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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 septembre 2017
Impatient de voir un film sur l'Egypte antique et tout le mysticisme qui l'entoure, j'en ressort très déçu. En effet aucune momie ne pointe le bout de son nez et que dire de l'absence totale de pyramides ?!
Difficile d'en parler tellement l'émotion est grande ! le thème traité (TDAH, hyperactivité, déficit attention et concentration, violence) sur cet enfant, c'est si bien réalisé, et donc si touchant. (mon frère et moi étant hypercatifs avec trouble concentration et attention, nous avons vécu jusqu'à notre adolescence des choses similaires mais évidemment moindres, beaucoup beaucoup moins violentes, et de voir un cas grave dans Mommy et les difficultés pour l'entourage notamment la mère de vivre avec, c'est vraiment renversant.) A voir absolument, pour moi le meilleur film de Dolan, pour l'instant.
L’intrigue est captivante malgré la durée, par l’intelligente réalisation d’une histoire canadienne et québécoise, drôle, touchante et humaine, des cris, du rire et des larmes.
Un film sur l'amour filial/maternel, plus fort que tout. Des acteurs au top, mais le fait que scénario se déroule dans un univers parallèle gâche un peu tout. On aurait aimé que le film soit une violente critique du monde contemporain ou de la société canadienne. Ce n'est du coup pas trop le cas. Les faiblesses du scénario sont alors gênantes, et les effets de cinéma (le format qui change pendant les rêves) deviennent trop visibles. Reste un film fort en émotions !
Le meilleur prix du jury de l'histoire grand film qu'à réalisé Dolan un splendide moment de cinéma. Des couleurs toujours très stylisées et maîtrisées a la perfection. Un casting propre à Dolan, de même pour son scénario. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Mommy montre les relations d'une mère et son films atteint de TDAH. C'est un film profond et fort émotionnellement. On voit les moments d'espoir de la mère qui aimerait que la situation change puis on revient à la dure réalité.
Il faut regarder ce film pour les sentiments qui y sont développés et pas pour l'histoire en elle-même (dès le début, on connait ou plutôt on se doute de la fin).
X.Dolan signe ici son film le plus maîtrisé sans renier ses qualités audacieuses et sincères comme ses travers excessifs et brutaux. C’est peut-être aussi parce qu’il ne se filme pas ici que “Mommy“ semble moins centré sur lui-même et permet à ses personnages de vivre par eux-mêmes et pour ce qu’ils sont. Concentré sur ses acteurs, le réalisateur tire le meilleur de ce trio criant de vérité et de pureté, l’émotion vive et parfois violente qui s’en dégage prend le spectateur par les tripes. Toujours centré sur la famille et à nouveau dans une relation mère-fils à la fois nocive et passionnelle (voir “J’ai tué ma mère“), X.Dolan amène encore sa touche borderline dans une histoire plus positive et suscitant plus d’espoir que ses précédents films, et doté d'une certaine dose d’humour, rend ce “Mommy“ plus accessible et plus convaincant aux yeux du grand public. “Mommy“ marque clairement une étape dans la carrière fougueuse et inclassable du jeune réalisateur, qui prouve ici qu’on peut garder sa verve émotionnelle coup de poing en apportant un certain soin et une relative sagesse à la mettre en scène.
D'une puissance rare, d'une violence verbale que rehausse la langue québécoise (sous-titrée pour ma part) et d'une poésie soignée, Xavier Dolan signe une ode à la famille, à l'entraide et au malêtre. La forme esthétique que prend le film est osée, filmé étroitement (ce qui rend d'autant plus impressionnante la scène de skate où l'écran s'agrandit en même temps que le bonheur du jeune homme) et toujours au plus près des visages qui se révulsent, se hurlent dessus, s'aiment et se détestent. Et comment ne pas parler de la performance extraordinaire et bluffante en tout point de Antoine-Olivier Pilon, qui rend le fragile Steve à la fois effrayant, émouvant et toile blanche sur laquelle on se projette. On se retourne sur notre propre vie, sur nos propres relations avec nos parents (et / ou enfants), et ce divan de psychologue nous invite avec tendresse à replonger dans ces souvenirs familiaux. Le duo mère-enfant est plus que touchant, et le final nous met la larme à l’œil, le Xavier Dolan que je préfère, un petit bijou humain. Un exploit sur la forme et le fonds : avec cet écran réduit, on ne s'est jamais sentis aussi libres de s'émouvoir, avec cette violence sentimentale inouïe, on n'a jamais ressenti autant de tendresse.
Mommy réalisé par Xavier Dolan en 2014. *Les points que j'ai appréciés → • La super réalisation • L'histoire prenante • Les acteurs qui sont tous excellents • La musique
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Un je-ne-sais-quoi pour que ce soit parfait (la fin peut-être
*Conclusion → J'ai aimé, c'est une belle découverte. 9/10.
Un film qui fait parler et un réalisateur adoubé par les critiques: le spectateur est prévenu. Il pourra apprécier dans celui-ci des acteurs bouleversants de sincérité, une musique parfaitement choisie, une histoire difficile qui soulève des problèmes de société mais pourra être énervé par ces personnages qui fatiguent et une histoire qui piétinent. A voir malgré tout.
ne variation poignante de la figure maternelle. sur des dialogues au couteau, ce drame alterne aussi avec des séquences comiques et de grâce. jamais son scénario ne peut être visible pour autant, l'attention vacille par moments. comme toujours avec Dolan, une réalisation travaillée et son trio d'acteurs est épatant.