pour, dans le 1/4 qui reste, nous toucher au plus profond, au point de reconsidérer radicalement et définitivement, de façon positive, l'ensemble de ce film. Du jamais vu...
Un film loin de la drôlerie mais qui somme toute n'est pas aussi glauque et morose qu'on pourrait le croire. C'est une vraie leçon sur la vie par le traitement et la relation à la mort qui nous est présenté avec Still Life. Toujours garder espoir en la vie car elle est tjs plus généreuse qu'on le croit..
Original de par le sujet et très bien joué. Evitez juste d'aller le voir si vous subissez une petite baisse de moral: ça pourrait ne pas arranger les choses!
Un sujet original , des acteurs pas mauvais mais un traitement assez lent , pas vraiment drole alors que presente comme une comedie et une fin un peu deroutante font que l'on reste vraiment sur sa faim.
Interprétation magistrale de l'acteur principal; un film sur la solitude et l'ennui dans nos sociétés, sur le destin aussi. Humour britannique, un peu noir, un peu cynique.
J'ai été extrêmement déçu par ce film !! Ayant lu les critiques qui l'encensaient, je me faisais une joie de le voir et bien ça a été la douche froide !! Il ne se passe pas grand chose et même le thème ne m'a pas touché !! L'acteur est trop inexpressif, les lenteurs sont trop omniprésentes et moi je n'ai pas adhéré du tout !! Même un épisode de Derrick swingue plus !! A éviter sauf si on veut en ressortir dépressif...
Voilà un film qui porte magnifiquement son nom.... tout le monde parle de cette fin dans les critiques mais je comprends pourquoi. Elle est bouleversante et poignante. Quel beau film sensible et doux sur l'amour des gens par delà leur mort. Il veut tout faire pour les honorer et la peinture des personnages est délicate. Superbe.
Portait touchant et pudique (mais manquant un peu de rythme) d'un modeste héros ordinaire interprété avec simplicité mais plein de justesse par l’excellent Eddie Marsan. La fin est sublime. 3,25
L'histoire assez étrange de "Une belle fin" donne un joli film très agréable à voir même si les sujets abordés sont tristes et sérieux. L'ensemble est assez original et curieux, un peu lent mais toujours juste et touchant, jamais larmoyant.
Uberto Pasolini n'est pas le petit frère du réalisateur de "Salo ou les 120 journées de Sodome" mais le neveu de Luchino Visconti, ce qui n'est pas moins prestigieux. Producteur de films à ses heures ("The full monty" en 1997), il est passé derrière la caméra pour nous parler d'un phénomène peu connu mais qui gagne du terrain dans nos sociétés informatisées poussant tous les jours un peu plus à l'individualisme. De nombreux habitants des grandes villes meurent dans l'anonymat le plus complet sans personne pour s'occuper ou assister à leurs funérailles. Londres comme d'autres grandes villes du monde entier possède un service municipal en charge de pallier cette carence après avoir, le plus souvent en vain, procéder aux recherches minimum d'usage. John May (Eddie Marsan) est un de ces enquêteurs qui doivent saisir dans la demeure du défunt tous les indices permettant de retrouver un proche. John May, lui-même enfermé dans une solitude résignée, prend son travail très au sérieux, lui donnant toute la dimension humaine qui doit normalement l'accompagner. Ainsi, il assiste à tous les enterrements, choisit les musiques en fonction de ce qu'il a pu comprendre des goûts du défunt, et stocke le plus longtemps possible les urnes funéraires au cas où... Mais en ces temps où tout doit aller très vite et au moindre coût,spoiler: il était fatal que ces méthodes empreintes de compassion soient remises en question. Après 22 ans de bons et loyaux services, John May est donc remercié sans aucun ménagement par son nouveau chef (Andrew Buchan). Il obtient malgré tout la permission de pouvoir s'occuper d'un dernier dossier, celui de Billy Stoke un voisin d'immeuble dont il va remontrer le fil de la vie chaotique de SDF . Eddie Marsan qui interprète John May, par son humanité et son humilité, rejoint la galerie des personnages marquants des films naturalistes de Vittorio De Sica ("Umberto D" en 1952), Marco Ferreri ("La petite voiture" en 1960) ou Elio Petri ("Les jours sont comptés" en 1961). Personnages solitaires dont le statut de marginal sert d'ingrédients à des contes populaires prenant leur source dans les contradictions d'une société qui les rejette. Pasolini de son côté dit avoir pris modèle sur le cinéma intimiste du maître japonais Ozu. Eddie Marsan comédien anglais de second rôle, fidèle collaborateur de Mike Leigh qui occupe l'écran quasiment seul, livre une performance en tout point remarquable dont on le pressentait capable, sachant donner son humanité à ce solitaire qui peut-être parce qu'il se sent une proximité avec ces pauvres hères des cités sans âme s'offre et leur offre des familles de substitution. "Une belle fin" est un film touchant qui forcément nous parle au-delà de sa facture assez froide un temps réchauffée par le sourire ravageur de la très gracile Joanne Froggatt (Anna Bates dans "Downton Abbey")