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ATON2512
60 abonnés
1 140 critiques
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3,0
Publiée le 20 avril 2015
Le réalisateur de et Full Monty> , Uberto Pasolini signe un Film sur la solitude, voire la déchéance sociale. Mais il la filme avec une compassion qui inonde la pellicule. Servi par un Eddie Marsan totalement inspiré par son rôle. Le film a bien des égards est émouvant, mais aussi un peu déprimant de par l'immobilité de la vie du héros dont sa vie se résume à presque rien. Quand à la fin, la question que l'on pourra se poser à la sortie de la salle :
Sublime film d'une rare beauté sur le sens de nos petites vie, et d'une belle douceur. Les acteurs sont stupéfiants, en particulier notre héros ... Courrez le voir. Il fait du bien.
J'ai beaucoup aimé ce film, une très belle démarche avec un sujet inattendu mais très intelligemment traité. Délicatesse est le maître mot. La fin est superbe. Je vous le recommande chaudement.
Film touchant, qui réussit brillamment à parler de la mort, avec un humour plein de tact. Eddie Marsan incarne à merveille cet employé, dont le travail consiste à retrouver les proches des disparus sans famille, pour éventuellement les convaincre d'assister aux funérailles. Difficile de ne pas sortir ému de ce film, notamment avec la scène finale.
C'est un autre type de cinéma qui nous est ici proposé. Ce film est donc très différent de ce qu'on a l'habitude de voir. Il y a de la fragilité, de la délicatesse, pas mal de longueur ou on s'ennuie un peu cependant les quelques minutes de fin génèrent une grande émotion qui fait qu'on ne regrette pas d'être venu.
Voilà un petit bijou d’humour noir très british et pourtant tourné par un italien Uberto Pasolini (sans lien avec Pier Paolo mais neveu de Visconti). Uberto Pasolini signe un film fort, porté par un acteur remarquable Eddie Marsan, sorte de Buster Keaton ou de Mister Bean qui ne sourit jamais….Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May (Eddie Marsan) se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui, tel un détective, de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus, à choisir les musiques et à accompagner le cercueil jusqu’à sa dernière demeure quel que soit le culte, son zèle est si grand que sa hiérarchie trouve que ses enterrements sont trop chers et qu’il néglige les crémations moins onéreuses. Elle décide donc de le licencier et de fusionner son service à celui de l’arrondissement voisin. A ce moment atterrit sur son bureau un dernier dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin, mais dont il ne soupçonnait même pas l’existence. La fin est irracontable mais constitue un dénouement très émouvant. John May est aussi seul dans la vie que les «clients » qu’il assiste, méticuleux jusqu’à l’obsession, il personnalise tout autant le rond de cuir que le célibataire endurci. C’est un homme de rituel, son application à peler ses pommes est absolument irrésistible… En conclusion un film tout en humour, délicatesse et retenue…et une bonne leçon d’humanité…le distributeur français a traduit Still Life le titre anglais qui peut caractériser la vie de John May en La Belle Fin…est-ce le belle fin qu’offre John à ses « clients » ou le final même du film…Vous en jugerez vous-même…En tout cas j’ai beaucoup aimé….
Célébrer la vie en parlant de la mort, voilà ce que fait "Une belle fin" avec infiniment de subtilité et une touche de poésie. Soit l'histoire de John May, un homme chargé de retrouver les proches d'une personne décédée quand elle n'a pas de liens de parenté connu. Un travail fastidieux qui le fait assister à de nombreux enterrement seul, obligé d'écrire lui-même l'oraison funèbre de la personne. Mettant toute son énergie dans son travail, John May a une vie monotone et peu rythmée qui se voit bouleversée par son licenciement. Le cas dont il s'occupe sera donc son dernier et il est déterminé à réussir sa quête. Si le film trouble à cause de son choix de fin qui aurait pu être radicalement différente et à cause de son rythme lent, force est de constater qu'il opère sa poésie à merveille, nous approchant au plus près d'un personnage attachant (incarné par Eddie Marsan, franchement excellent) pour mieux parler des petites choses de la vie qui font qu'elle vaut la peine d'être vécue. Parfois un peu longuet mais certainement touchant.
John May, fonctionnaire méticuleux, est chargé de retrouver les proches de gens qui sont morts seuls. John May est lui meme un solitaire. Il a une vie réglée, morne. John May tout au long de sa journée, est minutieux. Quand il rentre chez lui , ses repas sont toujours les mêmes, ses gestes sont semblables chaque jour. Le généreux John May éprouve de la compassion pour ces gens morts dans l’indifférence générale. Il va jusqu’à aller au domicile des défunts pour apprendre sur eux. Ensuite Il se charge de rédiger un texte et de trouver une musique pour les accompagner. Mais L’administration décide un jour de le licencier et lui permet de s’occuper une dernière fois d’un défunt. Cela va changer sa facon de voir les choses, de vivre.. et si un jour il etait à la place d’eux ?
