Derniers Avis sur Hanzo the razor - L'enfer des supplices

Après avoir occupé une place éminente parmi la nouvelle vague japonaise Y Masumura, réalisa le second opus de la trilogie de série B "Hanzo the razor".

Film de sabre initiée par l'acteur Shintaro Katsu célèbre pour sa série des Zaitochi et de Baby Cart, " Hanzo " conte les aventures d'un inspecteur de police sous l'ère Edo ( fin du XIX ème siècle).

L'intérêt du titre porte sur sa mise en scène, des traits sulfureux du scénario ( on se pince parfois pour être certain qu'on ne rêve pas) et la remise en cause de la hiérarchie.

C'est ce mélange d'aspects qui plaira aux étudiants révoltés de l'époque et fera le succès commercial de Hanzo.

Le scénario ne présente pas un grand intérêt ( lutte contre une fraction corrompue de l'entourage du shogun) mais il faut relever le soin apporté à la photo et à la direction artistique.

Le western spaghetti paraît sur ce point d'un standard largement inférieur ( mis à part quelques titres de Leone, de Solima ou de Corbucci.

" L'enfer des supplices" est le deuxième opus de la trilogie de Hanzo et généralement considéré comme le meilleur. La patte de Masumura n' y est pas étrangère.

Comme pour Lady Snowblood et Baby Cart Hanzo the razor est une adaptation de mangas scénarisés par Kazuo Koike et si j'ai vraiment aimé les 2 autres séries de films par contre les 3 Hanzo the razor ne m'ont pas réellement enchanté sauf L'enfer des supplices 2ème volet qui sans être extraordinaire est à mon avis nettement mieux que les 2 autres. Il est du moins plus conforme à ce que j'attendais de cette saga mais si les scènes d'action sont ici plus nombreuses et bien faites (le dernier quart d'heure est époustouflant) par contre tout n'est pas réussi et comporte quelques passages à vide et cette impression qu'arrivé à la moitié du film une autre histoire commence. Sinon Shintarō Katsu est bon dans la peau de ce justicier particuliers mais son personnage n'est pas toujours très "droit", il viole carrément des femmes et celles-ci lui cédent car il faut savoir que le bonhomme en a une énorme (c'est un point spécial de ce film) et vu que c'est fait sans véritable humour (du moins on ne ressent pas vraiment le côté 2nde degré) cette séquence devient véritablement grotesque voire ridicule.