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Matthieu M
16 abonnés
20 critiques
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2,5
Publiée le 19 septembre 2015
Le point de vue est judicieux mais le film est desservi par son acteur principal: il n'atteint que rarement le charisme que dégage Armstrong. Dommage aussi que le casting des autres cyclistes n'ait pas été plus soigné. Ca aurait pu être un grand film.
Je ne suis pas fan de cyclisme . Il n'y a pas trop de suspense puisqu'on connait tous l'histoire de Amstrong. Mais , l'acteur joue très bien son rôle et donne malgré tout lenvie d'aller jusqu'au bout du film
Un film "documentaire" presque retraçant le parcours d'un champion "Lance Armstrong" admirablement joué par Ben Foster, qui n'en est pas moins un immense imposteur et tricheur ! Les images sont trash, les bras des coureurs devenant chaque soir et chaque pause des machineries, tantôt se tirant le sang, tantôt se le ré-ingurgitant, de vrais labos ambulants....Pas très beau...Les seules images sympas sont celles du véritable sport, sur route, sur les pavés, en montagne, telles les descentes "à faire peur". Au moins je suis rassuré sur mes convictions - déjà bien campées - à savoir quand, dans un col genre la Madeleine, ou le mont Ventoux, un gars comme cela se balade, accélère quand il le veut et laisse littéralement sur place les autres - (il a un moteur quelque part comme le lion Esso, vous vous souvenez) - il ne carbure pas à l'eau d'Evian !! Film peu intéresant. A noter les seconds rôles de Guillaume Canet - en machiavélique médecin italien ou Dustin Hoffman.... Le tout très décevant !! **
Un biopic attendu pour un résultat décevant... les faits et rien que les faits sortis de toutes réalités nécessaires à la compréhension de la complexité du personnage et du monde du cyclisme professionnel. On se retrouve avec un récit trop creux et sans émotions...
A préférer le biopic sur Geneviève Jeanson "La Petite Reine", bien plus convaincant et contenant bien plus de matière ou dans un registre bien plus comique "Le Vélo de Ghislain Lambert"
Dommage donc malgré la belle performance de Ben Foster le film reste bien pauvre...
Un film vraiment passionnant...je ne m'intéresse pas du tout au cyclisme...et pourtant j'ai été captivé...néanmoins le film est un peu trop scolaire...les acteurs sont très bons
Après avoir régné sans partage sur sept Tours de France (de 1999 à 2005), Lance Armstrong a fini par tomber, rattrapé par le dopage. Déchu de tous ses titres en 2012, avant ses aveux à la télévision américaine en 2013. La vérité a mis du temps à éclater car le champion avait organisé autour de lui « le programme de dopage le plus sophistiqué de l’histoire du cyclisme ». Bien aidé par son entraineur Johan Bruynel et le trouble médecin Michele Ferrari. Et qu’en parrain du peloton, il faisait régner silence et intimidation autour de lui. Il a fallu aussi qu’un journaliste britannique réunisse les éléments de preuve dans un livre accablant. Des équipiers, parmi lesquels Floyd Landis, lui aussi vainqueur déchu, ont fini par se libérer d’un poids. L’Agence US anti-dopage a fait le reste. C’est sur tous ces témoignages que s’est appuyé Stephen Frears. A l’arrivée, un biopic très rythmé et une reconstitution au cordeau qui file à 80km/h, comme les coureurs dans les descentes alpestres. Les documents d’archives relayent habilement les images du film. Un consultant de renom et quelques pros crédibilisent cette plongée dans les coulisses… et les poubelles du TDF. EPO, stéroïdes anabolisants, transfusions sanguines… Armstrong qui a vaincu un cancer grâce à la médecine en début de carrière, n’imaginait pas succomber à la suspicion. Le film ne lève l’ambiguïté du personnage face à cet autre cancer. Sans doute sincère quand il va visiter de jeunes malades ou fait des dons à la recherche. Manipulateur sur ses pratiques, l’homme est énigmatique sur ses intentions. Stephen Frears n’a pas véritablement de point de vue sur la question. Armstrong garde sa part de mystère. Il n’empêche, le film est passionnant et dépasse le cadre du cyclisme. Et Ben Foster fait un superbe double de la star déchue.
