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    Anomalisa
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    3,2
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    greee
    greee

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2016
    En même temps on sent un grand potentiel, un sens de la poésie sublimée par l'animation, une froideur des lumières attirante, une "bulle" dépressive fort bien rendue, tout ça, tout ça...
    Mais quand arrive le générique de fin, d'abord on est étonné que ça soit fini (ça c'est plutôt bon signe, c'est le signe d'un film bien rythmé, qu'elle qu'en soit la longueur réel), mais on se dit qu'il manque quelque chose.. Un début de magie a opéré mais pour arriver nulle part hélas...
    L'univers du film est très intéressant, utiliser le stop-motion pour un drame est une excellente idée à mon sens, mais le scenario est bien banal (une poussée hormonal d'un écrivain / homme d'affaire), on n'arrive pas à accrocher aux personnages (c'est pas forcément là une faiblesse du scénario, ça peut aussi venir de la mise en mouvement de celui-ci).
    Bref, la mayonnaise ne prend pas !
    J'ai du mal à dire (amateur d'animation que je suis), si le film pêche par son scénario ou par la mauvaise mise en musique d'un bon scénario (ce qui est inhabituel pour moi) mais je sais profondément que le film pêche, qu'il ne fonctionne pas. J'en suis le premier désolé...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2016
    Je ne connais pas beaucoup Charlie Kaufman, j'ai vu et aimé Eternal Sunshine mais cela s'arrête là. Apparemment, il a l'art et la manière de retourner la tête du spectateur dans les réalisations de Spike Jonze, aussi je me suis dit qu'avec les possibilités quasi infinies de l'animation, ce scénariste pouvait créer quelque chose de franchement intéressant. En un sens c'est le cas, puisque Kaufman propose des choses qui ne se font pas habituellement dans le stop-motion, comme la scène de sexe ou celle du miroir. Certains choix sont d'ailleurs assez déroutants : on se rend compte que quelque chose ne va pas sans parvenir à mettre immédiatement le doigt dessus. Par exemple le fait que, en dehors des deux personnages principaux, toutes les marionnettes ont la même tête et la même voix (celle de Tom Noonan). Cela fait du sens par rapport aux sentiments du héros, mais l'effet est quand même assez grossier. Concernant l'animation, c'est mi-figue mi-raisin. Bien sûr, les mouvements des marionnettes et des objets sont suffisamment travaillés pour permettre aux personnages d'évoluer dans l'espace de manière fluide et naturelle. Le problème vient des visages, qui sont séparés en deux au niveau des yeux pour animer le front indépendamment du nez et de la mâchoire. Cette rupture nette (et voulue) casse complètement l'immersion que le film tente d'instaurer. De plus, cela amène un changement de grain de peau entre le haut et le bas du visage, particulièrement visible dans les gros plans. Quelque chose dans la réflexion de la lumière ne fonctionne pas, et c'est dommage car c'est certainement l'élément le plus travaillé. En effet, l’hôtel où se déroule l'action profite d'un éclairage chaleureux et doux très agréable, qui vient même sublimer quelques plans. Les décors sont également travaillés, bien organisés, bien composés, à tel point que c'en est trop. Tout est tellement propre que cela donne à l'ensemble un aspect un peu lisse franchement dérangeant. J'aurais aimé qu'une histoire prenante et farfelue vienne pallier ces défauts, mais ce n'est pas le cas. Ça ne raconte rien d'intéressant, d'autant plus qu'aucune action de cette journée n'a de conséquence sur quoi que ce soit. Quelque part, on peut voir le scénario comme une situation initiale et une péripétie, sans élément perturbateur ni conclusion. À ce stade là, l'intrigue n'est même plus linéaire, elle est statique. Et puis ces scènes s'étirent énormément, je me demande bien au service de quoi. La romance n'est pas non plus très bien amenée, mais elle a le mérite d'apporter quelques moments franchement beaux et vrais. Anomalisa vaut donc beaucoup plus le détour pour son animation (parfois imparfaite) que pour son histoire peu intéressante de crise de la cinquantaine. Le spectateur ne sombre jamais dans l'ennui, mais le film lui laisse la fâcheuse impression de tourner en rond en n’ayant rien à dire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2016
    La vie de Michael Stone est ennuyeuse à souhait. Ce mari, père et auteur respecté d’ouvrage sur le développement, est confronté à son passé lors d’un voyage d’affaires à Cincinnati, ville où habite une de ses anciennes compagnes. Englué dans une vie banale et dénuée de sens, où tous les personnages l’entourant semblent avoir le même visage et la même voix, il entrevoit la possibilité d’échapper à son désespoir quand il rencontre Lisa, qui pourrait être ou pas l’amour de sa vie…

