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Roub E.
960 abonnés
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2,0
Publiée le 28 avril 2020
Après les calamiteux Hunger Games le duo Francis et Jennifer Lawrence reviennent avec le très laborieux Red Sparrow. Laborieux parce que tout semble poussif dans ce film, lourd. Des accents russes à couper au couteau alors que tout le monde s’exprime en anglais, la première partie du film et la formation est interminable. La suite ou on peut se poser des questions sur ce que va réellement faire le personnage de Jennifer Lawrence voit son « suspens » constamment désamorcé par un sérieux a toute épreuve alors que pas grand chose ne paraît crédible. Même dans sa violence qui se veut très frontale le film est pénible et trop insistant. Oui c’est bien ça on est face à un film de gros lourd.
Dominika est une danseuse russe au Bolchoï, dont la carrière s'arrête net suite à une blessure. Ayant besoin d'argent, elle accepte l'offre de son oncle de travailler pour les services de renseignement, et va mettre le doigt dans un engrenage incontrôlable. "Red Sparrow" reprend les codes des films d'espionnage des 70's, ce qui n'est pas pour déplaire : un contexte de simili guerre froide entre Russie et USA, des protagonistes qui ne sont que des pions sur un échiquier manipulateur, et une atmosphère sombre. Cet aspect dur est renforcé par des passages intéressants, tels que la formation de l'héroïne, ou des scènes violentes plutôt réussie (exécutions, tortures). En revanche, la faiblesse du long-métrage réside dans la relation entre les personnages de Joel Edgerton et Jennifer Lawrence, censée être au cœur de l'intrigue, et qui n'est finalement pas très développée. Lui n'a pas beaucoup de profondeur, et elle reste froide et ne laisse jamais paraître ce qu'elle mijote réellement, ce qui peut améliorer le suspense mais n'aide pas le spectateur à s'impliquer dans le personnage. On bénéficie tout de même de bons seconds rôles, tels que Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling, Jeremy Irons ou Ciarán Hinds. Malgré ses quelques défauts, "Red Sparrow" est donc une tentative toute à fait honorable de film d'espionnage à l'ancienne.
Il est vrai que l’originalité et la force de ce film tiens du fait qu’on voit l’autre côté de la barrière avec les agents Russes. Ici pas de gentil oncle Sam contre l’ogre soviétique maléfique mais un récit plus nuancé où la frontière dbien/mal est très vague. Un pur film d’espionnage avec ses vérités et contre-vérités mais surtout ses jeux psychologiques entre Dominika & Nate. On se régale de l’affrontement entre Jennifer Lawrence et Joel Edgerton. Lui je l’avais remarqué dans IT COMES AT NIGHT avec un jeu beaucoup moins subtile mais il a su s’adapter à merveille au contexte. Et que dire de Jennifer Lawrence qui confirme qu’elle a vraiment pris de la hauteur depuis HUNGER GAMES. Elle m’avait donné de l’espoir avec MOTHER!, là elle le confirme. Je tiens aussi à souligner l’aisance de Matthias Schoenaerts dans en responsable des services secret russe. L’acteur belge de LE FIDÈLE m’a encore une fois bluffé. Et quand il commence à se mêler au jeu de la manipulation c’est vraiment divin. L’intensité est présente du début à la fin sans aucun relâchement. Pour les âmes sensible attention tout de même avec des scènes assez violentes comme de la torture par exemple. Mais pas de la violence gratuite comme j’avais pu reprocher à AMERICAN ASSASSIN. Elle rentre dans les événements pour leur ajouter de la graviter. RED SPARROW m’a donc complétement conquis en me tenant en haleine du début à la fin.
C'est mou. A part dire que les spoiler: espions doivent avoir recours au sexe. .. On tourne en rond. Le casting à beau être impressionnant, très déçue pour un film d'espionnage
"Red Sparrow" a un côté old school pas désagréable à première vue. Une histoire d'espionne, d'URSS, avec des seconds rôles de luxe et une ou deux scènes spectaculaires. Un vrai film des années 90. Alors obsolète ou pas ? oui et non. Ce film est clairement un véhicule pour sa star, Jennifer Lawrence, et rien que ça c'est quais unique aujourd'hui. A part Angelina Jolie et Tom Cruise, rares sont les films qui capitalisent sur l'aura d'une actrice/acteur et pas sur une marque (Marvel, pour n'en citer qu'une). Donc un spy movie pour une actrice en vogue. Pourquoi pas ? le scénario est alambiqué, le contraire aurait été déroutant; c'est une aventure qui n'est pas tirée d'une histoire vraie (autre détail presque anachronique dans l'industrie d'aujourd'hui) un peu à la façon James Bond ou Nikita, et ça fait du bien de voir une vraie fiction qui s'assume en tant que telle. Avec vilains, vilaines, combats, sex-appeal et scènes de fusillades. Du spectacle en somme. Et c'est plutôt bien foutu. Alors on ne va pas faire la fine bouche, "Red Sparrow" est un bon film.
