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lejojoducoin
23 abonnés
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3,0
Publiée le 27 juin 2018
Pas évident de reproduire au cinéma, un film se plongeant dans le milieu du Cyclisme. Et pourtant, c'est plutôt réussi, compte-tenu de l'incroyable scénario de la vie de Lance Armstrong. Ce film, qui ne se regarde jamais comme un documentaire, montre parfaitement la personnalité égocentrique de Lance Armstrong et sa soif de réussite, qui l'a amené à contrôler complètement le cyclisme mondial. Les scènes de vélo et entre équipiers sont très réalistes, et Ben Foster incarne à la perfection Lance Armstrong. J'ai juste été un peu déçu de la prestation de Guillaume Canet en médecin Italien. A mon avis, il y avait mieux à trouver. A regarder pour se plonger dans le programme fou élaboré par Armstrong pour gagner.
Stephen Frears signe un drame mêlant reconstitution et images d'archives sur l'ascension et la chute de Lance Armstrong en proposant une plongée passionnante et brillamment réalisée dans le monde du Tour de France et de ses travers. Quant à Ben Foster - exceptionnel - il n'incarne pas Armstrong, il est Armstrong. Une franche réussite !
Ben Foster rentre dans la peau de son personnage au point qu'il devient Lance Amstrong sur le grand écran et ça c'est vraiment bluffant. Ce film nous montre, avec l'appui de nombreuses et réelles images d'archives, comment cet homme a réussit à ''monter'' une véritable entreprise de dopage au sein de son équipe, dans le seul et unique but de gagner et ce à n'importe quel prix. Le portrait qui est dépeint de Lance Amstrong dans ce film ne fait pas de lui un homme très sympatrique ! Le film ne valorise ni l'homme, ni le cyclisme, mais il est construit de façon à nous faire penser que tout est vrai et que cet homme n'a rien d'un champion ! Qu' Amstrong ne serait qu'un effroyable imposteur qui court après l'argent et la gloire et qu'il ne serait qu'un tricheur, un menteur, un manipulateur qui finirait même par se prendre pour le parrain en menaçant tous ceux qui essayeraient de se mettre en travers de sa route. Qu'ils soient coureurs, qu'ils soient journalistes ou qu'ils soient des proches, il ne laissera personne l’empêcher de continuer d'être ce héros qu'il a décidé de créer ! A force de mensonges, d’égoïsme, d’Égaux surdimensionné, de froideur et de manipulations, cet homme qui dans ce film est montré comme menaçant et machiavélique réussit à faire croire au monde entier qu'il est un héros !Mais à vouloir toujours plus, le héros finit par laisser place à un effroyable monstre. C'est ce que raconte The Program. Quand un sujet ne m’intéresse pas suffisamment pour me plonger dans des lectures d'articles et d'archives, j'avoue que je me contente d'aller voir le biopic au cinéma afin de mieux comprendre et de me faire une idée. Si le film réussit à m’intéresser je fais alors des recherches pour comprendre et vérifier la véracité de ce que je viens de voir au cinéma. Ce film m'a intéressé. J'ai alors fais des recherches, j'ai regardé beaucoup de reportages, j'ai lu de nombreux articles sur Lance Amstrong avant de pouvoir émettre un avis sur le film de Stephen Frears et il semblerait que The Program ne soit pas une fiction...
The program est une œuvre très intéressante, parce qu'au delà de l'enrobage réussi, on en apprend vraiment sur la vie du cycliste (brillamment interprété par Foster), surtout à travers son ambivalence, partagé entre son combat contre le cancer et sa soif de victoires. Le film est intéressant car l'histoire est intéressante, le cyclisme n'étant finalement que le contexte.
Ce film de Stephen Frears retrace la plus grande escroquerie sportive de tous les temps : la machine créée par Lance Armstrong et Johan Bruyneel pour gagner 7 fois le Tour de France. Et Dieu sait que ça a été efficace ! Franchement, ce film dépeint exactement le genre de mec que j'imagine et que j'imaginais d'Armstrong : le gars antipathique, cynique, trop sûr de lui, ayant en horreur la défaite, égoïste au possible mais franchement, ça fait mal au cœur de le dire, mais il a été simplement plus intelligent et plus déterminé que les autres à l'époque. Force est quand même de reconnaitre que malgré ce scandale, il a permis à la lutte contre le cancer de faire un bond incroyable. La performance de Ben Foster est excellente. D'ailleurs, la ressemblance physique est assez troublante par moments. Jesse Plemons qui joue Floyd Landis est également très bon. Ceci dit, je pense que le réalisateur pouvait aller encore plus loin et on regrette un peu la rapidité de traitement de certains passages. On se demande quand même ce que vient faire Guillaume Canet là-dedans, surtout dans le rôle du Docteur Ferrari (on appréciera la remarque sur Virenque : "c'est une fillette"). Enfin, ce film permet de se remémorer quelques souvenirs de grandes étapes de cyclisme mais aussi de rappeler que gagner à tout prix n'est pas acceptable.
