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    Beasts of No Nation
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    93 critiques spectateurs

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    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Il s'agit d'une représentation méthodique de la
    puissante et imposante. L'enfant est un artiste attrayant. C'est pourquoi sa corruption est si
    démoralisante. C'est un film à la fois dur et déchirant. C'est un film Netflix de qualité
    cinématographique. L'intrigue est assez simple et le voyage de l'enfant est relativement simple.
    Fukunaga offre un regard sans faille sur cette tranche du monde. 3,5
    T-Tiff
    T-Tiff

    93 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Il est franchement dommage que le film de Cary Joji Fukunaga, réalisateur du prochain "James Bond", n'est pas connu un succès plus retentissant après sa diffusion sur Netflix. En effet, "Beasts of No Nation" est une véritable belle découverte qui mérite largement le détour. Le film narre la guerre civile au Ghana qui enlève à un jeune garçon son enfance lorsqu'il se retrouve embrigadé dans une sorte de bataillon dirigé par une sorte de gourou sanguinaire brillamment incarné par l'excellent Idris Elba. Le film ne nous épargne rien quant à la violence et l'ignominie émanant de cette guerre civile, et n'hésite pas à nous confronter directement à toutes les horreurs qu'elle engendre, ce qui nous choque d'autant plus puisque le personnage principal n'est qu'un enfant. Autres points forts du film, une réalisation parfaitement orchestrée par le talentueux Cary Joji Fukunaga, qui nous emmène au cœur d'un pays dévasté. Si on peine à comprendre tout de suite les enjeux et que le récit tarde un peu à se lancer, on ne décroche ensuite plus une minute de "Beasts of No Nation". Impossible de ne pas être bouleversé à la fin du visionnage.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Le premier long-métrage (« Sin nombre ») du cinéaste américain Cary Joji Fukunaga avait marqué les esprits en raison de la violence du sujet traité mais également grâce à un scénario haletant et particulièrement bien écrit. Cette fois-ci, dans ce film sorti en 2015, le thème abordé est une nouvelle fois saisissant avec le parcours de cet enfant enrôlé dans une armée rebelle menant la guerre civile au Ghana. Malheureusement, le déroulé de l’histoire reste convenu et sans grande originalité. Bref, la qualité de la réalisation ainsi que la fraîcheur des acteurs finissent tout de même par nous emporter dans ce drame puissant.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2021
    L’histoire est poignante. Avec un côté documentaire qui fait froid dans le dos. Les acteurs, surtout le jeune Abraham Attah, font une prestation exceptionnelle. Les dialogues sont ciselés au laser. Seulement voilà, Cary Joji Fukunaga nous déçoit beaucoup. S’il nous avait emballés avec « Sin Nombre » au cinéma, puis avec la 1ère saison de « True Detective » à la télé, dans ce « Beasts Of No Nation », il cumule les erreurs. La 1ère est de se dispenser des marqueurs de temps et de lieu. On suppose de manière floue que l’action se passe au Nigéria, mais rien n’est moins sûr, car les protagonistes crapahutent longtemps et loin. Peut-être que le cinéaste Américain ne mentionne non plus rien de précis au niveau des dates car il voulait donner un côté a-temporel à l’horreur décrite autour des armées d’enfants en Afrique. Mais on en doute car, il à ces imprécisions, un manque total d’informations claires et précises sur les enjeux, et les motivations des factions en guerre. Les objectifs de la plupart des missions sont souvent des mystères dont le plus opaque reste celui de la rétrogradation du Commandant. L’horreur se déroule sous nos yeux, longtemps, trop longtemps, non sans une forme de poésie dans les commentaires off, mais, toute cette accumulation d’imprécisions crée un phénomène de distanciation chez le spectateur, qui ne peut ressentir qu’une forme de malaise doublé d’un profond ennuie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Ce n'est pas souvent qu'un film induit un véritable changement de cœur chez moi mais celui-ci l'a fait. Je ne connaissais pas les armées rebelles d'Afrique de l'Ouest avec leurs enfants soldats, leurs atrocités cruelles et leur violence primitive et aveugle envers les civils en général. Mais Beasts of No Nation m'a montré une facette d'eux que je n'avais jamais envisagée. Je me suis senti désolé pour les enfants et pour la façon cynique dont ils étaient utilisés. Je me suis rendu compte qu'ils doivent aussi avoir du courage, de la discipline et une croyance en la cause. Comme tout combattant ils doivent avancer vers un danger mortel. L'acteur principal est un enfant mais il est plus qu'à l'aise avec Idris Elba un grand acteur à tous points de vue. À la fin j'étais ébranlé et je n'oublierai pas ce film. Et je ne penserai plus jamais de la même façon aux guerres tragiques et inutiles de l'Afrique...
    Ti Nou
    Ti Nou

