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    Beasts of No Nation
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    4,0
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    93 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Après avoir réalisé avec brio la saison 1 de "True Detective", Cary Fukunaga revient au cinéma. Exclusivité Netflix qui aurait pourtant mérité d'un passage sur grand écran, "Beasts of No Nation" est une œuvre qui prend à la gorge, sans artifices et sans compromis. Dans un pays d'Afrique qui ne sera jamais nommé mais qui pourrait être n'importe lequel, la guerre éclate. Agu, jeune garçon, se retrouve séparé de sa mère et voit son père et son frère tués sous ses yeux. C'est dans ce contexte qu'il est recueilli par l'armée d'un charismatique commandant (Idris Elba, impeccable). Et voilà donc Agu qui se retrouve avec une arme entre les mains à faire la guerre. Comme de nombreux enfants de son âge, Agu voit son enfance brisée par la violence d'une guerre qu'il ne comprendra pas vraiment. Embrigadé par un leader magnétique se posant en père de substitution, il se retrouve à tirer des balles, à connaître l'odeur de la peur, des cadavres et de la violence. Comme il le dit lui-même dans une voix-off qui n'est pas sans rappeler celle de "La ligne rouge" de Terrence Malick (certains plans dans la jungle y font également écho), il ne sera plus jamais un enfant même si cette guerre finit. Adoptant le point de vue d'un de ces nombreux enfants soldats dont on entend souvent parler sans pour autant vraiment les voir, "Beasts of No Nation" dresse le constat effroyable de guerres ruinant la jeunesse et brisant les enfances. Sans pour autant être moralisateur, le film se contente de nous montrer une réalité plus vraie que nature, empreinte d'une violence brute et viscérale. Pour cela, Fukunaga sort le grand jeu et nous gratifie de superbes plans. Les décors sont magnifiques mais la mise en scène met également en valeur l'intensité des actions ou des sentiments, suivant les plans qu'elle adopte, parfois courts et énergique, parfois longs et virtuoses, parfois fixes, laissant s'exprimer une multitude de sentiments dans un regard. A ce niveau-là, le jeu du jeune Abraham Attah est saisissant et empreint d'une maturité étonnante.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Premier film Netflix et première réussite ! En effet, "Beasts of no Nation" est clairement une oeuvre indispensable car elle traite un sujet, une thématique méconnue ou trop peu explorée dans le 7ème art, la maltraitance et embrigadement de jeunes enfants orphelins dans des conflits qui les dépasse. Ici, le décors s'articule autour d'un conflit en Afrique permettant des décors somptueux qui tranchent avec une violence extrême (viol, démembrement, mort insoutenable...). De plus, l'utilisation d'acteurs peu connus à l'exception d'Idris Elba, remarquable dans sa composition, est une idée lumineuse qui renforce la réalité des faits et des actes. Ce n'est évidement pas une oeuvre à mettre entres toutes les mains mais qui permet de mobiliser le spectateur occidental sur des choses dans le monde qui parfois, le dépasse. Une oeuvre engagée qui engage le spectateur jusqu'au bout. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Suivre les traces d'Agu dont les pas s'enfoncent tour à tour dans la terre battue et dans la jungle africaine est une aventure qui ne laisse pas indemne. Brute de décoffrage, profondément humaine, empreinte de mysticisme et pourtant réaliste au possible, cette production Netflix est un monument de narration. Sombre voyage initiatique embarquant le spectateur dans les noirceurs de l'humanité à travers le destin de ces enfants soldats. La poussière, le sang, la fièvre. On sentirait presque l'odeur de la poudre alors que la voix d'Idris Elba fait echo en nous : "Nous sommes immortels". La langueur et l'onirisme avec lesquels Fukunaga dépeint sa fresque et lui donne une telle force ne sont pas sans rappeler un certain Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Je le dis haut et fort : l'industrie du cinéma contemporain a du soucis à se faire, Netflix est entré dans le 7ème Art en véritable Cheval de Troie. Chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Très bon film de guerre sur un sujet compliqué
    Idris elba et le jeune garçon sont vraiment exceptionnels
    orlandolove
    orlandolove

    133 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un scénario un peu convenu et linéaire, ainsi que quelques scories (la voix off du jeune garçon, le passage à la langue anglaise) peuvent parfois contrarier à la vision de cet ambitieux "Beasts of no nation". Mais n'oublions pas les quelques grandes qualités du film : une superbe mise en scène et de formidables acteurs (en premier lieu l'impérial Idris Elba).
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    un film très touchant, très bien réalisé, une grande histoire, très réaliste. Un peu long et une fin un peu en dessous. De la violence surtout suggérer et psychologique. Un très bon résultat.
    Benito G
    Benito G

