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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 avril 2014
Des Pyrénées aux paysages de Loire, le film nous emmène en voyage… La musique ambiance western fonctionne ! Il fallait oser ! Zacharie un des acteurs du film , a des airs à la Emile Hirsch de "into he wild." Le film aussi ! Le thème nous invite à réfléchir sur une telle situation et sur les enjeux judiciaire qui on suivit. Bravo !
Film tout en douceur, il parle de modernité en prenant le recul d'un fleuve, filme notre monde sans jugement mais traverse nos sensibilités, sans à coup mais en profondeur... Superbe.
La Belle Vie, un titre explicite, mais qui contraste avec le contenu du film, c'est un choix astucieux du réalisateur qui veut montrer qu'il n'y a pas de vie parfaite ni définie et peu importe la situation pour certaines personnes la belle vie, c'est d'être avec les personnes qu'on aime. J'ai trouvé le film assez inégal surtout très poussif au début même si ça monte en "puissance", j'aurai bien aimé voir la relation père/fils encore plus approfondi avec plus de ressenti de la part des enfants histoire d'avoir de la consistance, car même si le sujet est fort ça manque vraiment d'émotion puis ce choix d'aller vers l'amourette d'ado quand on a un tel sujet entre les mains est un choix extrêmement discutable tant ça diminue l’intérêt qu'on pourrait porter à cette histoire.
A leurs moments perdus, les deux frères de La belle vie lisent Mark Twain. Tout sauf un hasard tant Jean Denizot fait baigner son premier film dans une atmosphère qui rappelle celle des bords du Mississippi. Et les paysages de Loire, magnifiquement photographiés, sont mieux qu'un succédané. Un premier film est souvent marqué par les maladresses de construction et de finition. Il y en a très peu dans La belle vie au scénario limpide qui laisse leur chance à tous les personnages, par petites touches, sans appuyer sur le bouton "attention séquence émotion." Il y a quelque chose de Pialat aussi (en moins douloureux) dans les rapports humains, une complexité et une rugosité rendues simples et claires par la grâce d'une écriture qui va à l'essentiel, d'une grande pureté. Le thème central est celui de l'amour filial mais irrigué par d'autres sujets, comme le passage de l'adolescence, et traité avec délicatesse et pudeur. Il y a dans le film une quête de liberté et l'option de choisir sa vie, dussent-elles passer par des compromis, des chagrins et des abandons. La belle vie est bien mieux qu'un premier long-métrage prometteur.
Terrain glissant que celui de l'affaire Fortin qui inspire à l'évidence ce très beau film... Mais ici la tentation du plaidoyer ou du réquisitoire est évitée avec brio. Evitant le tentation démonstrative, le film n'en est que plus riche. Il nous fait entrevoir l'éducation à nulle autre pareille dont ont bénéficié les deux garçons. Mais aussi la lassitude suscitée à la longue par cette existence de fugitifs, par le mensonge dont ils ont dû devenir, comme le dit avec colère le cadet, des "professionnels", par l'emprise du père. Le film est sombre et tendre à la fois, nous montre en somme l'histoire d'une émancipation, qu'on suit de la nature grandiose de la Vallée d'Aspe, dans les Pyrenées au béton orléanais en passant par les bords de Loire
Pas grand chose dans ce film à part quelques jolis paysages de Pyrénées et bord de Loire sauvage. Par manque de dialogue, on reste en surface des personnages, sans approfondissement, et le scénario passe à côté des sujets clés : on ne sait rien des motivations de fuite du père, des relations profondes père/enfants, de ce qu'il considère être une bonne éducation (ne pas mentir, ne pas voler, mais surtout de manière assez égoïste le protéger du retour à la case prison, et à part ça ?). Du coup le film se résume à quelques jolis plans de nature, promos pour syndicats d'initiatives, une succession d'anecdotes sur la fuite du trio (échapper à des policiers peu persévérants dans leur recherche, chapardage dans les jardins) et à des scènes d'amours adolescentes un peu nian-nian, (zoom dans le décolleté, jeux de poursuites dans la rivière, ou à vélo...). Une bonne base, mais qui demande à être beaucoup travaillée.
Je ne comprends pas ce qu'on les français à fantasmer sur la vie bohémienne, surtout quand il s'agit de la vivre dans une fugue très longue, en marge de la société.. au moins les gens du voyage, eux, rencontre des gens, là il s'agit vraiment de fuir tout le temps. Après avoir vu "la vie sauvage" qui était parfaitement maîtrisé, je peux dire que celui-ci est ennuyeux et l'on ne voit pas où est la belle vie sous-entendue dans le titre.. Zacharie Chasseriaud est la seule qualité du film, mais il ne faudrait pas qu'il s'enferme dans ce type de réalisation. Déçu !
" La belle vie " est un très beau film, un film qui fait du bien, un film généreux, plein de plaisirs, un film qui respire, divinement interprété et avec un casting de " guest " subtil ( Maya Sansa, Jean-Philippe Ecoffey ). Un film qui porte divinement bien son titre. Un premier long-métrage très prometteur, loin du cinéma intellectuel parisien qui se regarde le nombril. La preuve : pas une seule ligne dans " Les inrocks " ... c'est dire ! Mais au fait, Pourquoi si peu de salle programme ce film sur Paris. Non vraiment, ça me dépasse.
Les acteurs sont bons mais le rythmr reste plate. On connaît l histoire bien évidemment mais on reste sur notre fin: on ne voit pas l arrestation du père, la réaction de la mère... bref il manque des éléments importants. Un peu déçue...
Nicolas Bouchaud, immense acteur de théâtre, et Zacharie Chasseriaud, jeune espoir du cinéma, portent un film attachant, d'après une histoire vraie. L'épisode est raconté comme une tranche de vie, celle où tout bascule, calmement, simplement car la vie suit son cours. C'est une cavale, évitant tous les écueils de rapidité ou course-poursuite. Un bien beau moment à partager.
Excellent petit bijou français encore une fois, malheureusement, passer à la trappe pour laisser la place aux blockbusters. Pourtant, ce film amène la joie et rapporte une si belle fraîcheur au cinéma indépendant français. Avec de très belle images, des acteurs parfaits, et une histoire pas si conne au final ! J'adhère à La Belle Vie du cinéma indépendant français ! :)