Un documentaire aurait etait mieux qu'un film. Meme si les acteurs sont ressemblant , meme si la mise en scene est originale , l'on n'apprend rien de plus et on se lasse rapidement du ton du film.
Le film aurait été plus convaincant en approfondissant d'un côté la "pathologie" de Lance Armstrong et de l'autre démontrer comment fonctionne le système, la corruption intrinsèque de l'UCI, le système médiatique (que j'abhorre et que je fuis) qui incite les cyclistes à assurer le spectacle. Bref. C'est plutôt un documentaire façon "le cauchemar de Darwin" que j'attendais, qui vous glace, vous stupéfie et vous horrifie. Le vélo de Ghislain Lambert, avec Benoît Poelvorde, traitait le même sujet mais sur un ton comique.
Adapté du livre "Sept péchés capitaux : ma poursuite de Lance Armstrong" du journaliste David Walsh, il ne s'agit nullement d'un biopic sur Lance Armstrong mais bien d'un thriller sportif qui suit le parcours incroyable d'un sportif rongé par l'ambition et un égo surdimensionné. Un choix judicieux avec Ben Foster offre une performance monstrueuse. L'autre excellent point est justement le scénario, dense qui va droit au but, fluide tout en se servant utilement d'images d'archives pour des ellipses nécessaires. Un vrai bon film qui plaira au plus grand nombre et pas aux seuls amateurs de vélos.
Le film retrace la carrière de Lance Amstrong (son début, sa maladie, son retour, sa retraite, son comeback, sa chute). On parle de la mise en place du dopage dans ses différentes équipes et sur sa main mise complète sur les médias, les coureurs et les officiels. Le film est très fidèle à la réalité. Le film est très bien tourné (un peu comme un documentaire), les acteurs sont excellents (un très bon Guillaume Canet avec son accent italien).
Moi qui hais le sport en général, et le cyclisme entre autres, Stephen Frears a réussi à me faire me passionner pour l'épopée Armstrong.... Les débuts difficiles, le cancer vaincu, l'irrésistible ascension, le "business" Armstrong, la popularité.... et plus dure la chute (de l'icône), évidemment. Pas de suspense : on connaît tous (au moins dans les grandes lignes) la gloire et la déchéance du Texan aux 7 victoires dans LE Tour. Mais le réalisateur réussit un exercice délicat : garder l'équilibre des genres illustrés, entre quasi-thriller (dans le traitement des infos), documentaire, et "geste" contemporaine. Ce "biopic" a aussi le mérite de ne pas être monocolore - LA a quand même de bons côtés (ne serait-ce que dans la gestion de son mal, dont il se sort par la volonté et le courage - aussi - et par son investissement, financier, mais également personnel, en direction des malades), et le héros détrôné n'est certes pas le seul champion cycliste concerné par le dopage (ni même le seul champion, tout court !). Mise en scène nerveuse, montage dynamique, belle interprétation (Ben Foster, excellent Armstrong et Chris O'Dowd en opiniâtre journaliste sportif, en particulier - mais aussi deux "hexagonaux", Denis Ménochet et Guillaume Canet, dans la garde rapprochée du "tricheur"....) : "The Program" a de sérieux atouts.
On dirait un documentaire... oui, mais pas réalisé par n'importe qui et Stephen Frears donne à ce biopic une saveur inestimable qui ne ravira pas que les amateurs de cyclisme... Même si ce film n'apporte pas d'éléments nouveaux concernant Armstrong, il ne manque ni d'émotion ni d'empathie, moins pour le "champion" que pour l'homme...
C'est à toute allure que le papy touche à tout Stephen Frears ("The Queen") élance son film sur l'ascension puis la chute du champion Lance Armstrong. Avec sa mise en scène certes classique, mais ultra nerveuse, voire épileptique, ce "programme" pour la victoire, au nom du mensonge, fascine d'emblée. Dommage alors que l'étude de cette personnalité sportive si complexe soit traitée si superficiellement. Car si Ben Foster endosse son rôle avec la noirceur et l'ambiguïté attendues, le scénario le dessert considérablement, réduisant l'individu au croquis d'un manipulateur, accro au succès, qui se perd dans ses mensonges. Mais c'est finalement dans la chute, totalement balayée, que ce qui n'est pas un biopic, mais plutôt un thriller psychologique déçoit le plus. Aletant donc mais assez creu et expéditif. Guillaume Cannet en médecin amoral reste la plus belle réussite du film, fâce à l´énergie et l'impertinence louables de Foster.