    662 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Beasts of no nation n'est sorti que très discrètement aux USA et seulement en VoD en France. Pourtant le film est très bon, le sujet passionnant et d'une triste actualité... Il nous présente un pays sans nom, pays d'Afrique mais que l'on pourrait étendre à d'autres continents, et la subtile mécanique d'endoctrinement, d'instrumentalisation, la mécanique de guerre. Puissant et d'une précision qui n'a rien à envier à un documentaire. Où comment un groupe de rebelles récupère de jeunes orphelins pour en faire des soldats aveuglés qui partent en guerre comme on va assister en tant que supporters à une finale de football ; des enfants non seulement plongés dès leur plus jeune âge dans le monde des adultes, mais sitôt déshumanisés pour en faire des machines obéissantes et sans réflexion. Leurs conditions de vie sont sordides, leurs vies ne sont que d'immenses blessures ouvertes (massacres, meurtres, violence, viols : le film présente l'une des scènes les plus abominables qu'il m'ait été donné de voir...). Et il tape où il faut et comme il faut même s'il reste parfois trop plat et contemplatif, monotone voir un peu long. La réalisation y est puissante, jonglant subtilement entre plans fixes et caméra à l'épaule, sans fioritude, la photographie est totalement impliquée dans le propos (Cf. la scène de massacre dans un décor où les arbres sont rouges sang). Un film dur, actuel et même intemporel. Un film donc incertains mais vaut le coup d'oeAvec $$scène visuelle ou psychologiue pour êre un peu "hard" voiu des jeunjeunsp$$. Pour le reste, c'est a voir ^^au moins une fois; ce qui en tajoute in peu sur l'atrocité" de la vie (avec des moments vraies d'autres un peu plus fictif^^)L A voir, mais ne pas metre rntre toute les mains.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Une furieuse fuite en avant en Amérique Centrale, Sin Nombre, une plongée dans l’univers de la littérature britannique classique, Jane Eyre, un composé de huit épisodes policiers légendaires, True Detective, Cary Joji Fukunaga aura déjà démontré son talent conséquent bien avant de s’embarquer aux cotés de Netflix dans l’aventure Beasts of no Nation. S’attaquant frontalement au douloureux postulat des enfants soldats prenant part aux conflits civils africains, le cinéaste livre là son film le plus cossu, son film le plus percutant, révélant une indiscutable qualité à sa fondre dans la masse de n’importe quel sujet, de n’importe quelle culture. Fukunaga apprivoise son environnement, l’Afrique noire désenchantée, à la manière du plus informé des documentaristes, tissant la toile dans laquelle sera prise le tout jeune Agu, exilé puis enrôlé dans les rangs d’un milice sanguinaire sous le joug d’un commandant nous faisant, in fine, penser au célèbre colonel renégat d’Apocalypse Now. La guerre appelle la guerre, la violence engendre la violence. De cela, sans compromis, Beasts of no Nation, se nourrit, nous livrant un récit sordide d’embrigadement, de déchéance et de perte d’espoir et autres illusions.

    Nous immergeant profondément dans son univers tribal, le film ne laisse que peu d’échappatoires à un public en manque d’attaches à nos valeurs. A ce titre, le seul personnage blanc que l’on veut bien nous montrer sera une femme hagarde, derrière les vitre d’un convoi, contemplant, sidérée, une centaine de gamins, armés jusqu’aux dents, affublés d’improbables accoutrements. Sans concession, le destin de l’enfant au centre du récit se verra chamboulé à jamais, alors même qu’en voix off, le petit tente d’imaginer une rédemption. Tout basculera définitivement lors d’une scène difficile où il sera forcé d’ôter une vie, non d’un coup de feu, mais à grands coups de machette. Sans brûler les étapes, initiation, mysticisme, combat, Cary Joji Fukunaga peint patiemment ce portrait choquant d’une enfance volée, d’une montée de violence sans bornes, à laquelle nous ne distinguons pas d’échappatoires. Seul un certain mysticisme rédempteur nous permettra, au final, de sortir la tête du trou.

    Idris Elba, formidable commandant, psychopathe aux travers évoqués mais jamais explicitement exhibés, dirige d’une main de fer son escadron de la mort juvénile, arme à part entière d’une révolution politique comme il y en a des dizaines. L’acteur incarne là le centre de l’univers pour ces gosses et autres âmes égarées. Il est le mal et le sauveur, le bon père et le tortionnaire. L’acteur, talentueux, endosse ici le costume d’un individu ambivalent, rôle délicat qu’il maîtrise à la perfection. Mais la star n’est pas le clou du spectacle tant il se fait voler la vedette, somme toute assez logiquement, par le jeune Abraham Attah, gamin prodigieux qui livre à chaque seconde une prestation déchirante. Entre peur, joie, il y en a peu, et colère, le garçonnet est immense face à la caméra d’un réalisateur, accessoirement directeur de la photographie, qui sait rendre hommage aux talents de ces comédiens. On soulignera, au passage, les sublimes décors naturels dans lesquelles évolues ces âmes en peine.

