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BeatJunky
149 abonnés
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4,5
Publiée le 27 avril 2015
Bon ben tout le monde est d'accord pour comparer le film à "La Haine".... Je partage cet avis et pas seulement à cause du magnifique Noir et Blanc que le metteur en scène a choisi d'adopter. Le film a un tel impact émotionnel, un tel réalisme qu'on ne peut que rester scotcher face au destin de ce jeune rendu d'apparence insensible par son environnement. D'apparence seulement, parce qu'en apprenant à le découvrir tout au long du film, on arrive à déceler de l'humanité chez lui mais qu'il doit contenir pour continuer à trouver des combines pour s'en sortir et aider sa famille. Malgré sa froideur, on s'attache à cet homme qu'on voit petit à petit dériver jusqu'à la connerie de trop.... Le film est captivant et puissant grâce à une superbe interprétation des personnages (particulièrement Marwan Kenzari que je ne connaissais pas) mais aussi grâce à un scénario bien amené et une mise en scène assez nerveuse. 2h00 qui passe très vite mais qui me resteront en tête bien plus longtemps! Je conseille évidement !
Je n'ai pas vu La Haine mais paraitrait il que Wolf en est sa version néerlandaise. En tout etat de cause, le film est en noir et blanc et les personnages principaux sont des mecs tout juste sortis de prison qui ne se sont pas calmés, malgré leur séjour à l'ombre. Je n'ai pas aimé le début du film, aucune morale, aucune loi, aucun respect, aucune valeur, juste de la haine. Ce n'est pas que de la violence pure, comme Bronson, et c'est peut être dommage parce qu'à ce point la du film, l'histoire n'est pas intéressante. Alors quand le film prend une autre tournure et que cette violence devient davantage canaliser, la ca devient intéressant et on commence a avoir de l'espoir et presque même de l'empathie pour cette brute sans coeur.
Un film puissant, beaucoup font le parallèle avec la haine, mais pour moi, le scenario s'en écarte radicalement et a su se trancher un style a part entière. Ce réalisateur sorti de nul part, nous signe une mise en scène parfaite et adapté au scenario. Les acteurs eux, varient entre le bon et le moins bon, mais le premier rôle est quand à lui, particulièrement réussi. On accompagne donc Majid dans son sombre parcours, un homme froid et assoiffé de réussite. Quand l'occasion pour lui d'avancer se présente, il saute dessus, mais cela, en gardant avec lui sa haine et sa détermination à ne pas se faire marcher sur les pieds. Ce personnage malgré tous ses défauts, fait qu'on s'attache a lui, ce qui nous promet au final 2h d'émotion. 4/5
(...) Froid et tranchant comme la lame d’un couteau à cran d’arrêt, Wolf en a aussi l’efficacité. Voilà un film brutal et amer sur l’état des banlieues européennes, qui ne s’encombre pas d’artifices et d’effets de manche. Si sa parenté avec La Haine est une évidence. Wolf s’attarde davantage sur ce qui se passe hors des cités, sur les difficultés d’intégration de la population d’origine immigrée. Un film lucide et sans parti-pris, peut-être le plus gros choc de ce début d’été (...) Wolf est un film sur ce loup qu’est Majid, un homme affamé de tout ce que la vie a offert aux autres, mais lui a refusé. Il veut simplement sa part du gâteau et ne comprend pas que ses règles à lui ne vaillent pas autant que leurs règles à eux. Jim Taihattu fait passer un message fort et clair aux politiques et aux citoyens que nous sommes : dans une société de consommation comme la nôtre, il n’y a rien de plus dangereux que la frustration que nos règles discriminantes engendrent chez les plus défavorisées. Il y malheureusement fort à parier qu’une fois de plus, le message de ce cinéaste tombe dans les oreilles de sourds (...)
Très déçu ! Le personnage principal a moins de charisme et de personnalité que son bras droit. Le scénario est vu et revu, la photographie est ennuyeuse et les dialogue sont plats. Il n'arrive pas à le cheville de "La Haine". Même la bande son n'a pas d'âme. j'ai attendu tout du long qu'il se passe quelque chose.. Rien !
Joli portrait d'un délinquant Marocain doué pour le kick-boxing qui va se laisser entraîner dans la pègre Turc locale. Le scénario est assez classique, combinaison de plusieurs films du genre: "La haine", "Un prophète"...etc...Mais la réalisation est efficace bien que quasi identique à "Pi" d'Aronofsky (caméra à l'épaule, noir et blanc, musique envoûtante) et la tension est bien maintenue jusqu'au bout. La réussite tient beaucoup du casting notamment l'acteur principal impressionnant sur le ring mais aussi dans le relationnel avec sa famille, sa copine, ses amis...Pas une grosse surprise mais un bon film...
