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FaRem
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3,5
Publiée le 15 novembre 2017
Après avoir adapté le récit autobiographique de Nelson Mandela, Justin Chadwick adapte le roman éponyme de Deborah Moggach que je ne connais pas, mais que j'imagine très riche puisque l'histoire racontée l'est et part dans tous les sens. "Tulip Fever" commence comme un film romantique avec un triangle amoureux, des relations passionnelles et des moments très sensuels avant de flirter avec la comédie avec des moments parfois absurdes qui mettent en avant la crédulité d'un des personnages ou le comportement malvenu d'un autre pour ensuite terminer comme un drame voir même comme un thriller avec ce final plein de suspens. Les deux scénaristes auraient pu se focaliser que sur un aspect de l'histoire que ça soit celle de Sophia ou celle de Maria voir même parler de ce fructueux marché aux bulbes de tulipe, car là, le scénario est parfois brouillon, mais en même temps, c'est ce mélange qui rythme l'histoire et empêche d'avoir quelque chose de trop simple et ennuyeux. Ce n'est pas parfait, mais j'ai passé un bon moment devant ce film d'époque qui est plaisant à suivre grâce à ces nombreuses histoires qui se croisent, aux acteurs qui sont tous bons notamment Alicia Vikander et Holliday Grainger et à la bonne reproduction d'époque.
C’est dommage, vraiment dommage pour un film qui a mis autant de soin à reconstituer la capitale des Pays-Bas au temps du Siècle d’or, quand elle était le centre de l’économie mondiale et plus précisément quand la société amstellodamoise, de ses élites marchandes à ses couches sociales les plus modestes, fut pris de fièvre spéculatrice autour des bulbes de tulipe. Marchands d’épices et armateurs, peintres et artistes, poissonniers et servantes, ribaudes fumeuses de pipe et religieuses amidonnées, toute la population des Provinces-unies des années 1630 trouve droit de cité dans cette reconstitution historique franchement probante. Et tout ça pour quoi ? Pour une banale histoire d’amour contrariée, mille fois vue et revue, entre la jeune épouse d’un notable vieillissant et un jeune artiste chargé de peindre leur portrait en pied. A supposer même que vous soyez amateur de ce genre de romance en costumes, rien ne surprend, n’émeut, ne suscite un tant soi peu de tension dans l’éclosion de ces amours interdits, qui échoue même à conférer une sensualité minimale à ses scènes d’amour. ‘Tulip fever’ donne l’impression de suivre placidement un cahier de charge établi par des consultants en normalisation cinématographique, sans jamais sortir du rang : la bourgeoise tiraillée entre son respect des convenances et son attirance pour le peintre ? Evidemment. Le complot pour que la jeune femme quitte son vieux barbon de mari en sauvegardant les apparences ? Il y est. La servante enceinte qui échange le bébé avec celui de sa maîtresse pour éviter le scandale ? Bingo ! Les acteurs n’aident pas à l’implication émotionnelle du spectateur et, si Christoph Waltz joue comme toujours avec un admirable sens de la nuance, Dane DeHaan reste fade et Alicia Vikander, curieusement atone. Seule Hollie Grainger apporte un tant soi peu de luminosité au film, et encore est-ce tout à fait voulu puisqu’elle incarne l’amour libre et anachroniquement débarrassé des convenances. Reste évidemment la qualité des décors et des costumes, mais ce n’est pas (uniquement) avec ça qu’on fait les grands films.
Formidable, un récit passionné et plein de rebondissements, j'ai passé un excellent moment devant ce film. Superbes lumière et mise en scène. Une très bonne surprise pour ma part.
Au final assez décevant même si les acteurs (surtout Dane DeHaan dans le rôle du peintre-amant) sont plutôt bons. Ceux qui s'attendent à apprendre quelque chose sur la folie des tulipes en Hollande au XVIIème siècle en seront pour leurs frais. L'affaire des tulipes ne sert que de décor à une double intrigue sentimentale à laquelle on ne croit pas une seconde.
Voici un film dont le synopsis donne envie mais dont la vision s'avère très décevante. Nous voici donc à Amsterdam en 1634. Une fièvre s'est emparée de la ville : le commerce des bulbes de tulipes est en train de virer à la bulle financière. Une jeune orpheline, Sophia, quitte le couvent de Sainte Ursula pour épouser Cornelis Sandvoort, un riche négociant en épices, beaucoup plus âgé qu'elle. Très fier de sa jeune épouse, Cornelis fait appel à un jeune peintre pour immortaliser sa beauté. La suite, vous l'avez bien sûr déjà deviné. Comme on est pratiquement dans l'univers de Vermeer, on ne fera aucun reproche quant à la qualité de la photographie. Par contre, l'histoire ne tient pas vraiment la route, avec beaucoup trop de rebondissements auxquels on n'arrive pas à adhérer. Par ailleurs, la musique qui semble inutile au début finit par devenir carrément nuisible ! Quant à la distribution, elle est très internationale : Suède, Etats-Unis, Autriche, Grande-Bretagne. Aucun comédien néerlandais : de toute façon, le film est en langue anglaise !