    Mais finalement, outre toutes ses qualités et particularités, la principale source de curiosité de Beasts of no Nation provient du fait qu’il soit le premier film produit par Netflix. Ce sublime drame guerrier ne sera dès lors visible que sur la plateforme du géant américain, ravissant les abonnés et faisant rugir les puristes des salles obscures, qui pour le coup, manqueront sans doute l’un des meilleurs films de l’année. La VOD, l’ennemi de certains, l’ami des autres, divise. Vers quoi se dirige-t-on? Quand sera-t-il du cinéma dans les dix ans à venir? Beasts of no Nation pose clairement cette question, déroulant une multitude de qualités, s’affichant comme un film majeur ne prenant, commercialement parlant, pas le même chemin que les autres. Quoiqu’il en soit, alors que pullulent dans les salles une multitude de produits formatés, d’œuvres insignifiante à seuls vocation commerciale, ce film débarque sur Netflix le 16 octobre 2015 accompagné d’un bruit de tonnerre, offrant peut-être l’opportunité aux cinéphiles qui veulent sortir des sentiers battus une toute belle alternative à la morosité du Box-Office. Moi, j’adhère complètement sachant que Netflix ne fixe que très peu de limites aux artistes travaillant sous son joug. Brillant. 17/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Un film Netflix de Cary Fukunaga, qui fait réfléchir et qui est chargé en émotions. Idris Elba arrive à maitriser son rôle lourd à porter, Abraham Attah (Agu) nous transporte dans son jeu d'acteur et nous fait vivre son mal-être. On est sous tension presque tout le long du film, la version sous-titrée française est parfaite. Néanmoins, pour les plus fragiles je vous conseille de ne pas le regarder trop tard le soir !
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Le film est très cru et passe rarement par 4 chemins, on y suit un enfant soldat, qui n'a pas choisi sa destiné, et qui petit a petit, va voir s’émietter espoir et avenir, en perdant ses proches un a un, et en devenant se que le monde autour de lui est.. sombre froid et destructeur. Très beau film, a voir 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Trés touchant et émouvant. La violence des images et de certaines scènes montrent ce qui peut se passer dans des endroits ou le monde occidental n'en a rien à faire...Idris Elba en chef militaire névrosé est génial une fois de plus..
    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    Je m'attendais à beaucoup mieux. Des longueurs affligeantes ponctuent ce qui aurait pu être une réussite. Cela n'enlève rien sur la dénonciation de ces enfants guerriers mais qualitativement le film reste discutable sur son rythme et sa mise en scène.
    De bons acteurs mais ne compensent pas les points de faiblesse trop nombreux à la limite de l'ennui. Moyen ! 2.5/5 !!!
    Coté empathie, je peux comprendre les 5/5 ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Un pur chef-d'œuvre rien à dire. Des acteurs poignant ,des scènes réaliste qui montre que nous vivons dans un monde de barbare
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    "...L'idée seul n'est pas que bonne, mais aussi nécessaire, je suppose qu'on est tous d'accord. Mais malgré toute la réception enthousiaste du film, je dois encore diverger car il y a quelques points que font évident qu'il s'agit d'un film de guerre et pseudo-politique qui cherche le sentimentalisme, pas la réalité, ni le débat. Non plus le militantisme.

    Hors, je qualifie pas le film comme une perte de temps parce-que si on arrive à lui déposséder de sa profondeur décevante, on reste avec un bon film d'action un peu trop longue, mais avec des bons intentions que Hollywood devrait continuer à approfondir d'une façon mille fois plus risqués que celle-ci."

    Lire la critique en entier sur:
    nokidoki
    nokidoki

    76 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    A la limite du chef d'oeuvre, ce film montre la monstruosité des hommes.
    A travers une guerre dans un hypothétique pays d'Afrique, on suit le parcours des enfants soldats aux côtés d'un commandant psychopathe.
    Idriss Elba est tellement convaincant dans ce rôle de sale type qu'on a juste envie spoiler: de le passer par le peloton d'exécution
    .
    Les enfants jouent admirablement bien, passant de l'horreur de la guerre au plaisir de jouer ensemble.
    Les abominations d'une guerre sans cause à part celle de s'accaparer des ressources du pays.
    "Beasts of No Nation", un titre qui décrit en quatre mots toute l'atrocité des guerres civiles qui sévissent en Afrique. On sent que ce film a été réalisé par un politologue (issu de Science Po Grenoble). Guerre et politique ne font qu'un.
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