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Un visiteur
4,5
Publiée le 20 mars 2014
Très beaux film poétique, qui nous fais rentrer dans la vie hors du commun d'un père fugitif vivant avec ses deux fils. On y découvre les tourments des enfants qui grandissent dans cette vie cachée et qui cherchent leur émancipation. L'histoire serait librement interprété de l'affaire Xavier Fortin. Un film à voir à tout prix!
Histoire d'une cavale vue du côté des enfants, "La belle vie" fait d'abord penser à "A bout de course" de Lumet et on suspecte le film d'en être un remake terne, c'est tout le contraire : si la référence reste à l'esprit tout au long du film, La Belle Vie surpasse son ainé. Musique folk et balade en cariole au milieu des Pyrénées, le début expose rapidement le parti pris du film : s'encrer dans un contexte social et géographique profondément français mais proposer une esthétique à la croisée de la France et des Etats-Unis. La façon d'exposer les positions sociales et de marquer leurs différences, le côté film de vacances, ainsi que certaines scènes potaches (la rencontre entre Gilda et Sylvain alors que celui-ci parcourt la rivière à la recherche de son slip, référence à Renoir dixit le réalisateur) sont une marque d'attachement au cinéma français, mais le road-movie sur l'eau est tiré de Huckleberry Finn (livre lu par l'ainé) et le fleuve est filmé comme le ferait Jeff Nichols, certains plans (les nuées d'oiseaux au crépuscule notamment) semblent même directement extraits de Take Shelter ou Mud. A ce propos, il est important de noter que Mud n'a pas servi d'inspiration à La Belle Vie, les deux films ayant été tournés à peu près au même moment. On pourra regretter la musique folk qui fait sens sur le papier mais qui, concrètement, fait plus acculturation que hybridation culturelle. Parce que la folk est autant un symbole de globalisation que McDo, mais aussi parce que les morceaux proposés sont faibles. Pour le reste, c'est aussi audacieux que réussi. Les dialogues sont très inspirés, à la manière d'un "Arrête ou je continue", mais sans jamais se montrer autocomplaisant. La trame ose l'aventure, le romanesque, le non-moderne. Côté acteurs, on remarque le père, Nicolas Bouchaus. Son jeu est atypique et il faut du talent pour ne pas devenir une marionnette quand on s'impose un tel niveau d'articulation. Solène Rigot étonnait dans Tonnerre de par son visage enfantin. Ici elle crève l'écran et nous implique comme jamais dans la romance qui nait entre elle et le héros. C'est bien à cela qu'aboutissent toutes les réussites de la Belle Vie : on y ressent une histoire d'amour et le déchirement de la cellule familiale comme si c'était la première fois qu'on les voyaient au cinéma, n'est-ce pas là la marque d'un grand (premier !!) film ?
Je suis venu voir "La belle vie" au festival d'Angers (je savais qu'il avait été à la Mostra de Venise)... Bon, mais je me disais : un film français de plus... et là, ça a été la grosse claque !!! Les spectateurs étaient scotchés. Déjà, les jeunes acteurs sont incroyables (il y a le jeune des "Géants", la jeune fille est une bombe, le grand frère est dément...). Le suspens est tendu, les paysages sont à couper le souffle. A voir, parce que c'est rare de voir un film comme ça. Ça m'a fait penser à Mud, de Jeff Nichols. Mais dans les Pyrénées...
Un film très frais et spontané qui se passe entre les Pyrénées et la Loire ou devrais-je dire entre le Wyoming et le Mississippi puisque le territoire Français est filmé comme les grands espaces Américains! Les acteurs sont super et ce qui est rare, les dialogues des personnages adolescents passent crème alors que c'est super casse-gueule. L'histoire du film, qui raconte comment un fils s'émancipe de son père (un classique) est très belle et intense, grâce aux acteurs et en particulier à Zacharie Chasseriaud qui est solaire.
