Vous prenez trois demi-frères improbables : un yankee, un frenchy et un japony. Le premier est le fils caché qu’aurait eu Clint Eastwood avec James West. Le second est le clone de Mesmer (pas Pierre, le ministre, « blague de vieux », mais l’hypnotiseur). Le troisième est la doublure lumière japonaise de Jackie Chan. Vous mélangez le tout et vous obtenez « Trois pistolets contre César », un western spaghetti réalisé par Enzo Peri et dont c’est (visiblement) la seule et unique œuvre. C’est l’histoire classique d’une mine convoitée par un méchant dénommé Jules César Fuller. Le film est totalement foutraque et à moitié barré ; cela part dans tous les sens avec des références au péplum et aux films de Kung Fu. Ce film est une grosse blague qui ne se prend pas au sérieux avec des fusillades à gogo et des situations discutables. L’image de la femme, une fois de plus dans ce genre de western, est dénaturée, voire réduite à une image sexuée, dont un risible combat femme contre femme avec déchirement des vêtements., Malgré quelques longueurs, il a noté une dose d’originalité qui vire parfois à la douce comédie et un vrai sens du rythme.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.