A l’image du personnage principal, le film est hyper cadré. La réalisation est statique, ordonnée. La photographie a une place importante dans le film. On s’apercoit du changement de luminosité à mesure que l’on évolue dans l’histoire. Nos sentiments à l’égard de ce personnage évoluent également. On « accompagne » le personnage quand il sort de sa routine. Ce film peut aussi agacer par son personnage parfaitement formaté. Le personnage que l’on peut trouver extrèmement attachant mais aussi extrèmement agacant. Une belle fin est une chronique sociale, sur l’entraide, le don de soi, la générosité, la solitude..Le film alterne entre moments dramatiques et d’autres plus légers voire drôles pour certaines situations.
Eddie Marsan est John May. Il est extraordinaire. Ses silences, ses gestes, sa justesse, on est blufflé. Son personnage est attachant.
Une belle fin est poétique, émouvant. Un film qui parle de la mort mais qui reste un film sur la vie !
Métro, boulot, dodo. Voilà à quoi se résume la vie de John May, célibataire sans famille ni amis. Néanmoins passionné par son travail, il remue ciel et terre pour retrouver des proches de gens décédés. Car, très souvent, ce héros invisible assiste aux funérailles seul... Mais cela va peut-être changer avec un nouveau dossier : celui de son voisin.
Le producteur de Full Monty délivre avec Une belle fin un beau récit, joliment amené et bien écrit. En s'arrêtant sur les détails du quotidien et la routine du protagoniste, le réalisateur lui accorde un vrai vécu, une identité authentique. Mais la narration passe trop de temps sur ces détails et finit par perdre les spectateurs, qui s'attendaient à voir un véritable envol du scénario. Dans cette ambiance morne et suffocante, la gestuelle mécanique de l'acteur (Eddie Marsan, formidable d'humanisme) inonde le cadre de sentiments bienveillants.
Les décors, symétriques au possible, accentuent l'intentionnelle rigidité de la mise en scène. Cet esthétisme figé desserre une histoire à la force poétique indéniable, mais à la lenteur pesante. La fin, émouvante mais inutile, ne fait que surligner ce que l'on savait déjà : l'insondable solitude à laquelle des millions d'êtres humains sont confrontés. Cela aurait pu être puissant, ça n'est malheureusement que dramatique.
Fascinante ode à la vie dans l'étreinte de la mort, Still Life nous livre le portait monotone d'un attachant héros ordinaire, modeste fonctionnaire justicier contre la solitude des défunts. Une incroyable empathie s'installe pour ce personnage, impeccablement interprété par l'atypique Eddie Marsan, lui-même enveloppé d'une solitude inconsciente, contemplation du détail démultipliant la générosité et l'implication du protagoniste pour ce qu'il fait. Optant pour un rythme lancinant et ciselé, Pasolini épouse le langage du cinéma avec succès, la rareté des mots soulevé par la répétition de quelques notes de piano, l'impassibilité du cadre nous mariant à l'intériorité dégagée. Puis le brave homme s'ouvre au monde, l'enquête vire au romantique tandis que l'ambiance change de déguisement, métamorphosant Still Life en fable aussi juste que bouleversante. La dernière image caresse alors le fantastique, ultime tableau qui alourdit notre petite boule dans la gorge, dévoilant l'unique démonstration candide de la sincérité poignante d'un réalisateur et de son personnage.
Un film assez émouvant avec un personnage principal extrêmement touchant et humain interprété par un Eddie Marsan, magnifique. Emmené sur un rythme peut être un peu lent mais avec beaucoup de justesse, le récit montre tout le poids de la solitude et de l'indifférence sans non plus tomber dans la sinistrose. Sans en dire trop, la fin oscille entre renaissance et adieu à la vie avec beaucoup de retenue et d'émotions.
D'une grande humanité, ce film reflète des situations de notre temps qui touchent jeunes et vieux, femmes et hommes . Les sous-titres sont mauvais mais la VO apporte beaucoup dans la sobriété. Excellent film .
La bande-annonce a tourné en boucle dans toutes les salles le mois dernier. J'étais devenu accro à sa petite musique et à l'accent so british d'Eddie Marsan qui incarne un fonctionnaire improbable chargé dans un faubourg londonien d’organiser les funérailles des démunis sans famille. Je craignais un peu le petit film britannique tire-larmes aux ressorts éventés par sa b-o. Et je n'avais pas tout à fait tort. Mais "Une belle fin" qui se laisse gentiment regarder pendant 1h20, la larme à l’œil et le sourire triste, connaît un dénouement stupéfiant. A la fois totalement imprévisible et tellement logique. 5 minutes inoubliables qui m'ont cloué à mon fauteuil.