0,5
Publiée le 11 octobre 2014
Encore un film où j'allais presque conquis d'avance. La sensation de Cannes 2014. La presque palme d'or. De Xavier Dolan, j'ai aimé "J'ai tué ma mère" un peu, et "Laurence anyways" beaucoup. Et "Tom à la ferme", pas du tout. Le wonderboy est inégal. "Mommy", son plus mauvais film à ce jour, célèbre en fanfare le grand retour des années 80. Carax, Beneix, et même Besson et Zulawski. Grandiloquence, lyrisme publicitaire, humour bien gras, hystérie. Clip vidéo. Pornographie sentimentale. Caricatures. Karaoké. Cette idée de cadre carré, qui s'ouvre parfois pour laisser entrer les rêves et se referme sur la dure réalité (procédé d'une littéralité navrante), est vite insupportable, et symbolise l'échec du film, qui ne repose que sur des artifices. Soit on adhère d'emblée à cette prise d'otage, on succombe à la sidération face aux bombardement, soit on reste à la porte de cet univers qui se veut suffocant et palpitant, mais se révèle surtout factice et épuisant sur la longueur. Le scénario tient en quelques lignes, Dolan semble s'en moquer dès les premiers cartons, annonçant un improbable film d'anticipation législative (?!). Ce qu'il veut mettre en scène, c'est le torrent des sentiments (comme Cassavetes, mais chaussé des pataugas des derniers Terrence Malick), entre cette mère folklorique en ado attardée, ce fils épouvantable, animal sauvage, mais surtout tête à claques, et la voisine d'en face, samaritaine psychopathe frappée de bégaiement par quelque mystérieux traumatisme. Mais les sentiments ne sont qu'un hochet, un prétexte à surenchère, entre les mains du réalisateur, qui s'il est un bon styliste (au sens prêt-à-porter) ignore les mérites de la subtilité et de la sensibilité : on ne voit qu'un catalogue tape à l'œil d'intentions, lourdement tartinées de ralentis, de mouvements de caméra virtuoses, de couleurs saturées, et soulignées par des choix musicaux passe-partout et singulièrement roublards (Oasis, Counting Crows, Céline Dion, Andréa Boccelli, etc.). Hors champ, une victime des frasques du jeune "héros" soigne ses brûlures au second degré. Il s'appelle Kevin Julien. Si l'on analyse ce que Dolan en fait, on se trouve face à tout ce qui rend son film si odieusement antipathique. Kevin Julien n'avait qu'à pas se trouver là, sur le chemin de Steve, le voyou flamboyant qui peut tout se permettre, tel un petit Sarkozy du Saint Laurent. "On ne va pas lui faire une statue à Kevin !" s'exclame même au début le personnage de Mommy, incarné par une Anne Dorval souvent lâchée en roue libre sur des tunnels de dialogues ineptes (en joual éructé). Et quand la justice tente de faire une incursion pour mettre en péril l'harmonie familiale retrouvée, c'est encore pour le maudire, le Kevin, d'empoisonner de "politiquement correct" l'existence de nos héros si pleins de vie et d'amour. Et finalement Dolan oublie carrément de fermer son intrigue secondaire : Kevin Julien est voué aux limbes et la justice à l'évaporation. Comme l'affreuse "Vie d'Adèle" l'an dernier, "Mommy" rejoindra vite fait le club des films dispensables et oubliés, et on se demandera comment une telle croute a pu susciter autant de commentaires et de louanges.
0,5
Publiée le 11 mars 2015
Diable qu'est-ce qui mérite autant d'éloges sinon que la critique est un naufrage. D'un format carré sans aucune utilité que de faire original, le film est une suite de scènes hurlées, pathos, ce qui résume les névroses du cinéaste envers sa mère (un cabinet de psychanalyse serait plus utile) et la catastrophe des familles mono-parentales. Rien ne justifie de telles outrances et surtout une telle logorrhée et affects pendant plus de deux heures... Un tel film en dit long sur la doxa contemporaine concernant l'outing et la mode des films qui nous éclaboussent de leur pathos. Ils n'ont guère le talent de Visconti, Proust et Pasolini.
0,5
Publiée le 13 octobre 2014
Voici un film que j'ai profondément détesté. J'avais découvert le travail de Xavier Dolan lors de son dernier film Tom à la ferme. Autant ce film m'avait fait forte impression pour sa mise en scène (malgré un dernier quart franchement raté dû à une écriture faiblarde) autant là je suis perplexe pour ce nouvel opus si encensé pourtant.