Film qui de base aurait pu être super bien construit et vraiment intéressant et qui se révèle très mauvais car du début à la fin on ne comprend rien du tout
j'ai bien aimé la première partie qui est très sombre même si c'est parfois très caricatural avec ce passage en camp de formation qui fait très 'nazisploitation'. Ensuite dès qu'on se rend compte que les US sont encore le monde libre sans aucune nuance, même en 2018/2019, l'intérêt décroît fortement. Atomic Blonde était beaucoup plus ambigu là-dessus. Jennifer Lawrence et Matthias Schoenarts sont très bien
Pas grand chose à retenir de ce film sans intérêt. On ne peut pas dire que ce film n'est pas distrayant, car effectivement l'histoire se laisse regarder sans difficulté, mais les clichés sont tellement nombreux, les situations trop souvent convenues qu'à force on se lasse. La caricature est tellement grossière que je me suis pris à espérer que les russes l'emportent à la fin... Et la fin justement, parlons en ! Un nième rebondissement qui nous prend pour des abrutis en essayant de nous surprendre et qui obtient juste comme effet que décidément ce film est sans intérêt...
Film qui se passe en Russie. Il s'agit d'une première danseuse du Bolshoi qui subit un accident sur scène, qui s'avère ne pas l'être et qui est récrutée par son oncle pour devenir espionne sexuelle après un séjour dans une académie d'entraînement où elle apprend à combler les besoins de chacun. Elle doit contacter un agent américain pour découvrir son contact russe.
D’une ouverture magnifique où se croisent les points de vue et les temporalités, portée par la partition de James Newton Howard et la grâce d’une Jennifer Lawrence en danseuse classique, nous attendons – en vain, puisque cela n’arrivera jamais – qu’une si belle virtuosité se transmette de scène en scène, jusqu’à atteindre la bouleversante interdiction d’un amour naissant. Il y a, dans Red Sparrow, quelque chose qui sonne faux, un surplus de démonstration qui vient alourdir une intrigue inutilement retorse où les corps se dénudent et les cadavres s’amoncellent sur réglage automatique. La chair n’est pourtant pas triste ici, mais commune. Et l’ambition sulfureuse ne bénéficie pas d’un cinéaste à la hauteur d’un tel dessein : Francis Lawrence se limite aux formes de la sexualité et de la barbarie – toutes deux indissociablement liées dans une Russie de Guerre Froide – sans jamais se risquer à quitter le formalisme pour pénétrer ces corps violentés, ces corps meurtris par des apprentissages déshumanisants. Et en refusant cela, il conforte le système qu’il entend dénoncer, un système qui se plaît à robotiser ses citoyens. Lorsque nous regardons le film, nous avons l’étrange sensation de glisser à la fois sur les enjeux intrinsèques, mais également sur les lieux et leurs occupants. Nous traversons les scènes, nous sautons d’une chambre à un bureau, d’un âge à un autre, sans vivre ce long et périlleux processus d’aliénation. Manque ce vertige, celui qu’éprouve au quotidien une jeune femme coupée de sa passion et de son foyer ; ce vertige d’errer au milieu de bourreaux, d’espions et de morts, tout en s’efforçant de garder la tête froide. Red Sparrow n’a pas d’ailes et reste cloué au sol.
Si son scenario est très classique, ce film d'espionnage réussi à nous maintenir en haleine jusqu'à l'acte finale. Jennifer Lawrence est exceptionnelle dans ce rôle de super-agent secret russe entre jeux de dupes, de manipulations, de corruptions, mariné avec du sexe et de la violence. Très bien réaliser, bien écrit, Francis Lawrence traite avec efficacité ce sentiment d'insécurité, qui interroge beaucoup sur l'idéologie actuelle de la Russie moderne, sur ses conséquences mentales post-Guerre froide, mais aussi lors que l'on constate tout le parcours d'entrainement déplorable suivie par la protagoniste. Car, le message qu'on nous susurre à l'oreille dans le film c'est quand même :spoiler: " la Guerre Froide n'est pas complètement finie... " . Le point de vue est bien penser, renforçant cette idée d'une menace dans l'ombre à travers une atmosphère sombre, glauque et impitoyable, et donne tout sa profondeur à Jennifer Lawrence. Un film d'espionnage haletant et vengeresse avec un surprenant dernier acte.
Chouette de voir de temps en temps un bon thriller bien sombre de 2h20 qui ne tombe pas dans la surenchère d'action ou d'humour pour attirer un maximum de spectateurs. Le casting est impeccable et l'histoire est racontée avec fluidité, captivante du début à la fin, sans qu'on sache trop dans quelle direction elle nous emmènera. Du côté négatif je regrette la banalité de la mise en scène et de la photo, il n'y a rien de spécial visuellement, aucune patte ou signe distinctif du réalisateur (on est loin d'un Fincher par exemple, expert dans ce registre et d'ailleurs précédemment attaché à ce projet - dommage). J'ai aussi eu l'impression que le film choquait pour le principe de choquer et de faire parler de lui, sans que ça serve spécialement l'histoire. Bref: bon thriller pour adultes, bien joué et agréable à suivre pour qui aime ce genre, mais pas le film de l'année non plus.