Au vu des critiques, je n’ai pas dû voir le même film que certains. Les deux premiers choix qui sautent très vite aux yeux suffisent à vous mettre de mauvaises humeurs. Il s’agit du format, tourné en 1:1 pour un raison inconnue et bien sur la langue en quecbecois, une langue si particulière. Deux choix complètement raté. Car si autant on arrive à s’adapter au format, qui est même utilisé pour rendre un effet particulier par la suite, on ne peut passer outre la langue, qui nous oblige, déjà à trouver un film en sous-titré, et ensuite à lire tout le film. Tourné en grec ancien aurait finalement été pareil. Ces éléments de côté, le film est long, ennuyant sur la fin, sans rebondissements, si ce n’est les factures d’une mère à payer. Passionnant. Quel est le but de ce film ? Les sacrifices d’une mère, l’amour malgré le handicap, l’éducation ? Euh non, ça ne peut pas être l’éducation, au vu de l’intelligence du personnage principal ou des dialogues... Cela de coté, l’ensemble n’est guère crédible entre la relation malsaine mère-fils à connotation sexuelle, la voisine qui bégaye (alors que ça devrait plutôt être le fils) et qui passe toute ses journées en leur compagnie à en oublier sa propre famille (à l’image de la scène pour l’appel du repas), les choix surfaits et peu subtil (exemple l’avocat), mais surtout un syndrome de TDAH irréaliste au possible. Si maintenant, je parle de la fin, de quelle fin ? Celle qui sous-entend l
e suicide ? Non, parce que d’un point de vue réaliste, il va simplement s’écraser contre la vitre,
et la fin n’a alors aucune portée, aucun intérêt, tout comme le reste du film qui reste plat à montrer des scènes répétitives de vie du commun des mortels. Finalement le mieux dans Mommy, c’est le choix de musique et les scènes sans dialogues (on en reviens au quecbecois…), le reste, ponctué de longueur, est sans intérêt.