    495 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Là où "Johnny Mad Dog" avait une narration minimaliste, "Beasts of no nation" prend davantage le temps de construire ses personnages. Du coup, ce récit de l’enfance brisée, brut et âpre, s’avère plus émouvant. D’autant plus que Fukunaga s’avère bien meilleur réalisateur que Jean-Stéphane Sauvaire.
    negussa
    negussa

    13 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Quel film ! je suis secouée par tant de réalisme ! Ce film se regarde comme un documentaire et c'est dérangeant. Parfaitement joué, on regarde ses enfants soldats avec le coeur serré. A voir absolument
    stoof95
    stoof95

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    film tres dur qui renvoie a une réalité horrible sur les guerres civiles en afrique et sur les enfants soldats. Les acteurs sont fantastiques et la réalisation exceptionnelles.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2020
    Le récit initiatique d'Agu, enfant soldat africain. Un film violent et parfois éprouvant, avec une belle photographie, mais desservi par quelques longueurs et un manque de profondeur du scénario et des personnages.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Une plongée au cœur de l'impensable. Sans vertus moralistes, simplement en démontrant que de ne pas agir, c'est consentir.
    Une vraie remise en cause de nos fondements sociétaux, grâce à une réalisation travaillée servie par des acteurs convaincants. Si quelques longueurs avaient été évitées, le scénario n'en aurait été ainsi que des plus magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Pas facile de trouver le courage de se lancer dans cette superproduction Netflix, en connaissant le thème et les épreuves qui nous attendent: il s'agit bel et bien d'une oeuvre sur la guerre, et plus spécifiquement centrée sur des enfants-soldats. On y retrouve donc des parcours tragiques, et une immersion particulièrement réaliste dans une Afrique meurtrie. Disons-le tout de suite, il s'agit d'une oeuvre majeure, courageuse, brutale et triste, mais également très cinématographique, avec une photographie de haute-volée et des plans-séquences glaçants. Le film a la bonne idée de ne jamais en rajouter sur le plan dramatique, et reste assez factuel, ce qui permet de rendre la violence, très présente, relativement supportable. Je recommande sans hésitation le visionnage pour les qualités intrinsèques évidentes de ce long-métrage (sur le fond autant que sur la forme), incroyablement bien interprété, à condition d'avoir le coeur bien accroché.
    chris7576
    chris7576

    9 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Film poignant et qui explique bien l'enfer des enfants soldats en Afrique...des scènes tres dures et réaliste...faux s'accrocher
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2020
    2 heures d'absurdité, c'est long, or c'est bien à ça que l'on assiste durant plus de 2h: une violence absurde perpétrée par des paumés. L'approche purement cinématographique/romanesque atteint ses limites avec un tel sujet, qui fait plus appel à l'approche documentaire que fictionnelle. On ne peut pas se contenter d'une évocation, d'une peinture haute en couleur pour un tel sujet, au risque de ressasser 2h durant les mêmes tableaux d'éxécutions sommaires et autres joyeusetés. A quoi bon? Le tableau, aussi vivide soit-il, finit par ennuyer voire agacer et je me suis pris à voir dans ces "soldats" dégénérés les mêmes vermines que les responsables de leur situation: politiques africains corrompus et industriels occidentaux sans scrupules. Où sont-ils d'ailleurs ceux-là? Pas dans ce film en tout cas...
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2020
    Le jeune Agu coule des jours heureux dans une petite ville d'Afrique de l'Ouest entre son père, sa mère, son frère aîné et sa petite sœur. Mais la guerre civile menace cet Eden. Sa mère et sa sœur doivent s'enfuir à la capitale. Quand l'armée régulière exécute sous ses yeux son père et son frère, Agu n'a d'autre alternative que de s'enfuir dans la jungle. Il y est recueilli par un bataillon d'enfants-soldats dirigé par un "commandant (Idris Elba) aussi charismatique que violent.

