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    Palo Alto
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    3,2
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    111 critiques spectateurs

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    Alisson G
    Alisson G

    19 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2014
    On ne peut pas se tromper, ce film appartient bien à la famille Coppola. Du déjà vu, donc. "Palo Alto" n'est cependant pas à la hauteur des films du genre, et en reste à l'état de brouillon, sans aller au fond des choses, sans nous marquer comme on aurait aimé l'être. En allant voir le film, on ne peut s'empêcher d'espérer tomber sur un excellent "teen movie" à la Larry Clark (Ken Park, Kids, Billy...), maître du genre. Mais il n'en est rien pour Palo Alto. Ce sont des bribes d'histoire, des bribes de vie mises bout à bout, et on reste clairement sur notre faim. Même si on aime les ados. Et même si ces ados-là sont 100% crédibles dans le rôle qu'il leur est accordés.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    L’inspiration du talentueux comédien, réalisateur et scénariste qu’est James Franco est donc sans limite. Ici, la petite fille Coppola, Gia de son petit nom, adapte un écrit de l’acteur, sorte de mémoires d’une jeunesse passée dans une banlieue cossue américaine. La jeunesse, en elle-même, s’offre une nouvelle autopsie avec Palo Alto, drame léger masqué en fable sociale sur l’enfer d’un petit monde privilégié. Difficile à cerner l’époque du propos, sans doute contemporaine. Difficile aussi de cerner les esprits retors des personnages, alternant flirts, fêtes et études. Cette jeunesse-là s’embête, se cherche et espère un lendemain radieux. Tous ont la clope au bec, tous sont tentés par les charmes du sexe opposé, tous ont dans l’esprit de surpasser ce petit monde pour devenir réellement quelqu’un.

    La petite fille de Francis Ford Coppola à la réalisation, donc, est secondée par le fils de Val Kilmer et la nièce de Julia Roberts, à l’interprétation. Le produit possède tous les attributs de l’archétype même du film piston. Le constat n’est pourtant pas si sévère tant tout ce beau monde semble évoluer en toute indépendance dans une production sensuelle qui n’est pas sans rappeler les œuvres d’une autre descendante Coppola, la plus célèbre Sofia. La jeunesse qui s’invente des problèmes étant le centre du récit, difficile de passer à côté de Virgin Suicide, notamment. Bref, n’assimilons pas des films qui n’ont vraisemblablement rien à voir si ce n’est un nom de famille au générique, et pas des moindres.

    Pour le coup, Gia Coppola démontre un savoir-faire tout naturel en termes de mise en scène. Bien secondée par l’auteur du projet, James Franco, la réalisatrice offre une vision intemporelle de cette vie en communauté, de cette jeunesse aisée mais pourtant malheureuse, dans un sens. La scène la plus marquante tient sans doute dans le séjour dans la chambre d’enfants de la jeune fille facile du bahut. L’innocence, malgré les apparences, est bel et bien perdue chez tout le monde, chacun évoluant de mal en pis, chacun s’efforçant de s’inventer des soucis, des complexes. Ceci n’est-il pas le fondement même d'une adolescence standard? Malgré l’approche sensible, on peine pourtant à s’approprier des émotions au vu de ses gamins hagards et amorphes, souvent complètement dépassés par si peu de choses.

    La fragilité d’esprit de la jeunesse aisée américaine était-elle le centre du récit de Franco, du film de Gia Coppola? Peut-être son auteur visait-il plutôt à glorifier l’ignorance, la nonchalance de cette jeunesse qui prend le temps de vivre le moment sans réfléchir aux conséquences, qui s’amuse d’un rien et s’émeut de tout. En tous les cas, le film est réussi. Qu’il me plaise, ça c’est une toute autre histoire. Sensible, délicat, les aficionados du cinéma indépendant américain y trouveront leur compte. 10/20
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Palo Alto une banlieue plutôt aisé en Californie ou la jeunesse profite de la vie comme dans beaucoup d'autres du monde entier…Un sentiment de déjà vu c'est incontestable mais pourtant c'est du boulot efficace!ça n'invente rien mais c'est lucide!,les personnages sont traités en profondeur ce qui nous permet de comprendre mieux certains comportements.Les acteurs sont bons!,l'histoire m'a plu :) 3,5/5
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Critique stéréotypée, aiguë et troublante de la jeunesse américaine