La vie de Lance Armstrong, son règne et ça chute a tout d’un véritable scénario hollywoodien.
Malheureusement, tous au long du film, le temps m’a paru très long et je suis sorti frustré de la salle.
La première question que je me pose est :
Stephen Frears a-t-il voulut faire un film sur Armstrong ou sur David Walsh ?
Certes Walsh a occupé une place importante toute au long de la carrière de Lance, pour dénoncer et émettre des doutes sur ces performances, mais il n’était pas seul à le faire.
Pierre Ballester qui a coécrit plusieurs livres avec lui n’est ni présent ni cité.
Le journal l’Équipe qui a lancé une véritable bombe en 2005 dans son article « Le mensonge Armstong » révélant des contrôles positifs à l’EPO d’Armstrong sur le tour 99 n’est pas cité non plus…
Et que dire de Travis Tygart, que l’on ne voie presque pas dans le film alors qu’il est considéré comme étant ‘’l’homme qui a fait tomber Armstrong’’ !!
Comment peut-on faire un film sur la carrière d’Armstrong sans parler une seule fois de ces principaux rivaux (Ulrich, Basso, Mayo, Pantani, Vinokourov…) durant son règne ?
Il aurait surement été juste, de montrer que l’ensemble de ces rivaux est également tombés pour dopage !
Afin de montrer que les pratiques de l’US POSTAL, étaient certes mauvaises et immorales.
Mais que malheureusement, ils n’étaient pas les seules à y recourir et que le dopage n’est pas né sous l’air Armstrong et que celui-ci a perduré après.
Autre point non soulevé par le film, est-ce que seul l’effet du dopage a permis à Armstrong de remporter 7 tours ?
Le réalisateur n’aborde pas ce qu’Armstrong et son équipe ont révolutionné dans l’approche du cyclisme :
- Son extrême exigence en matière de préparation, comme par exemple le travail en soufflerie afin d’améliorer le positionnement sur le vélo, les combinaisons et casque pour avoir le meilleur aérodynamisme possible (à l’image de la formule1).
- L’exigence qu’il demandait à ces sponsors pour la fabrication de ces vélos. (Il leur imposait de mettre leurs recherches communes afin d’obtenir un assemblage parfait des pièces pour éviter au maximum le frottement et la perte de puissance…).
- La reconnaissance pointilleuse des étapes du tour qu’il faisait des mois avant l’épreuve.
On ne voit pas non plus jusque ou il a pu aller, contre les personnes qui osaient emmètre des doutes sur ces victoires
Par exemple envers Greg Lemond. Il a fait couler la marque de vélos LEMOND en demandant à Trek (son sponsor) de ne plus commercialiser cette marque…
De ce fait nous ne percevons pas que trop peu toute la mesure du personnage Armstrong.
Sa froideur et son emprise qu’il pouvait avoir ainsi que son besoin de reconnaissance et ça rage de vaincre permanent dû en partie à son enfance (non présenté mais qui explique en partie les parts d’ombre du personnage…).
Je n’attendais pas de Stephen Frears qu’il nous donne son point de vue. Mais j’espérai qu’une fois sorti de son film, il nous fasse nous poser des questions sur l’homme mais aussi sur le fond du sujet.
Malheureusement nous restons sur le côté de la route en simple spectateur, devant une histoire qui nous est juste narré et simplifier à son paroxysme voir même modifié par moments.
Le film restera pour moi, une très grande déception, malheureusement.
L’interprétation des acteurs n’aura pas relevé ce scénario trop pauvre et caricatural. Avec en tête de fil un Ben Foster dont serte la ressemblance est plutôt frappante, mais le jeu ne colle pas à l’image que dégageait Armstrong, il ne parvient pas à nous embarquer dans toute la subtilité de celui-ci…