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Cronenberg
220 abonnés
1 898 critiques
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4,0
Publiée le 18 février 2018
Le meilleur prix du jury de l'histoire grand film qu'à réalisé Dolan un splendide moment de cinéma. Des couleurs toujours très stylisées et maîtrisées a la perfection. Un casting propre à Dolan, de même pour son scénario. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Mommy montre les relations d'une mère et son films atteint de TDAH. C'est un film profond et fort émotionnellement. On voit les moments d'espoir de la mère qui aimerait que la situation change puis on revient à la dure réalité.
Il faut regarder ce film pour les sentiments qui y sont développés et pas pour l'histoire en elle-même (dès le début, on connait ou plutôt on se doute de la fin).
X.Dolan signe ici son film le plus maîtrisé sans renier ses qualités audacieuses et sincères comme ses travers excessifs et brutaux. C’est peut-être aussi parce qu’il ne se filme pas ici que “Mommy“ semble moins centré sur lui-même et permet à ses personnages de vivre par eux-mêmes et pour ce qu’ils sont. Concentré sur ses acteurs, le réalisateur tire le meilleur de ce trio criant de vérité et de pureté, l’émotion vive et parfois violente qui s’en dégage prend le spectateur par les tripes. Toujours centré sur la famille et à nouveau dans une relation mère-fils à la fois nocive et passionnelle (voir “J’ai tué ma mère“), X.Dolan amène encore sa touche borderline dans une histoire plus positive et suscitant plus d’espoir que ses précédents films, et doté d'une certaine dose d’humour, rend ce “Mommy“ plus accessible et plus convaincant aux yeux du grand public. “Mommy“ marque clairement une étape dans la carrière fougueuse et inclassable du jeune réalisateur, qui prouve ici qu’on peut garder sa verve émotionnelle coup de poing en apportant un certain soin et une relative sagesse à la mettre en scène.
D'une puissance rare, d'une violence verbale que rehausse la langue québécoise (sous-titrée pour ma part) et d'une poésie soignée, Xavier Dolan signe une ode à la famille, à l'entraide et au malêtre. La forme esthétique que prend le film est osée, filmé étroitement (ce qui rend d'autant plus impressionnante la scène de skate où l'écran s'agrandit en même temps que le bonheur du jeune homme) et toujours au plus près des visages qui se révulsent, se hurlent dessus, s'aiment et se détestent. Et comment ne pas parler de la performance extraordinaire et bluffante en tout point de Antoine-Olivier Pilon, qui rend le fragile Steve à la fois effrayant, émouvant et toile blanche sur laquelle on se projette. On se retourne sur notre propre vie, sur nos propres relations avec nos parents (et / ou enfants), et ce divan de psychologue nous invite avec tendresse à replonger dans ces souvenirs familiaux. Le duo mère-enfant est plus que touchant, et le final nous met la larme à l’œil, le Xavier Dolan que je préfère, un petit bijou humain. Un exploit sur la forme et le fonds : avec cet écran réduit, on ne s'est jamais sentis aussi libres de s'émouvoir, avec cette violence sentimentale inouïe, on n'a jamais ressenti autant de tendresse.
Mommy réalisé par Xavier Dolan en 2014. *Les points que j'ai appréciés → • La super réalisation • L'histoire prenante • Les acteurs qui sont tous excellents • La musique
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Un je-ne-sais-quoi pour que ce soit parfait (la fin peut-être
*Conclusion → J'ai aimé, c'est une belle découverte. 9/10.
Un film qui fait parler et un réalisateur adoubé par les critiques: le spectateur est prévenu. Il pourra apprécier dans celui-ci des acteurs bouleversants de sincérité, une musique parfaitement choisie, une histoire difficile qui soulève des problèmes de société mais pourra être énervé par ces personnages qui fatiguent et une histoire qui piétinent. A voir malgré tout.
ne variation poignante de la figure maternelle. sur des dialogues au couteau, ce drame alterne aussi avec des séquences comiques et de grâce. jamais son scénario ne peut être visible pour autant, l'attention vacille par moments. comme toujours avec Dolan, une réalisation travaillée et son trio d'acteurs est épatant.
Impressionnant. Un enfer moderne sans fin dont le format d'image carré donne une sensation de claustrophobie inextricable. Une histoire banale mais très bien scénarisée et très bien filmée. Une vraie claque émotionnelle.