    Le scénariste et réalisateur Charlie Kaufman, créateur – entre autres – de « Dans la peau de John Malkovitch » et « Eternal Sunshine of a Spotless Mind » propose, en collaboration avec Duke Johnson, son premier film d’animation inspiré de l’un de ses pièces de théâtre. Nous retrouvons les thèmes chers à l’auteur : les relations humaines, la sexualité, la dépression, la difficulté d’établir et surtout de maintenir une véritable communication…

    La technique employée, la stop motion, permet d’animer des marionnettes image par image dans des décors réalistes. Le résultat à l’écran est très surprenant, le spectateur est captivé par l’incroyable vivacité des yeux des personnages, tout en étant questionné et dérangé par certaines jointures laissées volontairement visibles sur les visages. Anomalisa a beau être animé, son histoire se déroule dans un monde sensiblement réaliste et banal, avec des vêtements sans relief des chambres d’hôtel, couloirs, bars à cocktails et halls de conventions monotones. Un monde froid, banal dans lequel semble se mouvoir des êtres robotiques programmés pour une vie monotone et répétitive.

    Michael Stone a terriblement conscience du non-sens qu’est sa vie, de cet univers glacé qui l’entoure. Il sait qu’il pourrait basculer définitivement dans le désespoir ou la folie en un instant… Pourtant, l’espace d’un soir, il est ému par Lisa, chantant avec une sincérité rare « Girls wanna have fun » de Cindy Lauper, peut-être a-t-il enfin trouvé le moyen d’échapper à une vie dénuée de sens ?

    Suite de ma critique sur le site Bricabook
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Animation pour adulte par le scénariste du brillant Being John Malkovitch . Riche d’intérêt mais inabouti ♥♥♥

    Charlie Kaufman n’est pas le premier venu au septième art (même si c’est son premier projet de grande ampleur en réalisation) puisqu’on lui doit un nombre important de scénarii dans le cinéma indépendant américain pour Spike Jonze ou Michel Gondry notamment. Pour Anomalisa, il se joint à un co-réalisateur (Duke Johnson) afin de mettre en scène un scénario mature et plutôt semblable à ce qu’on connait de lui.

    Vendu comme un chef d’œuvre par bien des médias (dans la bande annonce comme sur l’affiche), Anomalisa est de ces films plutôt déroutants qui peuvent fasciner autant que rebuter. Pour exemple Being John Malkovitch et Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne sont pas à mettre entre toutes les mains.

    Afin d’apprécier pleinement ces films, il convient de se laisser emporter par leur différence et leur proposition de cinéma. Forcement Anomalisa fonctionne de la même manière.

    Nous suivons donc Michael Stone, auteur d’un ouvrage sur le développement personnel centré sur le service à la clientèle et de passage à Cincinnati afin d’y donner une conférence. Durant son (court) séjour, il sera amené à rencontrer des femmes, loin de son nid familial…et plutôt décontenancé de devoir gérer ses émotions par lui-même. Comme un constat de la banalité de son existence….

    Anomalisa2

    Comme de coutume, le scénario est recherché et intéressant. Il y a dans l’écriture de Kaufman des boucles qui s’installent et viennent se compléter au fur et à mesure du récit. Ici, pour le mettre en œuvre, il a souhaité faire appel à la fois à du stop-motion et à la manipulation de « poupées » conçues par des animateurs (ce qui est perceptible à l’écran). Si la technique semble proche des papas de Wallace et Gromit, le rendu final (son style) en est toutefois à des années lumières. Au total, ce ne sont pas moins de 118 089 photographies qui furent nécessaires au stop-motion pour créer les illusions de mouvements sur 18 décors et 1000 accessoires fait main (les visages des personnages étant des impressions 3D

    Toutefois, il place le spectateur dans un sentiment de mal-être qu’on pourrait questionner à savoir s’il était ou non recherché. Ainsi, cet échange entre trois personnes dans un couloir suivi d’une scène de sexe au combien dénuée de romantisme, font perdre au film une partie de son charme. Était-ce là l’effet recherché ? Sans doute le souhait de réalisme dans la fiction ou de fiction dans l’animation était d’essayer de coller le propos vers un premier niveau de naturalisme (l’envie de ne rien censurer). Toujours est-il que scénariste n’y va pas par quatre chemin (jusqu’à donc montrer un acte sexuel cru en animation). D’ailleurs on peut imaginer que c’était pour gagner cette liberté que les scénaristes ont fait appel au sociofinancement (plutôt qu’à des producteurs qui les auraient sans doute bridés).

    Mais ce parti-pris aurait gagné à être mieux intégré dans un développement plus long. Car après une première partie plutôt mélancolique, le long métrage prend un virage assez brusque qu’il ne développe finalement pas assez.

    La dernière partie laisse place à de nombreuses ouvertures qui laissent paraitre l’étendue de possibles qu’aurait pu être Anomalisa.