Pas facile de retranscrire au cinéma le plus grand scandale de l’histoire du sport moderne. Pourtant, Stephen Frears s’en est plutôt bien sorti en mettant en scène le cycliste Lance Amstrong et la manière avec laquelle, durant des années, il a berné les contrôleurs de l’UCI et la planète entière sur ses performances. Le réalisateur anglais dresse le portrait d’un sportif mégalo au parcours et à la personnalité atypique en nous plongeant dans les coulisses du Tour de France, nous montrant bien les enjeux du dopage. Passionnant et haletant comme un polar.
Un film édifiant sur le parcours professionnel de Lance Armstrong, de ses premiers classiques à ses sept victoires sur le Tour de France en passant par son cancer et sa guérison. L'épilogue nous donne le fin mot de l'histoire avec ses aveux sur le fait qu'il s'est non seulement dopé, mais qu'en plus il a été le maître d'œuvre de ce programme de dopage au sein de l'US Postal. A souligner la très belle interprétation de Ben Foster. En revanche Guillaume Canet est plus surprenant en médecin italien qui est un mélange de "docteur maboul" et mafieux italien.
Entre maladie, quotidien de mensonges et vie amoureuse, Stephen Frears conte l'échec d'un champion cycliste : Lance Armstrong. Ce qui aurait pourtant pu être un bon film, tombe très vite dans une vision trop manichéenne du personnage, entre déchéance et combat contre le cancer. Le traitement du temps perd le spectateur à coup d'ellipses lorsque même Guillaume Canet ne parvient pas à rattraper le biopic... Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Un formidable biopic qui retrace un passage sombre de la vie d'Amstrong. Une enquête parfaitement menée, une mise en scène dynamique et captivante, et un univers du vélo montré sous un autre angle. Des images sidérantes, une autre vision du sport, ou l'argent est roi et l'honneur secondaire. On pourra tous se dire que l'on était courant de cette affaire depuis les débuts d'Amstrong, tant on avait de fort doute, cela n'empêche pas d'être aspiré par The Program ou l'on apprend que le sport n'est pas qu'une question d'estime de soi mais d'enrichissement personnel. À voir.
Semble très proche de la réalité sans parti pris particulier ou Armstrong peut aussi bien apparaître comme un affreux menteur manipulateur que comme un vrai sensible dévoué à sa cause pour soutenir les malades du cancer.
Une démonstration sans concession qui évite toutefois le procès à charge, apportant de la crédibilité au scénario. Le film nous permet de prendre conscience de ce dopage organisé, de l'omerta autour de ces pratiques et des jeux de pouvoir qui se jouaient en coulisse pour couvrir ce scandale pendant plusieurs années.
Bon film qui traite du dopage dans les équipes du Tour de France. L'acteur joue bien Lance Amstrong, montre bien le pouvoir que prends ce coureur, qui se prends pour Dieu et le Messie. La chute est brutale, mais tellement protégé par beaucoup de personnes qui boivent dans son abreuvoir, Lance a pu gagner 7 tours de France. Les coulisses du bus de coureur d'un tour de France. J'ai adoré l'expression du Directeur sportif spoiler: "le bar est ouvert"
Vu le 09/02/2020 Je n'ai pas été spécialement emballé par ce film, peut-etre parce que j'en attendais trop... Je le trouve en fait bien trop court, 30 min de plus n'auraient pas été de trop car on saute trop vite certaines comme par ex le titre de champion du monde en 1993. De plus le film (et c’est une de ces grosses critiques) oublie sciemment la participation du français Pierre Ballester à cette enquête, je trouve cela très malsain. Le personnage principal Ben Forster joue pas mal mais ça manque de conviction, je pense que le vrai Armstrong était bien plus saignant et menaçant, notamment par rapport à Simeoni. Pour la performance de Guillaume Canet en Dr Ferrari, je le trouve très peu convaincant Voilà dans l'ensemble un film un peu décevant