    En 2005, Uzodinma Iweala publiait "Beasts of No Nation", un court roman de deux cents pages à peine (traduit en français trois ans plus tard aux Editions de l'olivier sous le titre "Bêtes sans patrie"). Après d'âpres négociations, Netflix - qui n'était pas encore la plateforme qu'elle est devenue - en achetait les droits et confiait au réalisateur américain Cary Fukunaga le soin d'en faire un film. Anticipant les débats qui agitèrent la sortie de "Roma" trois ans plus tard et son triomphe aux Oscars, la profession se déchirait sur l'accueil à réserver à "Beasts of No Nation", privé de salles, directement diffusé en ligne.

    "Beasts of No Nation" a un immense atout et un sévère handicap : Idris Elba.

    L'immense acteur, qui aurait fait un James Bond d'exception, aimante le film - qu'il a par ailleurs co-produit. Il l'aimante par son charisme. il l'aimante aussi par l'ambiguïté de son personnage, un criminel de guerre, ivre de pouvoir, violent et pédophile qui, malgré ses défauts rédhibitoires, réussit pourtant à être attachant. Pendant tout le film, le spectateur résiste contre la sympathie spontanée que l'acteur inspire. ce pourrait être un défaut de scénario ; mais tout bien réfléchi, ce n'en est pas un, le jeune Agu éprouvant lui aussi un infini besoin de reconnaissance de la part de ce père de substitution.

    Le défaut de construction est ailleurs. Idris Elba est si fascinant, si charismatique, si omniprésent à l'écran, qu'il fait dévier la focale du film. Les enfants-soldats auraient dû être son sujet, comme c'était le sujet du film, à travers l'expérience d'Agu, sa séparation traumatisante d'avec les siens, les violences barbares qu'il subit ou qu'il inflige (âmes sensibles s'abstenir), les drogues hallucinogènes qu'il ingurgite, les privations débilitantes qu'il endure. Le jeune acteur ne s'en sort pas si mal, évitant le cabotinage qui pollue si souvent le jeu à son âge. mais face à Idris Elba, il ne peut pas faire le poids. "Beasts of No Nation" n'est pas un film sur les enfants-soldats ; c'est un film sur le colonel Kurz !
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Ne cherchez pas, Beasts of No Nation n'indique jamais où son action se déroule. Ouganda, Congo, Nigeria,...On ne sait pas, et le propos n'est pas là. Le thème principal reprend à son compte la maxime du film Platoon "L'innocence est la première victime de la guerre" en concentrant son attention sur les enfants-soldats. Certains films ont frôlé le sujet, mais rares sont ceux à s'y être totalement consacré.
    Le thème est très dur, tout comme les implications politiques qu'il sous-tend. Mais si le 7ème Art a un pouvoir sur le monde, c'est bien celui de lui ouvrir les yeux. Tout juste sorti de la série True Detective, le réalisateur Cary Joji Fukunaga met donc la barre très haut pour son retour au format long-métrage. Signe d'une implication indéniable, il officie également au scénario (adaptant le roman de Uzodinma Iweala), à la photographie. Budget resserré mais ambition décuplée.
    Quand on lui demande où il a trouvé son inspiration pour le film, Fukunaga cite Au cœur des Ténèbres. Évidemment. Il faut croire que l'œuvre de Joseph Conrad a le don de parler à tous ceux qui veulent offrir une odyssée humaine dans un ordre moral détraqué. Francis Ford Coppola ou Werner Herzog ont également tiré la moelle de leur Apocalypse Now ou Aguirre, la colère de Dieu. Comme de juste, le cinéaste attrape l'attention sans jamais verser dans la complaisance.
    Et de placer son jeune héros (magnifique Abraham Attah) dans le cruel paradoxe de devenir un vieillard dans le corps d'un enfant d'à peine 12 ans. Un être qui a subi une formation accélérée dans l'injustice, l'absurdité de la guerre et ses plus horribles côtés. L'horreur que Beasts of No Nation parvient à capturer en une séquence forte (et il y en a plusieurs), voyant les chairs à canons entonner un chant alors qu'elles sont envoyées au massacre. C'est sûr, on ne sort pas indemne d'une telle séance. De la direction des acteurs jusqu'à la colorimétrie parfois volontairement saturée (pour signifier les effets de la drogue brown-brown ou d'une nature repeinte en rouge-sang), la plongée vers la sauvagerie est organique.
    L'espoir ne fait cependant pas partie des victimes collatérales. Il est bien là, discret, incertain, mais présent. Il prend tout son sens dans la dernière partie, qui replace ces personnages face aux conséquences d'une guerre civile qui leur a volé leur jeunesse. Le plus difficile sera désormais de la leur rendre.
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