Quand "La Haine" rencontre "Raging Bull", voilà le titre provocateur qu'on aurait pu lire sur l'affiche pour attirer du public... "Wolf" est peut-être loin de ces deux films, mais il n’en demeure pas moins une bonne surprise. Réalisé en noir et blanc, on suit l'histoire de Majid, un jeune qui sort de prison, alors qu'il va monter les échelons que ça soit dans sa vie de bandit ou dans la boxe avec deux parcours assez liés et des actions et des choix qui ont des conséquences des deux côtés. Un scénario assez cliché pour le genre avec Jim Taihuttu qui cherche néanmoins à construire autour de Majid, non pas pour excuser, mais pour tenter de le comprendre, lui qui doit faire avec un frère en phase terminale et un père qui le rejette. Entre violence et vulnérabilité, Marwan Kenzari incarne parfaitement ce jeune homme aux multiples facettes. Un personnage à l'image du film avec son excès de violence et sa sensibilité. Entre le mélodrame, le film de voyous, le film de boxe et le film d'action, "Wolf" est plutôt pas mal.
A situer entre la trilogie "Pusher", "La haine" et "Northwest", "Wolf" est une oeuvre coup de poing qui suinte de violence et d'émotion. L'intrigue est conventionnelle et ne présente pas beaucoup de surprises. Elle est cependant sublimée par une mise en scène d'exception et d'excellents acteurs. Certaines scènes dégagent une intensité peu commune et marqueront plus d'un esprit. A voir.
Ce qu'il y a de stupéfiant avec ce film c'est que si vous changez le nom de certains personnages (enfin ceux qui ont une ascendance néerlandaise) et les noms des différents endroits où évolue l'action, ce film pourrait aussi bien avoir été réalisé en France par un réalisateur français avec des acteurs français. La ressemblance quasi identique avec la situation en France de ces fils et petits-fils d'immigrés est stupéfiante. Du coup à moins de voir le film en version originale, le long-métrage ressemble beaucoup à de nombreux autres sur la situation des banlieues françaises. Néanmoins le film s'avère très prenant et on est immédiatement pris dans le destin de cet homme pris entre sa volonté de se réinsérer malgré tout et les mirages de l'argent facile. Marwan Kenzari qui l'incarne est époustouflant de justesse et il permet au film, où il est présent à l'écran 90% du temps, d'avoir une force émotionnelle réelle loin d'une outrance qui flirte avec le cliché. Il n'est pas étonnant qu'il ait d'ailleurs reçu l'équivalent néerlandais du César du meilleur acteur. L'intrigue est un peu prévisible, mais elle n'en reste pas moins très forte et très prenante. Entre drame et thriller, ce long-métrage néerlandais tresse de façon puissante le destin d'un homme dont la rage intérieure se dresse devant sa volonté de se racheter auprès des siens. Fort, donc, et esthétique avec son image en noir et blanc et qui offre une vision des problèmes d'intégration aux Pays-Bas qui ne semblent pas si différents de ce qui se passe dans notre pays. Un très bon film à voir sans hésitation.
J'ai vu un film... qui m'a coupé le souffle tant les acteurs sont crédibles et intenses dans leurs rôles. On suit ici les aventures tristes et malheureuses d'un caïd de banlieue qui semblent avoir des atouts pour s'en sortir.. Un physique au service de son sport -La boxe Thaï-, des personnes autour de lui qui lui donnent des pistes d'espoir, une famille unie... mais dans lequel couve un drame... Et on suit son dur et lent parcours vers le nihilisme... Ce film est un petit bijou de virtuosité. Certaines scènes sont ahurissantes de brutalité et de réalisme... -Celle du braquage... du grand art-. Ce film dégage une brutalité incroyable, mais aussi des moments de grâce et d'émotions. Ce film est perturbant car il nous montre une facette d'un monde (le nôtre) sans aucun espoir... Et sans horizon... Et on finit par faire le parallèle avec notre environnement où on peut se dire que notre jeunesse est la révolte qui gronde... Dur, très dur... Donc beau film que je place haut pour un film des Pays-Bas ;) je n'ai pas pu m'en empêcher... :)
Wolf est une bonne surprise, pas un simple film de gangster vu et revu mais un film réaliste et juste, violent, froid et très bien réalisé avec des acteurs au top même si des fois le film a tendance à se rallonger dans des instants plus où moins vide , le cinéma Hollandais ne copie pas La Haine mais la ré-invente .