La mise en scène est tape à l'oeil et bien trop maniérée. Et cette esthetisation forcenée crée tellement de distanciation avec le sujet que l'émotion ne naît jamais. L'utilisation des ralentis devient vite insupportable, car on a l'impression de regarder un mauvais clip des années 80. L'utilisation du cadre qui se rétrécit ou grandit devient lourde également. Dolan n'a apparemment jamais appris la mesure ou la subtilité. La bande son est aussi sirupeuse et souvent inappropriée.
Quant au fond du film, c'est pire. On est dans un misérabilisme aussi caricatural que très souvent dégoutant. Et surtout que c'est vain et creux.
Sans compter que les cartons au début du film enlèvent tout suspense ou surprise quant au dénouement. Non pas que ce soit si important en somme vu le reste du film mais c'est pas très malin.
Reste le travail des acteurs qui se donnent sans compter et qui atteignent une authenticité certaine.
0,5
Publiée le 16 décembre 2014
Mommy est un film d’une vulgarité affligeante, vous êtes très vite submergé par l’incompréhension et l’ennui. Dolan a probablement voulu explorer de nouveaux horizons artistiques visuellement parlant et c’est un échec. Film très/trop apprécié pour ce qu’il est, c’est a dire une suite de scène lente, sans continuité ni cohérence pour une fin que l’on a devinée des les premières secondes du film. A essayer de faire de chaque personnage un être a part entière et spécial c’est devenu caricaturale, une cacophonie de problèmes de cas sociaux: la mère désespéré et veuve, le fils violent et atteint de problème psychologique, la voisine muette et visiblement atteinte psychologiquement aussi, bref la cour des miracles sur fond d'accent québécois . Je ne vais pas m’éterniser sur les propos trop vulgaires et criés de façon continue et injustifié (on ne sait plus quoi inventer pour se démarquer ? ), pour ma part je laisse ce film aux émotifs du dimanche.
0,5
Publiée le 17 octobre 2014
vous entrez dans la salle, vous lisez ce qu'il y a marqué sur l'écran, et vous savez comment ça finit. Alors, quel intérêt de regarder pendant plus de deux heures une mère hystérique et vulgaire, un adolescent cinglé et une voisine dépressive ? c'est fatiguant, et en plus ça n'apporte vraiment rien sinon de faire pleurer dans les chaumière en se disant que la pauvre, elle a dû souffrir et sa décision n'a pas dû etre simple à prendre. pathétique.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 29 octobre 2014
film prétentieux. on cherche a nous faire pleurer a coup de musique et de belles images mais pour moi ça ne prend pas. Néanmoins, les acteurs sont justes et talentueux.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 29 octobre 2014
Je vais faire simple :

ennuyant, très lent, fatiguant, extrêmement mauvais, j'ai failli m'endormir.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 1 décembre 2014
Je sors de ce film effaré. De m'être demandé plus de dix fois quand ça aller cesser, cette absence de scénario, ces hurlements hystériques, cette absence totale d'émotion (et j'ai la larme facile), ces artifices de cinéaste amateur abusant de ralentis, de musique racoleuse, de format variant du pénible carré 1*1 ("vous avez vu, mes personnages sont enfermés dans leur destin!") au grand format ("vous avez vu, ça y est, ils croient à la liberté")... Les trois personnages (superbes acteurs) n'existent pas, sauf dans l'inconscient d'un cinéaste post adolescent immature: quelle est cette prof pseudo bégayeuse abandonnant mari inconsistant et enfant pour traverser la rue, et s'amouracher (ou non, on ne saura pas) de cet ado psychopathe? Que devient ce procès annoncé dramatiquement et qui fait pschitt avant la fin du film? D'où sort cette limousine break blanche à la disposition d'une femme ruinée sans travail depuis les 3/4 du film?
Ce qui marque le plus en sortant de ce film encensé (normal, l'intello bobo Canno-parisien ruinerait son avenir médiatique en nageant à contre-courant), c'est l'inconsistance du scénario: où veut il en venir? Quelle est l'idée directrice? En fait il n'y en a pas. Nolan est rompu dans l'utilisation des grosses ficelles, mais le vrai cinéma, il est ailleurs. Mon dernier dégout en sortant d'un film d'intello, c'était "Le fils", des Dardenne. Même platitude pseudo psychologique de comptoir.
0,5
Publiée le 18 décembre 2014
crispant à mourir. je n'en pouvais plus de voir cette mère et ce fils a la "retourne". je pense que ce jeune réalisateur a encore beaucoup de travail à faire pour être au sommet de cet art
0,5
Publiée le 8 octobre 2014
J'aime bien d'habitude Dolan, mais là trop c'est trop,
les sceptiques n'ont pas été confondu !!! Le film est comme une caricature de ses films précèdents en plus
excessif, plus hystérique, plus démonstratif. Trop de pathos, trop de musique, trop d'effets tuent les intentions louables de défendre ce trio mal assorti et cabossé par la vie.