    Anomalisa1

    Vous l’aurez compris, à des années lumières de ce que l’animation à jusque-là osé proposer en terme de traitement, Anomalisa se veut un divertissement pour adulte apportant une certaine réflexion sur le monde qui nous entoure. Ce n’est ni une fable ni un romance (contrairement à ce que peut laisser supposer l’affiche) mais un mélange de genres qui sera sans doute renouvelé dans le futur.

    Au final, le doute persiste s’il faut considérer cela comme de l’animation (les Golden Globes et les Oscars ont nommé le film dans cette catégorie) ou comme un film traditionnel. La Mostra de Venise, le film a toutefois concouru sans distinction de genre et il y a même remporté le Grand Prix.
    felix-cobb
    felix-cobb

    19 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2016
    Anomalisa signe le retour de Charlie Kaufman à la réalisation après Synecdoche (2008). Après avoir collaboré avec des réalisateurs atypiques tels que Spike Jonze et Michel Gondry, Kaufman entreprend de réaliser son film avec l'aide de Duke Johnson, dont Anomalisa est le premier long-métrage. Verdict ? Le scénario du film est toujours aussi bien soigné que ses précédents, et illustre des thèmes récurrents dans son oeuvre. Michael Stone, qui reflète comme toujours un aspect de la biographie de Kaufman, est seul au milieu des autres. Les autres ne sont littéralement personne, la preuve en est, les visages de tous les personnages, à l'exception de Michael et Lisa, sont identiques, et détiennent la même voix quel que soit leur sexe et leur âge. L'utilisation de la stop motion permet cette uniformité dérangeante.

    Kaufman reprend donc les interrogations qui lui importent : le film est avant tout un questionnement de l'identité à travers la solitude, et révèle toujours une certaine forme d'amnésie, voire d'anomalie... Cependant, on pourrait lui reprocher, à certains égards, de rester à la surface de ses propres idées. La stop motion, à force de figurer à merveille le scénario, délaisse assez largement l'aspect émotionnel et viscéral du visage humain. Kaufman a certainement choisi de réaliser son film en animation pour souligner cet aspect mécanique et superficiel des relations humaines, afin de créer un contraste avec la rencontre entre Michael et Lisa. Malheureusement, leur relation même (faute de temps peut-être) manque cruellement de profondeur et d'humanité, tout simplement. Kaufman n'a pas osé approfondir un peu plus le rêve au point de se confondre avec le réel, à l'instar de Michel Gondry dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind où les outils cinématographiques laissaient une plus grande place aux impressions sensibles. Et c'est bien dommage pour Anomalisa, qui reste tout de même un très beau film d'animation et de fins sentiments.
    Adam J.
    Adam J.

    22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2016
    Nul, mal écrit, personnages creux, sans personnalité ni psychologie.

    La ba laissait espérer un ovni cinématographique sur une belle histoire d'amour. En sortant du film je me suis dit "tout ça pour ça", c'est d'une banalité affligeante.

    Ce que la réalisateur a voulu gagner en originalité en adoptant le stop motion, il l'a perdu en authenticité. Certains plans sont jolis techniquement, mais le film n'a aucune âme, aucune poésie, j'etais mal à l'aise. Bref, à éviter.
    vincenzobino
    vincenzobino

    119 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Sunshine is not eternal: déception que ce Anomalisa.
    Le nom de Charlie Kaufmann vous évoquera "Eternal Sunshine of the spotless mind", le plus beau rôle de Carrey. Une certaine curiosité se dégageait de la bande-annonce même si l'aspect animation laissait songeur. Avec raison malheureusement.
    Michael Stone porte a premier abord bien son nom: froid et distant, il signa pourtant un best seller qui fut de lui une véritable icône. Sa vie familiale était des plus banales jusqu'à un voyage a Cincinatti a l'occasion d'une conférence et une rencontre dans son hôtel: Lisa, qui se trouve laide et se décrit comme une anomalie. D'où coup de foudre...
    La partie vocale est le point fort du film: un comédien pour toutes les voix secondaires et pour notre duo, David Thewlis et surtout Jennifer Jason Leigh parfaits (notamment sur une séquence chanson magnifique).
    Malheureusement, on a du mal a trouver de l'empathie pour notre couple et surtout certains plans intimes proposés sont franchement de mauvais goût pour un film d'animation ou, d'une certaine manière, la magie doit se ressentir. Et ça n'est hélas pas le cas.
    Et le final est limite bâclé sautant d'une scène a l'autre avec clairement un trou inexpliqué...
    A vous de voir...
    Thomas B
    Thomas B

    40 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Film d'animation très intéressant ! J'ai été surpris par la qualité technique et amusé par les dialogues. Les personnages et les actions semblent extrêmement réalistes.L'humour et la construction de l'environnement sont bien (tout les personnages ont une voix de mâle excepté une femme, ce qui la rend spécial aux yeux du personnage principale). Mais j'ai toutefois eu du mal à percevoir le message ou l’intérêt de l'histoire.
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