    Un nouveau membre de la famille Coppola rejoint le cercle assez fermé du cinéma. Il s’agit de Gia Coppola, petite fille de Francis Ford, le réalisateur du désormais culte, Le parrain. Gia nous offre, pour sa toute première réalisation, une critique de la jeunesse américaine avec quatre adolescents, Teddy, April, Fred et Emily. Nous suivons leur parcours à la découverte du monde et de ses limites où l’alcool, la drogue et le sexe trompent leur ennui.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Un nouveau regard sur le monde des ados.

    Les déambulations d’une petite bande de jeunes, à moitié largués, pas socialement mais plutôt dans le tête. L’adolescence c’est un moment précis de la vie où rien n’est encore fait mais on ne sait pas encore comment faire le reste. Comme un No Man’sLand de l’esprit, le film en est une belle démonstration.

    Chaque rôle est écrit avec finesse, chaque caractère se distingue et on navigue avec tendresse dans les eaux troubles de l’adolescence. On est bluffé par l’inventivité des situations et notamment par la performance de Fred et Teddy, deux gamins particulièrement ingénieux pour tester de nouveaux défis sans en connaître les conséquences.

    Emma Roberts est charmante mais Jack Kilmer et Nat Wolff la coiffent largement au poteau. Deux jeunes comédiens plein de ressources, légers, drôles et attachants, avec une justesse de ton impressionnante.

    Zoe Levin décroche un joli rôle de fille facile qu’elle défend très bien. Une nouvelle génération qui fait plaisir à voir.

    James Franco est assez bon en jeune prof libidineux et ça lui va plutôt bien. C’est un acteur surdoué mais parfois un peu dispersé.

    On remarque aussi Val Kilmer en beau-père complètement à l’Ouest.

    Un bon scénario et des dialogues intelligents, c’est un jeune cinéma plein d’espoir. Un premier film réussi pour une jeune réalisatrice, scénariste déjà très talentueuse. Gia Coppola une jeune demoiselle qui porte bien son nom.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2014
    Encore une membre du clan Coppola qui passe à la réalisation. Ici en l’occurrence il s'agit de la petite fille de Francis Ford qui comme sa tante Sofia dépeint une jeunesse dorés californienne errante et désenchantée.
    On sent l'influence stylistique de cette dernière à l’écran, que ce soit dans le grain de l'image ou dans la contemplation de certaines scènes.
    Il demeure tout de même dans ce film un sentiment d'inachevé, et le fait que Sofia Coppola avec "Virgin Suicides" ou Larry Clark avec "Kids" et "Bully" ai déjà fait mieux dans le genre ne plaide pas en sa faveur.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    A force de conduites irréfléchies, Teddy tente de se calmer, mais la vie facile et factice des beaux quartiers qui l’entourent ne lui facilitent pas la tâche. Le point de départ pour ce premier film réussi de Gia Coppola de mettre en exergue une certaine « way of live » américaine, où l’apprentissage de la vie se heurte aux contingences d’une adolescence dorée. Aux côtés d’Emma Roberts, parfaite, Jack Kilmer (fils de...) fait ses premiers pas, et le papa peut en être fier.