J'ai vu ce film au festival d'Annonay et j'ai été très touchée par sa sensibilité, sa fraîcheur et l'émotion qu'il dégage. C'est le genre de film qui fout la pêche sans pour autant tomber dans la niaiserie sentimentale. Je le recommande vivement!
Rien à dire... Un film prennant, saisissant, et epoustouflant!! Une histoire qui pourrait sembler banale vous saisi comme si vous y participiez. Sans parler du cadre et paysages qui laissent sans voix, tout cela interpreté par des acteurs talentueux. En quelques mots, mon coup de coeur de l'année! Courez-y si vous ne l'avez pas vu!!
Je vois utilisé partout, toujours n'importe comment, l'éternel "On se laisse vraiment emporter par l'histoire". Avant LA BELLE VIE de JEAN DENIZOT, j'avais jamais eu l'envie d'associer à mes "expériences cinéma" ce que je croyais être une niaiserie. C'est pourtant maintenant chose faite : La Belle Vie est un film parfait parce qu'il sait nous raconter une histoire. On ne va pas dire "un road movie à la française" parce que ce n'est pas ça. C'est un film où les paysages français sont aussi acteurs, où la campagne n'est ni pittoresque, ni champêtre, ni Marcel Pagnol. La campagne est belle (toujours), la campagne est drôle (parfois), la campagne est JUSTE. Raconter autrement, le film aurait pu être un film de plus. Raconter avant autant de justesse (on montre sans vouloir montrer), La Belle Vie est un film 20/20.
Magnifique, que ce soit les paysages et le décor en général, la facon de filmer les visages qui donne une profondeur incroyable et une belle humanité. Ce film questionne avec finesse sur la relation parent/ado, le lien à la mère, les choix de l'adolescence, la liberté, l'attachement. Des émotions très justes, une plastique magnifique. Un premier film à voir absolument.
Une bouffée d'air, un vent de liberté, des paysages superbes, une bande son magnifique et des comédiens inconnus mais pas pour longtemps! "La belle vie" m'a emportée dans une belle parenthèse. Un premier film qui je l'espère ne sera pas le dernier. Encore faudrait il que plus de salles donnent la possibilité de le voir : 3 salles à Paris: j'avoue que je ne comprends pas bien la logique...
Un beau premier film basé sur un fait divers. Le réalisateur a choisi de se focaliser sur le personnage du fils adolescent et d'analyser avec subtilité son déchirement entre la fidélité au père et son désir de grandir en liberté. Dans ce film sur l'insoumission et l'apprentissage de l'autonomie la présence du fleuve, magnifiquement filmé, prend alors toute sa valeur symbolique.
Je rebondis sur l’avis posté ce matin à 9h24 par Zoé B que je partage totalement. Je soutiens activement le très beau 1er film de Jean Denizot qui fut mon coup de cœur lors du dernier festival du film de Sarlat en novembre. Accueilli très positivement par la critique, c’est sans doute la plus belle sortie de la semaine malheureusement si peu distribué.
Pour que Jean Denizot rencontre son public, nous l’accueillons le 28 avril au cinéma du Vésinet (RER A) où il interviendra après la projection du film à 20:30. Pour en savoir plus sur cette soirée, vous pouvez allez sur notre site
Parti d'un simple fait divers, le réalisateur parvient à nous proposer un road-movie qui aborde avec finesse le thème de l'amour paternel, filial et fraternel, sans verser dans la sensiblerie facile. Un beau film porté notamment par linterprétation très juste de Nicolas Bouchaud. Quelques scènes très drôles et une magnifique photographie de la nature pyrénéenne et ligurienne.
Magnifique film ! Merveilleux paysages des Pyrénées et des bords de Loire. Ce long métrage rend bien les le passage des 2 adolescents vers le monde des adultes et sa prise d'autonomie. Ils se détachent alors de l'influence du pére. Quel dommage que ce film ne soit présent que dans un nombre limité de salles. Il mériterait une plus grande diffusion. Il dépasse en qualité beaucoup de grosses productions ! A voir