Avis sur C'est pas de l'amour (TV)

"C'est pas de l'amour" (2014) rediff sur France 2 le 23.09.2015
Un film de plus sur la violence conjugale mais qui n'apporte rien de vraiment neuf au problème et qui aurait pu être joué comme dramatique au théâtre. Rien de bien original : c'est superficiel, mou, sans guère de psychologie, et à part Catalifo qui est bien entré dans la peau de son personnage, les autres acteurs ne sont guère convaincants, notamment Deborah François ! Quant à la réalisation, elle est banale ! Aussi mauvaise que dans "les mystères du lac" du même géniteur, c'est tout dire ! Encore une histoire qui tombe dedans ! Ne méritait pas une rediffusion à une heure de grande écoute !
willycopresto

Toute la cruauté de la violence conjugale. C'est dur, brut, déroutant, incompréhensible mais la réalité quotidienne de femmes (et de quelques hommes). Ce film aide à comprendre l'étau qu'il est difficile de desserrer, et le long et douloureux chemin pour s'affranchir du joug de son bourreau.

Le film est bon, les scènes sont violentes,difficiles, choquantes, dommage seulement que le rôle d'Hélène soit si peu crédible et mal joué.

C'est toujours le problème avec ce genre de téléfilms : allez-vous passer pour un odieux facho si vous osez le critiquer ? Ce n'est évidemment pas le propos que je critique ici, mais clairement la forme. Je suis désolé, ce n'est vraiment, vraiment pas bon. Pourtant, certaines idées m'ont plu, notamment au départ. Raconter cette histoire du point de vue de la voisine certaine de la violence subie par son amie, c'est habile. Créer une relation de confiance entre les deux couples afin de rendre plus délicat, plus complexe les situations, c'est également une bonne idée. Mais Jérôme Cornuau et ses scénaristes en font tellement trop... Niveau caricature, ce mari violent à la personnalité écrasante, on n'est pas mal. Côté complaisance absolue de l'entourage, on est bien aussi. Et puis le compagnon de la gentille héroïne qui ne voit rien parce qu'il n'est jamais là mais également parce que ça l'arrange car il s'entend bien avec le salaud, cela commence à faire beaucoup, sans oublier le comportement parfois plus qu'étrange de la victime. Alors j'ose imaginer que tout ce petit monde s'est un minimum renseigné et ne raconte pas n'importe quoi. Seulement, en tant que spectateur, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à y croire, ce traitement interdisant presque toute subtilité, toute nuance. Je suis d'accord : si la violence conjugale se résolvait simplement, ça se saurait. D'ailleurs, construire ce récit en plusieurs étapes, avec l'impression spoiler: de devoir revenir inlassablement au point de départ
, ça se défend. Sans un invraisemblable montage sonore (ba oui, faut bien nous faire comprendre qu'elle souffre, cette femme!), cela aurait été bien mieux et un ennui de plus en plus présent, cela aurait été encore mieux. Et je ne parle même pas de ce dénouement, où il faut bien nous faire comprendre que ce mari, spoiler: ba c'était quand même un sacré salaud
, discours lourdauds à l'appui... Dommage pour le touchant duo Déborah François - Marie Guillard, mais « C'est pas de l'amour », aussi louable soient ses intentions de départ, est l'exemple-type de la fiction persuadée que son sujet fort suffirait à en faire une réussite : raté.

pas mon genre de film
mais le suspens est au rdv les actrices sont douées et le scénario bien imaginé
nul besoin de parler du crime pointé du doigt,il est largement mis en valeur.

c'est un film profond qui est très juste dans la manière dont il montre le mari violent, ce n'est pas simplement un méchant odieux et cruel, il reste humain à nos yeux. Cela permet notamment de mieux percevoir le dilemme que vit la victime. Son mari dit l'aimer, il redevient gentil après, il n'est pas perçu comme un simple sadique. On voit que c'est un homme qui souffre. Je ne défends pas du tout ce genre de comportement, loin de là, je dis juste que cela est une illustration très juste et exacte de la plupart des situations endurées par les femmes et les hommes victimes de violences conjugale

Il y a plusieurs victimes des violences conjugales. Bien sûr, il y a la victime en elle-même (femme ou homme, cela dit), mais il y a également la famille et surtout l'entourage (voisins, collègues, amis...) qui savent et qui ne savent pas quoi faire et qui ignorent, à ce moment qu'il faut à tout prie en parler !

Un bon film qui montre, à la fois l'histoire de deux cauchemars (celui de la victime, comme celui des témoins) et, à la fois les défaillances du système français. spoiler: Entre des policiers pas très actifs et une justice assez pathétique (3ans de prisons (dont une année avec sursis)) --> Joke


Un exellent film dont la seule chose qui me déçoit est que pas plus de Monde n'ai encore pris le temps de le regarder

Déborah François est formidable. Dommage que le rôle d'Hélène soit si mal interprété ! La comédienne sonne faux et fait perdre à ce sujet sensible et délicat toute sa crédibilité. Le film, à cause de cela perd toute sa densité et son épaisseur.

Téléfilm très touchant et tellement vrai ! C'est atroce de ce dire que cela peut nous arrivaient à toutes et tous aussi n'oublions pas nos amis les hommes qui en sont victimes aussi mais dont on en parle moins !