    Avis bonus Alors là, chapeau bas, grand making of …
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2014
    "Something in the way" est la dernière piste de l'album "Nevermind" : avec cette ballade simple, réduite à deux accords, Kurt Cobain enterrait toute la révolte grunge dont il fut, bien malgré lui, le symbole. Il y a "quelque chose sur le chemin", disait le refrain, et il est difficile de ne pas y repenser en voyant les derniers plans - magnifiques - de Palo Alto : un garçon roulant à contresens sur une autoroute, tandis qu'un autre s'enfonce, à pied, dans la nuit. Le film de Gia Coppola, qui paraît d'abord très doux, presque fade, s'achève dans les mêmes limbes que celles de Last days ou Paranoïd Park : le chemin sombre qu'emprunte Teddy (Jack Kilmer) et l'autoroute sur laquelle fonce Fred (Nat Wolff) sont de nouvelles images de la ballade de Cobain et du teen spirit dépressif qu'elle porte. Sur la route, il y a quelque chose qui gêne. Et tout le film de vouloir saisir cette gêne de l'adolescence, toujours la même, celle du premier baiser, de la première expérience sexuelle, du premier chagrin d'amour. Rien de neuf donc, dans Palo Alto, si ce n'est la surprise de découvrir que c'est toujours aussi beau. Le film n'est pourtant pas sans défauts: à force de privilégier les ellipses (notamment dans les scènes de sexe), il peut paraître trop doux, trop délicat, on pourrait presque dire qu'il est lui-même gêné. Lorsqu'il s'agit par exemple de raconter le dépucelage d'April (Emma Roberts), la séquence se découpe en très gros plans presque abstraits, lorsqu'Emily fait une fellation à Teddy, on ne voit que les cheveux de Jack Kilmer et le plan suivant nous montre Emily se faisant un bain de bouche. Le moment sexuel est désinvesti, ramené à des détails insignifiants (une culotte en coton, un pendentif), comme si toute sensation en était perdue. On pourrait donc reprocher au film de refaire, après Spring breakers et Nymphomaniac, le constat d'une chair éternellement triste, s'il ne s'intéressait, sous ses apparences de petit bonbon un peu fade, à quelque chose de plus essentiel: loin d'être réduit aux scènes de sexe, le "no feelings" passe aussi par le langage. Tous les personnages parlent une langue qui rappelle beaucoup celle des filles de Springbreakers: une langue où tout est fun. Lorsque Fred sort du lit d'Emiliy après qu'il aient fait l'amour, il conclut: "It was fun". Même chose lorsqu'April rappelle à Teddy le moment où, ensemble, ils ont gravé sur un arbre: "It was fun". Ce fun, le cinéma de Sofia Coppola n'a jamais cessé d'en contempler la surface, en le nimbant d'une tristesse affectée, transformant ses coquilles vides (Scarlett Johanson dans Lost in translation, Elle Faning dans Somewhere) en petites poupées mélancoliques. La grande qualité de Palo Alto - au regard des films de Sofia Coppola - est de faire fondre peu à peu ce vernis pour donner à voir quelque chose de glacé et d'amer. Et si le dernier mouvement du film est si beau, c'est parce que les personnages sembler se lasser eux-mêmes de la petite musique qu'ils ont jouée, révélant enfin leurs angoisses et leur solitude. Des liens superficiels qui se sont tissés entre eux, il ne reste rien à la fin de Palo Alto, malgré le "I love you" que Teddy a enfin le courage d'adresser à April. Les mots semblent avoir perdu leur pouvoir performatif, ils sont devenus aussi absurdes que le dilemme que se pose Fred ("to be a gay or a girl") avant de fondre en larmes. Libéré du fun, de son langage comme de son imagerie, le film peut alors foncer dans le noir.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2014
    Un nouveau membre de la famille Coppola rejoint le cercle assez fermé du cinéma. Il s’agit de Gia Coppola, petite fille de Francis Ford, le réalisateur du désormais culte, Le parrain. Gia nous offre, pour sa toute première réalisation, une critique de la jeunesse américaine avec quatre adolescents, Teddy, April, Fred et Emily. Nous suivons leur parcours à la découverte du monde et de ses limites où l’alcool, la drogue et le sexe trompent leur ennui.
    (...) nous pouvons tout d’abord faire un rapprochement totalement justifié avec une, si ce n’est la meilleure œuvre de sa tante, Sofia Coppola, Virgin suicides, qui critique également la jeunesse américaine avec une adolescente souffrante et dépressive à laquelle nous pouvons rattacher April, le personnage joué par la juste et sublime Emma Roberts. Toutefois, la comparaison s’arrête là, le film étant une adaptation d’une nouvelle de l’acteur James Franco, jouant à merveille, comme d’habitude le rôle assez ingrat d’un professeur de football attiré par ses joueuses lycéennes.
    (...)Gia Coppola ne cherche pas la facilité avec son premier long métrage malgré la comparaison inévitable avec la technique scénique de sa tante, dont elle s’inspire sur beaucoup de points. Nous retrouvons en premier plan le spleen des ados des classes aisées, thème récurant dans les longs métrages de Sofia Coppola (...) mais aussi à des films de son grand père Francis Ford, où l’exemple le plus approprié serait Outsiders, même si le contexte est différent.
    Nous en restons au final intrigué, quelque fois abasourdi ou repu, notamment lorsque le récit devient malheureusement trop stéréotypé pour être apprécié (...)
    Jonathan M.
    Jonathan M.

