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    O grande circo místico
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    2,7
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    5 critiques spectateurs

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    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2018
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: prochain passage de la comète Halley : 2061.
    Film sur le temps qui passe : les générations se succèdent autour du cirque qui lui, demeure. On remerciera le réal d'avoir choisit la piste et le chapiteau plutôt qu'un cabinet comptable, à priori moins spectaculaire. Sur 100 ans, on regarde comment la famille évolue. Ici, les choix de vie s'accomplissent sous le signe de la passion. En quelques images le réal sait montrer comment destins basculent. Naissances, séparations et morts, le film offre aussi quelques moments de grâce et d’épiphanies teintées de mélancolie. Après oui, il manque au film un petit je-ne-sais-quoi pour le rendre magistral et boucler la boucle sur la transmission des héritages. Moralité : c'est la vie.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2018
    Créé en 1910, grâce à l’héritage d’une princesse dont le fils est amoureux de Beatriz, une ancienne trapéziste, le cirque mystique ne tarde pas à envoûter ses spectateurs. Le brésilien Carlos Diegues nous en raconte l’aventure, depuis son origine jusqu’à nos jours. Un siècle de l’histoire d’un cirque et de l’histoire d’une famille, la famille Kieps, qui semble comme marquée d’un sceau funeste que symbolise le passage, à deux reprises, de la fascinante mais inquiétante comète de Halley.
    Avec son Monsieur Loyal portant le beau nom de Célavi et gardant son immuable jeunesse tout au long du film, comme si la fuite des années ne le concernait pas, le cirque se déploie à nos yeux côté spectacle et côté coulisses. Ses artistes audacieux et fantasques font merveille, mais un sinistre sort pèse sur leur destin commun et, si le cirque connaît une apogée, il connaît aussi un déclin.
    Malheureusement, raconter en 1 heure 30 la destinée d’une famille et d’un cirque pendant un siècle se révèle plutôt frustrant. Chaque génération de personnages n’est qu’esquissée. Les années filent, le réalisateur multiplie les trouvailles, lorgnant parfois du côté de Fellini, ébauchant d’autres fois de belles plages musicales, oscillant sans arrêt entre le burlesque, le fantastique et le tragique, sans réussir à fixer l’attention. Le foisonnement, pourquoi pas ? Mais trop de foisonnement, c’est prendre le risque de la saturation. Restent quand même quelques scènes envoûtantes, dont la scène finale, surprenant ballet aérien qui ne manque pas de charme !
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2018
    Une impératrice soi-disant vierge (Catherine Mouchet) et un docteur cardiaque (Antonio Fagundes) ont un fils, Fred (Rafael Lozano), qui, à la mort de son père, décide avec son héritage d'acheter un cirque à Beatriz (Bruna Linzmeyer), la femme qu'il aime. Charlotte (Marina Provenzzano), la fille de Fred et de Béatriz, mariée à un Français volage, Jean Paul (Vincent Cassel), a deux jumeaux, Oto (Juliano Cazzare) et Clara (Flora Diegues). Oto tombe sous le charme d'une actrice de cabaret héroïnomane, Lily Braun (Luzia Mariani) dont il a une fille trapéziste, Margarete (Mariana Ximenes) qui veut consacrer sa vie à Dieu. Mais Margarete, contrainte au mariage avec Ludwig (David Ogrodnik), tombe enceinte de deux jumelles après avoir été violée. Tandis que l'entreprise familiale tombe en faillite, Margarete décide de se venger.

    Vous n'avez pas tout suivi ? Pas grave ! Moi non plus... même si j'ai mis une bonne demie heure à reconstituer patiemment l'histoire sur cinq générations depuis le début du vingtième siècle jusqu'à celui du vingt-et-unième du cirque acheté par Fred Kieps telle qu'elle est nous est racontée par Célavi, un monsieur Loyal sur lequel les années qui passent semblent ne pas avoir prise.

    Danny Diegues est un géant du cinéma brésilien, l'un des fondateurs du Cinéma Novo dans les années soixante. Sa renommée a valu à son dernier film une projection spéciale au festival de Cannes. Mais hélas "O Grande Circo Mistico" y est passé inaperçu. C'est que le spectateur occidental, même s'il a lu "Cent ans de solitude" et aime son réalisme magique, n'est pas habitué à une telle profusion, à une telle exubérance. Le scénario du film, que j'ai péniblement essayé de résumer, nourrirait sans peine plusieurs saisons d'une série à succès.

    Sans doute "O Grande Circo Mistico" peut-il se voir comme une métaphore de la création artistique, voire comme une fresque du Brésil contemporain. Mais le film, qui dure seulement une heure et quarante cinq minutes est si rempli de personnages, d'histoires, de destins contrariés qu'on nous présente à une telle vitesse, comme si le temps manquait pour les raconter calmement, qu'on frise vite l'overdose ou pire l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 août 2018
    Baroque mais pas vraiment, original, même pas, un film sans âme.
    Tout pour faire un bon film ,Un bon sujet mais dommage !! beaucoup de fouillis, à part les 10minutes de début et l extrême fin , c est confus et je ne suis pas arrivée à croire à ces personnages mal grimés pour faire comprendre qu' ils ont vieilli. Cassel assez nul , surjoue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 août 2018
    L'image est belle, c'est souvent poétique de l'ordre du conte. Il y a profusion de drames et on vit une desescalade jusqu'à la fin. C'est tragique, entre viols et mort, les joies sont rares.... Tout cela est pesant même si on ne s'ennuie pas. 100 ans passent très vite, on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages sauf, peut-être Célavi qui est le fil rouge qui ne vieillit pas. C'est très brésilien, j'ai aimé le voir en vo.
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