Au premier abord on s'attend à un drame romanesque avec un triangle amoureux classique mais très vite on s'aperçoit que le scénario ne se focalise jamais trop sur le triangle originel mais partage judicieusement la narration entre les différents protagonistes avec, en prime, des rebondissements bien vus qui pourront même surprendre certains. On peut cependant rester perplexe sur une partie où un subterfuge s'avère tout de même trop peu vraisemblable. S'il manque sans doute un peu de souffle et d'ampleur cela demeure un bon et beau film historico-romanesque. Site : Selenie
Un joli casting, une reconstitution intéressante d'Amsterdam du milieu du 17ème siècle. Le récit prend du temps à prendre forme, la dernière partie du film s'accélère et suscite davantage d'intérêt jusqu'au final vite expédié. la toile de fond, le commerce de tulipes, ne passionne guère et finalement, ce drame s'avère plutôt banal.
Malgré la qualité de la reconstitution et de la photographie, cette histoire dont le cadre est original manque de dynamisme. Quelques anachronismes comme la présence de personnes issues de la diversité en plein XVIIe siècle sont également à déplorer. Dommage car le postulat de départ était plutôt bon.
Un bon film , très réussi esthétiquement, la reconstitution de Amsterdam est superbe..Quand on connait bien la ville , on a vraiment plaisir à trouver transposer la vie au quotidien dans cette vile aux multiples canaux, les petits commerces ambulants, la misère , les auberges, la main mise de l'église protestante.. On y est vraiment. Le rapport de classe, le cloisonnement des sphères sont aussi bien montrés.Le scénario est bien construit tiré d'une roman peu connu. L'intrigue amoureuse nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute, et le dénouement est très incertain.. Une lumière superbe , On se croirait sans cesse dans un tableau de Wermeer ou de Rembrandt , l'effet pictural magnifiquement réussi. Un beau moment de cinéma.
Grand mélo romantique adapté d'un roman fleuve. Les costumes et décors sont impeccables, mais l'émotion n'est pas au rendez-vous. Difficile de faire plus académique. Ceux qui seraient intéressés par le contexte social et économique, notamment par le fameux krach de la tulipe de 1635, l'équivalent des subprimes pour l'époque, du moins selon certaines versions, en seront pour leurs frais. Le sujet est à peine survolée. On chercherait vainement aussi le moindre esprit subversif ou même seulement féministe. Dommage, il y avait de quoi faire un film plus intéressant que cette mièvre romance.
Douce histoire romanesque dans la grande Histoire. Douce car globalement le film se déroule sans trop de heurts, sans crime, sans esprit de revanche. Le personnage interprété par Christoph Waltz n’a pas la caricature du vieux libidineux et sadique. C’est un sage personnage. Pour le reste, c’est classique excepté Judi Dench qui campe une mère au grand coeur et gentiment badass ! spoiler: J’ignorai qu’il y avait une affaire des tulipes et que l’on spéculait dessus au point d’en provoquer un krach boursier. Un film instructif même si j’aurais aimé en apprendre davantage. Cet aspect sert de toile de fond à une duperie bien manigancée.
Malgré un début lent et un peu trop en mode "deux soeurs pour un roi"... l'intrigue arrive rapidement, la tulipe côtée en bourse alimente un suspens et une envie d'investir dans un jardin à tulipes. Entre quiproquos, malentendus, erreurs humaines, ces vies qui se croisent et se délient nous livrent une histoire de longue haleine. Les acteurs s'en donnent la peine.
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2,0
Publiée le 27 juillet 2020
Les scènes représentées sont historiquement incorrectes tout comme l'extérieur représentant ce qui ressemble aux ruelles de Londres à l'époque et non le genre d'endroit où vous trouveriez un riche commerçant à Amsterdam. Mais tout cela ne serait qu'une tache sur un film par ailleurs moyen. Le principal problème que j'ai avec ce film est qu'un homme très important et par les vêtements et la position est évidemment représenté comme un homme de couleur. S'il vous plaît gardez à l'esprit que nous parlons de 1636 - 1637 en Europe continentale. Il y a certainement des hommes de couleur mais certainement pas dans des positions comme celle-ci c'est avant que la traite des esclaves ait bel et bien commencé et plus de 200 ans avant sa fin. Si vous faites un film historique rendez-le historiquement exact. Imaginez juste l'indignation si un film sur l'ascension et la chute de la nation zoulou était tourné et qu'une personne d'influence et de pouvoir au sein de la tribu serait jouée par un homme blanc. La distorsion ridicule de l'histoire dans ce film est ce qui lui vaut son faible score il n'est pas très engageant et n'obtient pas plus de deux étoiles de ma part...
j'ai beaucoup aimé ce film, on est vraiment plongé dans l'Amsterdam du 16ème siècle , avec cette activité bouillonnante du "petit peuple" qui se bat pour survivre, et en contraste la vie tranquille d'une jeune femme mariée à un riche vieux marchand, mais justement, sa vie n'est pas tranquille car elle ne sait pas comment donner un héritier à son mari défaillant, et de plus elle tombe amoureuse du peintre venu faire leur portrait ;;; à partir de là , les choses se compliquent pour tout le monde, à commencer par la servante qui, elle, se retrouve enceinte alors que son homme l'a quittée ... le stratagème qu'elles vont imaginer toutes les 2 aurait très bien pu fonctionner, mais une poussière vient se glisser dans le plan d'enfer et tout bascule. L'histoire des tulipes a de quoi surprendre, mais vu l'époque, pourquoi pas ? oui, un bon film très distrayant !
Film académique. Histoire, mise en scène, musique ... tout est parfaitement académique, sans surprise. Un atout : la reconstitution historique est très bien réalisée. Une faiblesse : l'académisme narratif de ce film. Certes, pas d'ennui ; c'est proprement fait mais c'est sans saveur, sans subtilité psychologique. Bref, ce film est seulement bon pour occuper un temps vide de notre existence.