L'amour d'une mère a t'il des conditions et des limites, c'est cette question qui torture tous les personnages de ce film, qui réduit leurs espoirs et fait vivre leur peine. Cette histoire est d'ailleurs très bien tournée et puissante, surtout grâce aux dialogues.
L'image en petit plan peut parfois nous frustrer et ressentir des longueurs mais c'est un choix qu'on comprends, et que l'on ne peut que féliciter.
Si l'histoire est forte , c'est car les acteurs nous font ressortir de belles émotions aussi donc j'ai beaucoup aimé l'interprétation de leur personnage respectif.
La réalisation dans ce film, c'est une multitude de choix innatendu , comme la taille de l'image, les musiques rétro, les gros plans de dos, bref des choix surprenants mais tellement bien fait, que cela donne encore plus d'intensité, et on comprend totalement ces choix.
Les décors simple, efficace et lumineux donne encore plus de profondeur.
Et c'est au fil des musiques , que les personnages évoluent, et s'apaise même parfois. Donc l'importance de tout ces sons qui les emportent et les fait vivre est jolie à voir.
En résumé, Xavier Dolan, a tourné un drame canadien d'une belle intensité et réalisme qui trouble, qui touche , donc bien sur qui est réussi.
Je vais sans nul doute m'attirer quelques foudres déchaînées, mais j'en suis navré, Mommy est un drame social gueulard à l'excès, dont on ne saisit à peu près qu'une phrase sur cinq. Et qu'on ne vienne pas me servir l'excuse du genre "c'est normal que tu comprennes pas, c'est du québécois": j'ai vu par le passé d'autres films québécois (le Déclin de l'Empire Américain par exemple) qui restaient largement compréhensibles pour les francophones sans être obligé de le sous-titrer. L'idée du format d'image est en soi intéressante, mais Dolan nous joue la surenchère dans la moindre scène: excès de son, excès de démonstration, excès de vulgarité. Après une demi-heure de ce régime, on commence à regarder la montre en se demandant quand le calvaire va prendre fin, celui de la mère comme le nôtre. Une bande-son pour ados vient contrebalancer une mise en scène pour récompenses festivalières, une espèce de grand écart que beaucoup salueront, moi pas car je n'y vois qu'une manière de consensualiser la démarche. Les acteurs sont bons, c'est un fait, mais tout le film transpire trop l'excès pour susciter l'empathie.
Et c'est une nouvelle fois une très bonne surprise de la part de Xavier Dolan pour son cinquième film sorti en 2014 qui traite de la relation mère/fils. Dans un futur proche, une loi autorise les parents d'un enfant souffrant de troubles de violence à les placer dans un centre médical qui s'occupe d'eux. La mère de l'enfant le récupère finalement et c'est là que commence leur périple entre complicité, violence, rire et amour. Le scénario est donc plutôt original et surtout il traite de la relation mère/fils d'une façon assez explosive mais surtout très touchante. Le film est d'ailleurs très touchant en lui-même car les personnages y participent beaucoup. Ils ont effectivement chacun leur caractères, notamment les trois principaux à savoir Diane, la mère, Steve, le fils et Kyla, la voisine. Tous les trois vont apprendre à se connaître tout au long du film. Dolan nous prouve une fois de plus ici que c'est un excellent scénariste et réalisateur car la mise en scène est très bonne et il y a beaucoup de scènes très bien réalisées et marquantes. De plus, on reconnaît bien son style avec sa façon de filmer particulière et ses ralentis placés à chaque fois au bon moment. Le cadrage est également très particulier mais n'est pas anodin car il change en fonction des sentiments des personnages et c'est une très bonne idée, cela rajoute un petit plus au film. Le film possède également encore une fois une très bonne B.O qui accompagne parfaitement beaucoup de très bonnes scènes. Le rythme est assez lent dans l'ensemble, comme d'ailleurs pratiquement tous les films de Dolan mais on ne s'ennuie pas pour autant car le tout est captivant et on ne s'ennuie pas une seconde. Pour ce qui est es acteurs, nous avons Anne Dorval, Suzanne Clément et Antoine Olivier Pilon qui jouent vraiment très bien et qui font surtout passer énormément d'émotions à travers leur personnages pourtant assez difficiles à interpréter. "Mommy" est donc un très bon film qui arrive à faire passer beaucoup d'émotions et on en ressort complètement retourné, comme d'ailleurs à chaque visionnage d'un film de Xavier Dolan.