Wolf est un film percutant très comparable à "La Haine" de Mathieu Kassovitz aussi bien pour son noir et blanc mais surtout pour le sujet qu'il traite . Le récit raconte l'histoire d'un jeune qui galère dans un boulot minable ou il est exploité et qui va monter dans deux domaines, dans la boxe et la délinquance .
Le premier truc qui frappe est sa réalisation incroyablement bonne et ceci dès sa super scène d'ouverture, noir et blanc maitrisé qui accentue le climat froid qui se dégage ainsi que beaucoup de plans bien pensés, la réalisation est juste excellente . Les acteurs sont très bons et l'acteur principal se dévoile bluffant à plus d'une reprise . La vision du réalisateur face à la délinquance Hollandaise est très juste et honnête, le sujet est maitrisé entre la violence et des personnages perdus dans divers soucis du quotidien ou l'argent est le centre de toute les attentions . On retrouve aussi une vision de notre société en proie au chômage et à la violence quotidienne des jeunes qui n'hésite pas à casser une vitre pour un sac a main .
Pas de question d'amour si ce n'est que notre personnage principal éprouve des sentiments pour une femme qui elle va à droite et à gauche, dommage le personnage de la femme sera trop secondaire et pas assez développé . Un des autres souci serait sa longueur, souvent le film a tendance à se rallonger dans des instants plus ou moins vide . Le film offre un certain degrés de violence mais ne l’exagère pas et arrive a offrir un juste milieu très sobre .
Wolf est donc une bonne surprise, pas un simple film de gangster vu et revu mais un film réaliste et juste, violent, froid et très bien réalisé avec des acteurs au top, le cinéma Hollandais ne copie pas La Haine mais la ré-invente .
Froid et tranchant comme la lame d’un couteau à cran d’arrêt, Wolf en a aussi l’efficacité. Voilà un film brutal et amer sur l’état des banlieues européennes, qui ne s’encombre pas d’artifices et d’effets de manche. Si sa parenté avec La Haine est une évidence. Wolf s’attarde davantage sur ce qui se passe hors des cités, sur les difficultés d’intégration de la population d’origine immigrée. Un film lucide et sans parti-pris, peut-être le plus gros choc de ce début d’été, une œuvre discrète d’origine hollandaise, n’ayant pourtant pas à souffrir de la comparaison avec le cinéma international.
On ne peut pas s’empêcher de penser à " La Haine" devant la vision de ce film. Filmé également dans un superbe noir et blanc, il trace l’itinéraire dans une cité d'Amsterdam d'un homme qui entre kickboxing et petits larcins va progressivement franchir les étapes du grand banditisme. Bien que le déroulement du film soit classique et prévisible, il se démarque par son coté brut et âpre, ainsi que dans sa description d'une délinquance hollandaise très intéressante. Un film coup de poing qui nous offre une fin à la fois surprenante et frustrante.
Dans une banlieue barbare de Hollande, un jeune délinquant, fils de Marocains en liberté conditionnelle, reconstruit sa vie après sa sortie de prison. Loin, très loin de la conception romantico-juvénile du jeune qui cherche à se réinsérer, c est juste l histoire héroïque d un homme plus disposé à la rage et au kickboxing qu à la prière. Disposant de qualités de champion, et dans son cadre délinquant d une forme aiguë d honneur et de justice, qualités subtilement mis en avant dans les silences de chaque scène, il vole pour vivre, tente d aider sa famille et d aimer une femme selon le déterminisme qui l a vu naitre. Dans la droite lignée d un Northwest ou d un La haine, notre héros navigue entre son boulot d esclave de la réinsertion, son club de boxe, son frère ainé mourant, son cadet à l'avenir incertain, la tension avec ses parents, ses vols et braquages avec sa petite bande, la tentation de la très lucrative mafia Turque, la prostituée qu il aime et qui semble lui rendre. Au travers d un caméra intimiste, on assiste à l éclosion et au panache d un véritable brave, en permanence noyé dans la navrance d un monde amoral et impitoyable qui semble interdire toute victoire et tout transformer en haine, violence et excès. On a déjà vu cent fois ce genre de scenario et de circonstances, mais ici le réalisme et l intimité de la mise en scène nous fait vivre cette belle épopée teintée de passion, d espoir et de désolation empathique.