    18 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2014
    Gia Copolla n'est pas arrivée a me faire décoller, je ne me suis pas ennuyé non plus. Un film vraiment moyen en somme.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    77 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2014
    [Gia Coppola, ] c'est la petite-fille du grand Coppola. Elle n'a pas le talent de sa tante, mais ça va venir, sûrement. C'est l'éveil à la sexualité d'une bande de riches en Californie. Ils sont riches, ils picolent, mais ils baisent comme tout le monde. On a l'impression d'avoir vu ce film 450 fois.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 juin 2014
    C'est l'image d'une partie de la jeunesse américaine d'aujourd'hui ? je ne pense pas, ou une petite partie alors. Ce film est cliché. Ca commence lentement et ça finit tout aussi lentement sans trop d'histoire : ah si, des jeunes désabusés ou paumés, traschy bebettes, sans repères. Ok mais de là à en faire un film creux comme ça ou les personnages ne sont pas attachants. Je ressort du film avec une certitude : je suis heureux de ne pas être comme eux.
    raz98
    raz98

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Wow! Je ne m'attendais pas a ca. Quand je suis alle le voir j'ai pense: un film comme the bling ring avec des passages inutile qui rime a rien. Et des les premiers minute je vois que c'est pas le cas, oui d'accord il y a quelques passages inutiles mais le film reste interessant, bref rien a voir avec the bling ring que j'ai pas du tout aime. J'ai ete ebloui par ce film et je le recommande.
    Charlotte P.
    Charlotte P.

    56 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2014
    Magnifique film, au niveau de l'histoire, des plans, du jeu des acteurs... À mes yeux, tout est parfait.
    AbsoluteRH
    AbsoluteRH

    8 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Un très bon potentiel, mais hélas le scenario est creux et indigeste, accumulant des clichés avec énergie (la relation d'Emma Roberts avec un homme plus âgé, et bien sur en la personne de james franco, histoire d'alimenter le fantasme des midinettes), des scènes poétiques vues et revues (la fille qui passe le bras par la fenêtre de la voiture, rêveuse, dans une lumière déclinante...) et fait déambuler ses jeunes sans trop savoir quoi en faire, le danger de l'alcool et la drogue à peine esquissé, les autres difficultés pubères même pas abordée (recherche d'identité sexuelle, boulimie, dépression, échec scolaire, pression ou tensions familiales, sexe...). Bref, un scénarion de telefilm de l'après-midi à côté de son sujet.
    Pour ma part, je préfère Thirteen ou même le nostalgique film d'horreur Tous les garçons aiment Mandy Lane, plus fidèles dans leur descriptions sensibles et juste du tourment adolescent.
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