Les actrices sont épuisantes à force de cris, de tics de jeu. Le montage en champs contre champs ne les aide pas. Le jeune acteur est presque trop mignon pour incarner cet ado dangereux que sa mère finit par placer. On est loin du bouleversant Sweet sixteen de Loach, que Dolan cite en inspiration.
Evidemment, il y a toujours des moments clipés MTV où Dolan n'a peur de rien, ni du mauvais goût, ni du sirupeux, mais cette fois ci j'ai trop vu le système et je suis resté à l'extérieur.
J'attends le prochain en espérant q u'il sache se renouveller et changer d'inspiration (ras le bol des relations mères /fils, genre Confessions intîmes et Le grand frère).
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 14 novembre 2014
A intervalles réguliers le gratin médiatique,qui n'a rien d'autre à se mettre sous la dent,s'emballe autour de..RIEN.Ce film complaisant et pathétique n'a RIEN à dire et il le fait mal,pourtant les thèmes de la maladie mentale,de l'aliénation/enfermement ont donné quelques chefs-d'oeuvre:"Vol Au Dessus d'Un Nid de Coucous","Les Evadés".
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 27 octobre 2014
Sérieusement, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse aimer ce film: c'est une séance de torture. Peut-être que ca permet aux spectateurs de se dire qu'ils ne sont pas si fous.
On est en présence de 4 malades mentaux pendant 2h15, le tout avec l'accent canadien.
On est dans du cinéma d'ambiance sans but. Aucun message n'est délivré par le film et on se sent mal après l'avoir vu qu'avant !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 8 octobre 2014
Je me suis précipite voir mommy tant les critiques étaient dithyrambiques.j'ai passe le moment le plus pénible de ma vie cinématographique ,tout est violent,vulgaire,malsain,tout est fait pour mettre le spectateur en situation et le mettre mal a l'aise mais avec excès ,voyeurisme et ne pense pas que les parents ayant un enfant psychopathe apprécieront cette démonstration volontairement impudique .on fait du racolage très commercial sur un sujet difficile et ça marche sur le jury de cannes et sur les critiques presse .on est loin du cinéma pour rêver .on est la pour se faire mal,confortablement assis dans une salle obscure
.malgre tout ,cet excès ne dégage aucune émotion .migraine garantie a la sortie
0,5
Publiée le 12 décembre 2014
non helas non pour moi ce n'est pas un grand film
sujet excellent mais
1-trop long très ennuyeux des scènes sans fin pourquoi faire durer des séquences alors que quelques secondes suffisent
2-tres bonne idée l'écran rétréci mais on a compris l'étriqué de la situation des personnages pas besoin d'en rajouter
3-refaire le montage pour qu'il ne dure qu'une heure quarante
4-c'est du ciné de débutant coupe a revoir
0,5
Publiée le 16 octobre 2014
de la 3d, de l'action, de la bonne humeur, de la légèreté, de la magie, du fantastique, de l'évasif et du rêve, des nouvelles chansons, de l’espoir, je vais en trouver dans ce film?
En plus, j'aime pas l'accent québecois, c'est personnel, car ça me rappel Celine Dion mais aussi car on comprend mal les dialogues. Ne pas prêter attention au média? ils sont unanimes, ils ont tous adoré, ça sent l'arnaque a plein nez ce film!!!!
Désoler mais c'est exactement le genre de film qui ne vaut pas le coup du tout au cinéma, en plus, il a rétrécie l'image? Donc payer la place de ciné pour ce retrouver devant sa TV, nan merci! ça fait le film deux fois plus chère qu'un autre au m2!
A la tv, pas de problème, mais le grand écran c'est fait pour voir plus grand, pour rêver et s'évader, pour envoyer du lourd, pas pour partager sa thérapie et ses problèmes personnels.
Ben oui, je sais, ce film n'est surement pas pour moi, ni pour plein de monde en fait. C'est peut être un excellent film, certes, mais les critiques cinéma ne peuvent pas continuellement cracher sur les films a grand spectacle qui ont tout a fait leur place au cinéma et nous encourager a aller voir des films qui rendront strictement pareil a la tv. Désoler mais il faut être logique dans la vie, les Transformers, au cinéma, Dolan, a la TV.
Encourager les gens a aller voir ce film? Alors faut dire la vérité, c'est un film de série B pour dépressif obsessionnel et cela ne m'étonne pas du tout que les critiques ciné l'ai pleinement apprécier. Ce film, c'est tout ce que je leur souhaite dans leur vie, c'est d'aller faire l'amour a leur maman, pour être polis;)?
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